heavy metal
A branch of hard rock … the distinction is not always obvious: hard rock would remain more blues-rock, metal is harder
and is adorned with a dark and gothic imagery.
Gladiator poses, leather, pounding drums, and extreme loudness are other hallmarks of the genre.
The expression first appeared in
Steppenwolf’s famous « Born to be Wild » in 1968.

Master of Reality
« Master of Reality » reconduit globalement la formule de « Paranoid ». L’inévitable comparaison avec les deux mastodondes anglais de l’époque, Led Zeppelin et Deep Purple, appelle ces commentaires : Tony Iommy, très bon, n’a pas le niveau de virtuosité de Jimmy Page et Richie Blackmore, mais il servira de modèle, plus que ces derniers, pour la lourdeur de ses riffs. D’autre part, le groupe est moins « brillant » et directement accrocheur, mais ce côté « sombre » est justement l’archétype le plus exemplaire du heavy metal à venir.

Welcome to My Nightmare
Album du grand changement : Alice Cooper devient Alice Cooper. Euh… bon, on recommence : Alice Cooper (le groupe) devient Alice Cooper (l’artiste solo) !… Le split de son band n’affecte en rien le chanteur qui signe ici le dernier grand album de sa première période héroïque… et il retrouve Bob Erzin pour la production.

Fireball
Porté par le succès du single « Strange Kind of Woman », « Fireball » fait évidemment partie des indispensables de Deep Purple, avec « In Rock », « Machine Head » et « Burn ». Le groupe s’installe définitivement à côté de Led Zeppelin comme la référence hard rock des années 70.

In Transe
A la suite de Led Zeppelin, et peut-être plus encore de Deep Purple, les Scorpions vont s’affirmer comme une valeur sûre du hard rock. Cet excellent album de la première période est au format de ceux à venir : talentueux numéro de funambule entre rock hyper puissant et slows déchirants.

Led Zeppelin IV
Cet album, le quatrième du groupe, n’a en fait pas de nom (ni de numéro !)… Il est porté par l’immense succès planétaire de la chanson « Stairway to heaven ». Led Zeppelin est alors au sommet de son art et de sa popularité, il est plébicité comme « le plus grand groupe de rock du monde ».

High Voltage
Premier album de dimension internationale du groupe australien qui va devenir la référence incontournable du hard rock. Le tandem « Angus Young/Bon Scott » devient lengendaire tels les « Jagger/Richards », « Plant/Page » ou autres « Lennon/McCartney » !

School´s Out
Combinant avec un incroyable facilité les sources et les styles, Alice Cooper est une nouvelle fois au sommet de son art. Le producteur Bob Ezrin prend ici visiblement un malin plaisir à ciseler cette montagne d’énergie viciée, la faire entrer dans une sorte d’écrin de soie : résultat grandiose !… Provocation toujours : le vinyl était à l’époque vendu emballé dans une petite culotte !

Rocks
Peu de temps après « Toys in the Attic », Aerosmith réalise un nouveau sans faute avec cet album au titre bien senti et nouvelle pièce maîtresse de leur discographie. « Back in the Saddle », « Last Child » et « Sick as a Dog » vont devenir de grands standards du groupe.

Machine Head
Deep Purple, qui est parfois tombé dans la facilité en s’appuyant sur les seules prouesses techniques de l’organiste Jon Lord ou du guitariste Richie Blackmore, réalise ici le disque parfait. Evidemment porté par le succès populaire de « Smoke on the Water », l’album n’a par ailleurs pas la moindre faiblesse. Ensemble très homogène où tous les titres sont bons et le son énorme…

Destroyer
Après l’énorme succès d’Alive, Kiss se devait de faire un sans faute… Le groupe y parvient en faisant appel à Bob Erzin pour la production (il co-signe d’ailleurs la plupart des titres). Le résultat est grandisose. Erzin introduit une dimension expérimentale (bruitages divers) plutôt amusante, mais qui ne fait rien perdre en force à un groupe au sommet de son art.

Made in Japan
Si la discographie de Deep Purple est impressionnante, le groupe a surtout marqué avec une petite poignée d’albums du début des années 70 (globalement jusqu’au départ de son chanteur Ian Gillan). Ce fameux « Made in Japan » – live d’anthologie s’il en est ! – est le couronnement de cette fabuleuse époque et de la période du Deep Purp mythique.

Presence
Après l’énorme « Physical Graffiti », les sept titres de cet album recoivent un accueil mitigé de la part de la critique. Mais si « Presence » est le premier Led Zeppelin à ne pas être considéré à l’unanimité comme un chef-d’oeuvre absolu, il reste un très grand disque, saisissant par ses rythmiques et ses harmonies souvent surprenantes et répétitives, parfois majestueuses… Au final donc, un indispensable comme tous les autres !