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Traffic
Dave Mason, qui avait quitté le groupe quelques mois plus tôt, réintègre ici Traffic. Il livre quelques uns des meilleurs titres qu’il ait jamais signés. Et cet album éponyme de 1968 va devenir un chef-d’oeuvre légendaire !… Au delà du parfait équilibre entre la pop folky de Mason et le groove de Winwood, chaque membre du groupe apporte sa touche, pour une étonnante richesse et densité musicale.
Tomorrow
Lorsqu’on évoque la première scène underground londonienne, aux côtés des Pink Floyd et Soft Machine, on cite généralement Tomorrow. Mais quand les autres vont devenir superstars ou référence culte, Tomorrow va disparaître rapidement. Le groupe est pourtant à l’époque le plus impressionnant en concert. Il lègue a l’histoire ce remarquable album éponyme, proche des Beatles psychédéliques d’alors. On se souviendra aussi que Tomorrow est le premier groupe de Steve Howe, futur guitariste de Yes.
Stonedhenge
Alvin Lee avait la réputation de n’être qu’un guitariste virtuose, éblouissant par la seule rapidité de ses solos (cf. « I’m going home », par exemple). La discographie de Ten Years After affiche pourtant beaucoup de feeling. Profondément, et très généralement, empreint de blues, le groupe se révèle ici également très jazzy.
The Second
Où Steppenwolf démontre avec force qu’il n’est pas le groupe d’un seul titre (« Born To Be Wild »)… « Magic Carpet Ride », le single, est bien sûr moins emblématique et marquant, mais ce second album dans sa globalité se révèle nettement plus fort que l’album éponyme du groupe… Un beau sommet hard-pop de la période psychédélique américaine.
Steppenwolf
Un peu à contre-courant du « flower power » ambiant, le « loup des steppes » (nom emprunté à un roman du poète beat Hermann Hesse) impose à la fin des années soixante son rock puissant et charnu. « Born To Be Wild », leur plus gros succès, devient à l’époque un hymne. Steppenwolf y emploie pour la première fois de l’histoire une expression qui fera son bout de chemin : « heavy metal » !
The Family That Plays Together
Avec ce second album, Spirit affirme une orientation nettement plus progressive. Des compositions planantes, d’autres qui flirtent avec le jazz… Un album très ouvertement psychédélique, avec connotation très expérimentale.
Spirit
Randy Wolfe était un ami de Jimi Hendrix avant que celui-ci ne soit connu. Ils travaillent ensemble leur jeu de guitare et Hendrix donne à Randy son surnom de « California ». Randy California (donc !) fonde en 67 le groupe Spirit qui va produire dans les années 60/70 une série d’albums très appréciés, à commencer par cette première production remarquable.
Volume One
Soft Machine est l’un des premiers tenants de ce qu’on appellera la scène de Canterbury, emplacement géographique (évidemment !) et courant progressiste où l’on retrouvera Caravan notamment. La formation originale comprend Mike Ratledge (Claviers), Kevin Ayers (guitares) et Robert Wyatt (batterie, chant). En déstructurant totalement les formes du rock, Soft Machine est, avec Syd Barrett et Pink Floyd, le grand innovateur du moment.
Ogden’s Nut Gone Flake
Le chef-d’œuvre des Small Faces, façon comédie musicale… A la différence des Rolling Stones qui y perdent leur âme (« Satanic Majesties »), la bande de Steve Marriott négocie parfaitement le virage du psychédélisme, sans rien renier de sa force. Débridé et savamment négligé, cet album est un essentiel de la décennie (même si les quelques plages narratives peuvent gêner le non-anglophone).
Bookends
Un album plus conceptuel qu’à l’accoutumée, plus difficile d’accès. Avec tout de même, côté tubes, « America » et surtout l’inoxydable « Mrs Robinson » !
Silver Apples
Le phénomène allait se répandre rapidement au début des 60’s, l’impact de L’Ircam et de Pierre Schaeffer, considéré comme un maître à penser par une partie de la faune pop en mal d’exploration. Les gens utilisaient déjà outrageusement le theremin. Les prémisses de la musique industrielle evidemment… La musique pratiquée d’une façon « aléatoire » dans les préceptes de John Cage. La rupture selon l’évolution technologique. Chroniqué par Fred Weber
Present Tense
Bien qu’il ait publié deux albums, Sagittarius est un groupe qui n’a jamais réellement existé. Il s’agit d’un projet de studio mené par Gary Usher, figure historique du rock californien des années 60 (il collabore avec les Beach Boys et Brian Wilson, co-écrit notamment « In My Room », et produit deux albums de Byrds). « Present Tense » est une petite merveille de pop baroque et « My World Fell Down », single classé en 1967, est l’une des chansons les plus emblématiques de l’expérimentation psychédélique de l’époque.
