art rock
L’art rock est une forme musicale qui « a tenté de dépasser les limites du rock and roll », et qui opte pour une approche qui combine le « son rock » avec des éléments de musique classique.
Avec une utilisation intensive de synthétiseurs, de guitares électriques déformées et de productions de studio élaborées, l’art rock a culminé en popularité dans les années 1970 à 1990.
C’est une musique qui explore souvent les concepts d’aliénation et de désespoir. Elle a tendance à être bruyante et difficile à écouter.
Attention : Certaines personnes qui aiment ce genre de musique peuvent essayer de vous dire que vous êtes trop vieux si vous n’aimez pas ce genre de musique. Ces personnes ne connaissent pas votre âme.

Ekseption
Avec le groupe hollandais Ekseption, Beethoven fait une entrée fracassante dans les hit parades européens de la fin des années 60 ! Le groupe se fait dès lors une spécialité des reprises et adaptation jazz-rock du même ordre. Sans être franchement convaincante, la démarche marque tout de même les esprits et, avec Keith Emerson (Nice, ELP) contribue à l’époque à susciter, côté rock, un intérêt pour la musique classique.

Volume Two
Hugh Hopper, collaborateur de la première heure et bassiste inventif, rejoint définitivement le groupe à l’occasion de ce 2ème album. Kevin Ayers est parti avec son emphase pop. Mais la folie douce de Wyatt opère à plein, équilibrant la rigueur scientifique de Mike Ratledge. Ce volume deux se révèle plus brillant que son prédécesseur. Curiosité de l’album : un hommage appuyé à Jimi Hendrix ! (« Have You Ever Bean Green »)

Just a Poke
De longs développements à la Grateful Dead, une influence jazz et plus tard orientale, Sweet Smoke est un parfait représentant de l’ére psychédélique avec des concerts aux allures happening (les amis, la famille investissent librement la scène). Le groupe, originaire de New York, est expatrié et vit en communauté en Allemagne. Il passe inaperçu aux USA, mais gagne un beau carré de fans dans l’underground hippie européen.

Argus
Le troisième album de Wishbone Ash est généralement considéré par les fans comme l’un des meilleurs. Il est en tous cas une belle réussite commerciale, entrant dans le top five en Angleterre, et il restitue parfaitement la vision musicale riche et complexe du groupe. La formation s’enrichit d’un clavier. les arrangements et les duos de guitares sont évidement d’une grande finesse.

The At The Sound of the Bell
Le second album de Pavlov’s Dog poursuit dans la veine mélodique du premier. Il est plus soft, perdant peut-être en spontanéïté et en énergie ce qu’il gagne en qualité de production. Les sept musiciens du groupe sont ici accompagnés par quelques pointures de renom : le batteur Bill Bruford (Yes, King Crimson), Andy McKay (Roxy Music) et le saxophoniste de jazz Michael Brecker.

The Cheerful Insanity of Giles, Giles & Fripp
Si l’on considère la suite de sa carrière (King Crimson et discographie solo), Robert Fripp apparaît plutôt comme un personnage très sérieux, voire austère. C’est pourtant sur le mode humoristique qu’il se fait d’abord connaître avec les frères Giles (Michael à la batterie, Peter à la Basse)… Jamais de scène et ce seul album étonnant, fantaisie pop originale et tranquillement délirante !

Banana Moon
Daevid Allen, australien installé en Angleterre, est une personnalité originale de la « scène de Canterbury ». Il est d’abord membre de Soft Machine, puis fonde Gong en France. Il enregistre ce premier album solo avec des membres du groupe et une poignée d’amis, dont Robert Wyatt… Un disque avec quelques excentricités, évidemment apparenté au fameux « Camembert Electrique » qui sortira peu de temps après…

Very ´eavy… Very ´umble
Dès ce premier album, Huriah Heep s’inscrit, aux côtés de Led Zeppelin ou Deep Purple, comme l’un des meilleurs groupes dans la première vague hard. Un son parfait, une puissance évidente, mais les véléités progressives, un peu pompeuses parfois, ont plutôt mal vieilli.

Wolf City
Wolf city est une référence lorsqu’on parle du groupe allemand Amon düül II. Sans doute parce qu’il s’agit probablement de leur album le plus accessible. Cette galette a étonnament bien vieilli : certains titres pourraient, sans problème, être signés Radiohead !

How Dare You!
Graham Gouldman était déjà connu dans les années 60 pour ses titres composés pour d’autres, les Yardbirds (« For Your Love »), Herman’s Hermits (le célèbre « No Milk Today »), les Hollies ou Jeff Beck. Il rejoint ses amis et collaborateurs les membres de Hotlegs… 10cc se distingue dans les années 70 par sa production hyper soignée et souvent majestueuse, sur un registre largement inspiré par les Beatles et les Beach Boys.

Ars Longa Vita Brevis
Les débuts de Nice avaient ressemblé à une guerre de position entre Keith Emerson et Davy O’List, chacun des deux musiciens se battant pour occuper le centre. Cette dualité trouvait parfois son équilibre, mais n’était pas viable à long terme. O’List part pendant la préparation de cet album. Emerson se retrouve donc avec la formule trio qu’il va désormais privilégier. Ce second album affine un projet artistique résolument inspiré par la musique classique. Sans le support d’un single, c’est un relatif échec commercial à l’époque.

Atomic Roooster
Formé par l’organiste Vincent Crane, avec Nick Graham à la basse et Carl Palmer à la batterie, Atomic Rooster appartient à l’époque héroïque du rock progressif. Un premier album ambitieux et diversifié. Mais la formation va subir aussitôt après un séïsme avec le départ de Nick Graham et celui de Carl Palmer… qui s’en va rejoindre ELP ! (note : le 3ème « o » dans le titre n’est pas une erreur de frappe, c’est bien le nom donné à cet album !)