heavy metal
A branch of hard rock … the distinction is not always obvious: hard rock would remain more blues-rock, metal is harder
and is adorned with a dark and gothic imagery.
Gladiator poses, leather, pounding drums, and extreme loudness are other hallmarks of the genre.
The expression first appeared in
Steppenwolf’s famous “Born to be Wild” in 1968.

Demons and Wizards
Une parfaite maîtrise musicale, un hit radio qui déménage (“Easy Livin'”) et Uriah Heep s’installe comme le concurent le plus direct du Deep Purple de l’époque (le rapprochement entre les deux groupes est facile : l’orgue, le son, la voix…). Demons and Wizards place aussi Uriah Heep comme l’un des initiateurs anciens du metal gothique… Un style très daté, mais pour beaucoup d’adeptes le meilleur album du groupe.

Rising
Ritchie Blackmore quitte Deep Purple en 74 et forme Rainbow avec le chanteur Ronnie James Dio et l’inévitable Cozy Powell à la batterie. Fameux guitariste pionnier du hard rock avec ses riffs mythiques (“Black Night”), ses solos légendaires (“Child In Time”), il va malheureusement décevoir souvent en se limitant à des prouesses techniques grandiloquentes. Quelques albums sortent cependant du lot, comme cet excellent “Rising”.

Vincebus Eruptum
Blue Cheer est un “power trio” qui n’a pas vraiment réussi à s’imposer au delà de la Californie. Pionnier historique du hard rock américain, avant les Cactus ou autre Grand Funk, et premier ancêtre connu du metal… Sa version ravageuse du “Summertime Blues” d’Eddie Cochran précède celle des Who et constitue son plus gros succès.

Tyranny and Mutation
Parfois surnommé le groupe de metal pensant (!), mais aussi favorit des bandes de “bikers”, Bue Oyster Cult fait partie des pionniers du genre (inventeur du désormais cliché metal/imagerie religieuse ?). Si leur premier album, réussi, avait connu un bon succès d’estime, “Tyranny and Mutation” est celui de la reconnaissance.

Jailbreak
Thin Lizzy connaît au début des années 70 un succès local dans son Irlande d’origine (Dublin). Son hard rock chaleureux s’impose réeelement à partir de 76 et de ce “Jailbreak”. Formé autour du bassiste chanteur Phil Lynott, le groupe va connaître de nombreux changements de musiciens.

Steppenwolf
Un peu à contre-courant du “flower power” ambiant, le “loup des steppes” (nom emprunté à un roman du poète beat Hermann Hesse) impose à la fin des années soixante son rock puissant et charnu. “Born To Be Wild”, leur plus gros succès, devient à l’époque un hymne. Steppenwolf y emploie pour la première fois de l’histoire une expression qui fera son bout de chemin : “heavy metal” !

Billion Dollar Babies
Troisième opus de l’indispensable triologie du groupe (les deux premiers étant “Killer” et “School’s out”) “Billion dollar babies” atteint encore des sommets. On peut décidément oublier le far et le clinquant des arrière-grand-parents de Marilyn Manson, ne garder que la “zic”, on détient encore à coup sûr l’un des joyaux des seventies !

Free-for-All
Après avoir tourné dans les années 60 avec son groupe The Amboy Dukes, Ted Nugent s’impose avec un premier album solo comme un spectaculaire guitariste qui marque le hard des années 70. Il confirme avec “Free-for-All”, malgré le départ de son excellent lead-singer Derek St.Holmes, remplacé sur six plages par un Meat Loaf (pratiquement inconnu au moment des sessions).

Led Zeppelin
Dès ce premier album, Led Zeppelin fait une entrée fracassante dans l’univers du rock. Il faut dire que Jimmy Page n’est pas à proprement parlé un nouveau venu, à 23 ans il est déjà un « vieux loup de studio » et bénéficie de son expérience au sein des Yardbirds où il avait jouté avec son ami Jeff Beck… Un (le ?) disque fondateur du hard rock de toutes les années qui vont suivre.

Space Ritual
Révélation du festival de Wight, en 70, Hawkwind est l’une des immenses formations de hard rock expérimental et progressiste des seventies. “Space Ritual” – sur thématique science fiction à la manière du premier Pink Floyd – donne lieu à des méga concerts avec les light show les plus impressionnants du moment.

Ace Frehley
Des 4 albums solo de Kiss (parus le même jour !), celui du guitariste Ace Frehley sort nettement du lot. Frehley, qui avait vu ses compos écartées par Bob Erzin sur “Destroyer”, a sans doute plus à prouver. Il exprime en tous cas son talent avec une liberté totale. L’album est produit par Eddie Kramer (grosse pointure : Hendrix, Rolling Stones, Led Zeppelin… !).
‘Ace Frehley’ – album de Kiss nous livre sa vision à lui du rock’n’roll et va inspirer Randhy Roads sous Ozzy

Led Zeppelin II
Le second Led Zeppelin confirme toutes les promesses du premier. Pourtant le groupe ne jouit pas encore de la formidable popularité qui sera la sienne très bientôt. Le fameux riff de “Whole lotta love” ouvre magistralement cet excellent album.