Beggars Banquet
Après le très contesté « Their satanic majesties request », foin des expérimentations psychédéliques hasardeuses : les Stones se ressaisissent, reviennent au blues, à leurs racines… et inaugurent, avec « Beggars Banquet », la grande série des grands albums de la grande période Rolling Stones !
Once Upon a Dream
Un son limpide, caractéristique des années 60… les « Jeunes Voyoux », devenus les « Voyoux » tout court (!) laissent dans les anales avec cet album (et « Freedom Suite » qui suivra) un moment essentiel de la pop-soul blanche jazzy des sixties. Le groupe se séparera en 1972.
Shine on Brightly
Avec cet album plus construit que le précédent, Procol Harum tente de dépasser le syndrome « A Whiter Shade of Pale », et y parvient plutôt bien !… Sans jeu de mot sur le titre, « Shine on Brightly » est un album brillant qui trouve sa force dans l’équilibre des styles contrastés des musiciens (Brooker/Fisher/Trower)… Une production originale qui tranche d’avec celle des tenants prog rock d’alors, Nice ou Moody Blues.
S.F. Sorrow
Les Débuts de Pretty Things sont étroitement liés à ceux des Rolling Stones. Il s’agit en tous cas d’un groupe pionnier majeur du rock anglais. « S.F. Sorrow », album concept, n’est pas représentatif de leur première période mais c’est un fleuron du psychédélisme des sixties.
A Saucerful of Secrets
Pink Floyd explore l’étrange mais la magie baroque et débridée du premier album a un peu disparu. Syd Barrett, en lutte contre la dépression et la maladie mentale, doit quitter le groupe. David Gilmour arrive en renfort. Pink Floyd se cherche évidemment et cela donne un album de qualité assez inégale.
I Love You
Le seul véritable éclair de génie du groupe californien People! reste d’être aller dénicher une obscure face B des Zombies et d’avoir fait de ce titre, « I Love You », un hit international. A part cela, le groupe est peu convaincant, mais le mini-opéra « The Epic » aurait donné à Pete Townshend l’idée du concept de « Tommy ». Larry Norman, le principal chanteur, se distinguera peu de temps après en devenant l’initiateur et l’un des plus fameux représentants du « Christian Rock » (rock chrétien) aux USA.
Sweet Child
Amateurs de Led Zeppelin, voici le groupe préféré de Jimmy Page ! Pas de metal ici pourtant, mais plutôt l’odeur de la bruyère et des sous-bois… Pentangle, alors dans sa grande époque, est l’un des plus fameux acteurs du folk celtique et britanique. Ce premier album, un double, enregistré en partie live, est une incontournable référence du genre.
Morning Again
Tom Paxton est l’un des acteurs précosses de la scène de Greenwich Village, le fameux quartier folk de New York. Il va en devenir aussi l’un des plus durables. A l’instar de Phil Ochs il s’essaie, avec ce 4ème album studio, à l’orchestration pop. Il apparaîtra cependant plus que tous peut-être comme un héritier direct de la tradition pré-rock, des woody Guthrie et Pete Seeger.
Eli and the Thirteenth Confession
Introvertie, trop originale pour son époque – surtout pour le Festival Monterey Pop de 67 où elle se fait copieusement jeter – Laura Nyro garde le cap et affirme sa forte personnalité artistique. Une voix splendide et un style inclassable, entre rhythm-n-blues et jazz rock (Blood Sweat and Tears fera un tube de son « And When I die »)… Les titres de cet album seront repris par de très nombreux artistes.
Pure Dirt
« Pure Dirt » c’est souvent du pur country… c’est aussi du country-rock dont les Nitty Gritty Dirt Band sont l’un des premiers représentants. La musique country américaine et le bluegrass ont, bien sûr, une influence importante sur l’histoire du rock. Le groupe, fondé en 1965, est un véritable dinosaure puisqu’il est toujours en activité aujourd’hui !
Aerial Ballet
Réalisé avec de gros moyens et une production luxueuse (signée par Rick Jarrard, producteur du « Surrealistic Pillow » de Jefferson Airplane), le second album d’Harry Nilsson propose quelques jolies ballades avec des textes fins. Il est dominé par deux pièces d’anthologie : « Everybody’s Talkin' » de Fred Neil, dont il fait un tube majeur des années 60 (musique du film « Macadam cowboy »), et « One » qui reste définitivement comme l’un de ses plus beaux titres.
Ars Longa Vita Brevis
Les débuts de Nice avaient ressemblé à une guerre de position entre Keith Emerson et Davy O’List, chacun des deux musiciens se battant pour occuper le centre. Cette dualité trouvait parfois son équilibre, mais n’était pas viable à long terme. O’List part pendant la préparation de cet album. Emerson se retrouve donc avec la formule trio qu’il va désormais privilégier. Ce second album affine un projet artistique résolument inspiré par la musique classique. Sans le support d’un single, c’est un relatif échec commercial à l’époque.