british metal
Le British Metal est un mouvement de heavy metal qui était le plus populaire au Royaume-Uni. Il a prospéré à la fin des années 1970 et est devenu l’un des éléments les plus influents de la culture britannique.
Le métal britannique est un sous-genre de la musique heavy metal originaire des États-Unis dans les années 1970. Des groupes comme Black Sabbath, Judas Priest, Iron Maiden et Motorhead sont considérés comme des contributeurs majeurs au métal britannique.
Le mouvement NWOBHM (New Wave of British Heavy Metal) a aidé les groupes de métal britanniques à gagner en popularité à l’échelle internationale.
Les groupes de metal britanniques sont souvent caractérisés par leurs tempos rapides, leur jeu de guitare technique, leurs performances à haute énergie, leurs arrangements complexes et leur utilisation intensive de la technologie de studio. De nombreux groupes incorporent des éléments de divers autres genres musicaux dans leur son, notamment le punk rock, le jazz, le classique, le reggae, le ska, la soul, le glam rock et le heavy metal d’autres pays. Comme pour la plupart des sous-genres du heavy metal, les groupes de metal britanniques ont été impliqués dans de nombreuses controverses.
D’autres ont été critiqués pour ne pas faire assez pour promouvoir le changement social à travers leur musique. Au 21e siècle, les groupes de métal britanniques restent populaires et ont du succès. Ils continuent à faire des tournées dans le monde entier, à enregistrer de nouveaux albums et à remporter des prix.
Ce qui pose les questions suivantes :
- Qui a été le premier groupe de metal britannique ?
- Quelle est l’origine du terme « British metal » ?
- Qui étaient les premiers groupes de metal britanniques ?
- Comment ont-ils influencé les groupes de metal britanniques ultérieurs ?
- Qui étaient les premiers grands groupes de metal britanniques ?
- Qui sont les meilleurs groupes de métal britanniques aujourd’hui ?
Ace Of Spades
Le trio culte du metal des années 80, formé autour du bassiste Ian « Lemmy » Kilminster, repousse le mur du son, pulvérisant les records de décibels établis par les aïeux Grand Funk ! Il s’impose comme une référence avec notamment, à l’aube de la nouvelle décénie, ce furieux « Ace Of Spades »
Led Zeppelin
Dès ce premier album, Led Zeppelin fait une entrée fracassante dans l’univers du rock. Il faut dire que Jimmy Page n’est pas à proprement parlé un nouveau venu, à 23 ans il est déjà un « vieux loup de studio » et bénéficie de son expérience au sein des Yardbirds où il avait jouté avec son ami Jeff Beck… Un (le ?) disque fondateur du hard rock de toutes les années qui vont suivre.
Led Zeppelin II
Le second Led Zeppelin confirme toutes les promesses du premier. Pourtant le groupe ne jouit pas encore de la formidable popularité qui sera la sienne très bientôt. Le fameux riff de « Whole lotta love » ouvre magistralement cet excellent album.
Black Sabbath
Black Sabbath est un phénomène. Plutôt considéré au départ comme un parent pauvre du hard rock (face aux très « respectables » Led Zeppelin ou Deep Purple), le groupe va pourtant poser, plus que tout autre, les bases du heavy metal. L’évocation des sciences occultes et de la magie noire fera plus tard partie des grands classiques du genre. Ce premier album est enregistré en deux jours seulement, pour une poignée de livres sterling.
Deep Purple in Rock
Sous l’influence de son organiste John Lord, Deep Purple avait commencé par des essais plutôt décevants de fusion entre rock et musique classique. Le groupe trouve ici sa véritable identité et inscrit définitivement, au côté de Led Zeppelin, l’une des grandes pages du hard rock de l’époque, avec notamment les titres mythiques « Speed king » et « Child in time » (auxquels il faut ajouter le single « Black Night » sorti à la même époque, présent sur les éditions bonus).
Led Zeppelin III
Le très métalique « Immigrant song » qui ouvre cet album n’est pas vraiment représentatif de la suite par ailleurs très acoustique. Jimmy Page et Robert Plant affichent leur goût prononcé pour la tradition celtique. Mais c’est aussi là le disque de « Since I’ve been loving you », l’un des plus fabuleux blues jamais enregistrés et sans aucun doute l’un des meilleurs titres du groupe.
Very ´eavy… Very ´umble
Dès ce premier album, Huriah Heep s’inscrit, aux côtés de Led Zeppelin ou Deep Purple, comme l’un des meilleurs groupes dans la première vague hard. Un son parfait, une puissance évidente, mais les véléités progressives, un peu pompeuses parfois, ont plutôt mal vieilli.
Paranoid
Le second album de Black Sabbath est une bombe qui va atteindre rapidement le sommet des ventes en Angleterre, porté par l’incontournable tube qu’est la chanson-titre. « Paranoïd » définit incontestablement ici le style et le son du metal de toutes les années à venir.
Master of Reality
« Master of Reality » reconduit globalement la formule de « Paranoid ». L’inévitable comparaison avec les deux mastodondes anglais de l’époque, Led Zeppelin et Deep Purple, appelle ces commentaires : Tony Iommy, très bon, n’a pas le niveau de virtuosité de Jimmy Page et Richie Blackmore, mais il servira de modèle, plus que ces derniers, pour la lourdeur de ses riffs. D’autre part, le groupe est moins « brillant » et directement accrocheur, mais ce côté « sombre » est justement l’archétype le plus exemplaire du heavy metal à venir.
Fireball
Porté par le succès du single « Strange Kind of Woman », « Fireball » fait évidemment partie des indispensables de Deep Purple, avec « In Rock », « Machine Head » et « Burn ». Le groupe s’installe définitivement à côté de Led Zeppelin comme la référence hard rock des années 70.
Led Zeppelin IV
Cet album, le quatrième du groupe, n’a en fait pas de nom (ni de numéro !)… Il est porté par l’immense succès planétaire de la chanson « Stairway to heaven ». Led Zeppelin est alors au sommet de son art et de sa popularité, il est plébicité comme « le plus grand groupe de rock du monde ».
Machine Head
Deep Purple, qui est parfois tombé dans la facilité en s’appuyant sur les seules prouesses techniques de l’organiste Jon Lord ou du guitariste Richie Blackmore, réalise ici le disque parfait. Evidemment porté par le succès populaire de « Smoke on the Water », l’album n’a par ailleurs pas la moindre faiblesse. Ensemble très homogène où tous les titres sont bons et le son énorme…