garage rock
The Psychedelic Sounds of the 13th Floor Elevators
Incontournable document ou disque d’anthologie sur les premières expérimentations musicales sous l’influence de la drogue… Ce n’est pas en Californie, mais au centre des Etats Unis ! Roki Erickson, le leader chanteur du groupe, sera plus tard interné en hopital psychiatrique… où il sera retenu enfermé pendant plus de trois ans !
I Had Too Much to Dream (Last Night)
Dans la production garage et psychédélique californienne, ce premier album des Electric Prunes reste mémorable. Il marque en tous cas la décénie suivante jusqu’aux punks qu’ils anticipaient assez largement. « I Had Too Much To Dream » est l’un hit de l’année aux USA, aussitôt suivi de « Get Me To The World On Time »… Erratique, le groupe disparaîtra en 1970 alors qu’il ne lui reste plus aucun de ses membres originaux.
Moby Grape
Moby Grape, injustement oublié, est peut-être en 1967 la meilleure formation de la scène californienne. Mais c’est Le Grateful Dead ou le Jefferson Airplane – à la durée de vie il est vrai plus longue – dont l’histoire retiendra les noms. Ce premier album est un chef-d’oeuvre absolu de folk-rock psychédélique. Une référence avouée pour Tom Waits, Beck, et même Led Zeppelin !
Black Monk Time
Les garage band des années 60 préfigurent évidemment le punk rock de la décénie suivante. Particulièrement nihilistes, les Monks (moines) ont d’autres singularités : ces cinq GI’s américains, basés en Allemagne, décident d’y rester après leur démobilisation. En accord avec leur nom, ils se produisent avec la robe de bure et la tonsure monastique. Ils disparaissent après leur premier album… mais à la suite de sa ré-édition à la fin des années 90, ils reprendront la soutane et la route avec succès !
Nazz
Formé en 67 à Philadelphia aux USA, séparé en 69, The Nazz est une sorte de réplique américaine des groupes anglais les plus en vogue : Who, Beatles, Cream… Si Todd Rundgren se distingue (à la guitare entre autre), le groupe ne réussira jamais à s’imposer vraiment. Reste trois albums excellents, et un brillant début de carrière pour Rundgren, qui s’affirmera plus tard comme l’un des plus fameux producteurs du rock.
Steppenwolf
Un peu à contre-courant du « flower power » ambiant, le « loup des steppes » (nom emprunté à un roman du poète beat Hermann Hesse) impose à la fin des années soixante son rock puissant et charnu. « Born To Be Wild », leur plus gros succès, devient à l’époque un hymne. Steppenwolf y emploie pour la première fois de l’histoire une expression qui fera son bout de chemin : « heavy metal » !
The Second
Où Steppenwolf démontre avec force qu’il n’est pas le groupe d’un seul titre (« Born To Be Wild »)… « Magic Carpet Ride », le single, est bien sûr moins emblématique et marquant, mais ce second album dans sa globalité se révèle nettement plus fort que l’album éponyme du groupe… Un beau sommet hard-pop de la période psychédélique américaine.
Rock and Roll Music
Après avoir joué dans la région de Detroit avec Mark Farner (futur membre de Grand Funk) le guitariste Dick Wagner créé the Frost, son premier véritable groupe. Un rock un peu commercial, mais efficace. Wagner va surtout se distinguer plus tard par ses collaborations avec Lou Reed (« rock-n-roll Animal ») et Alice Cooper (« Billion Dollar Babies » et surtout « Welcome to My Nightmare »).
Live
Un album généralement classé dans les compilations… C’est en effet la formule du live que John Kay et son groupe choisissent pour offrir à leurs fans une premier best of. Extraits de divers concerts donnés au début de l’année 70, les grands titres de la grande époque sont là, dans des versions souvent étendues… inclus « Born To Be Wild », évidemment !
Introducing the Beau Brummels
Les Beau Brummels, formés à San Francisco autour du guitariste Ron Elliott et du chanteur Sal Valentino, sont aux USA la première réplique historique à la British Invasion. « Laugh, Laugh » et « Just a Little » sont des succès, mais le groupe peine à s’imposer vraiment et se fait doubler sur son territoire par les Byrds. Il cesse d’exister en 1968 et sera redécouvert et salué unanimement après la sortie d’un coffret 3 CD… en 1996 !
Here Are the Sonics
Véritables ancêtres des garages bands, les Sonics proposent en quelques disques au milieu des années 60 une musique d’une rare violence pour l’époque et dont la désinvolture préfigure le punk rock. Leur répertoire sera en grande partie composé de reprises assez largement déjantées.
(Turn on) the Music Machine
L’énergie intense contraste fortement avec l’apparence bien recherchée (habillé tout en noir), The Music Machine commémore l’année en poussant son « Talk Talk » dans le top 20 des singles américains.
Le manque total d’organisation a rapidement conduit à sa disparition, mais le guitariste et chanteur Sean Bonniwell, un groupe de punks, reste toujours dans la mémoire des gens.
« Talk Talk » sera sélectionné par Inmates en 1980 pour ouvrir leur deuxième album.