progressive rock

The Cheerful Insanity of Giles, Giles & Fripp
Si l’on considère la suite de sa carrière (King Crimson et discographie solo), Robert Fripp apparaît plutôt comme un personnage très sérieux, voire austère. C’est pourtant sur le mode humoristique qu’il se fait d’abord connaître avec les frères Giles (Michael à la batterie, Peter à la Basse)… Jamais de scène et ce seul album étonnant, fantaisie pop originale et tranquillement délirante !

Songs for a Tailor
Jack Bruce, l’un des premiers virtuoses de la guitare basse, est aussi un remarquable compositeur. Après la séparation de Cream il ne va pas connaître la gloire médiatique de son copain Clapton, mais il va asseoir sa notoriété et gagner durablement le respect de tous. « Songs for a Taylor », avec sa tonalité originale, ses rythmiques pleines de surprises, est tout simplement une petite merveille !

Ummagumma
Enregistré pour partie en concert, ce double album est la première oeuvre maîtresse de l’après-Syd Barrett. Le groupe s’impose comme le premier spécialiste du rock spacial, grande originalité à l’époque. S’il débute avec la reprise d’Astronomy Domine, c’est bien un nouveau Pink Floyd qui est en train de naître, avec l’ascension de David Gilmour… Un disque de référence.

Egg
Dave Stewart (à ne pas confondre avec Dave A. Stewart d’Eurythmics) est une éminence de la « scène de Canterbury ». En 1967, il forme avec son copain d’école Steve Hillage le groupe « Uriel », qui prend le nom de « Egg » après le départ d’Hillage. Moins spectaculaire qu’Emerson Lake and Palmer le groupe est tout à fait du même calibre, mais ne s’impose pas vraiment. Stewart sera, peu de temps après, le clavier de deux autres groupes historiques : Hatfield and the North et National Health.

The Last Puff
Changement de personnel au sein du groupe qui recoit le renfort de membres du Grease Band (Chris Stainton, piano et Henry McCullouch, guitare et futur Wings)… Un très bon disque, à retenir ne serait-ce que pour la splendide et magistrale version de « I Am the Walrus » des Beatles qui ouvre l’album !

Camembert électrique
Premier album de Gong, groupe précurseur et fleuron indéboulonable du rock hexagonal… Daevid Allen, le leader australien de la formation, avait précédement fait partie de la première mouture de Soft Machine. Cet album « made in Limousin » est une parfaite réussite. De supers musiciens qui ne se prennent pas au sérieux pour deux sous. Et… cocorico : le camembert s’exporte très bien et vieillit parfaitement !

Baby James Harvest
Composé de très solides musiciens, avec une formule électro-acoustique aux accès souvent majestueux, Barclay James Harvest va distiller tout au long des années 70 (et plus) une musique infiniment plaisante. Son folk-rock british carré et fort bien produit va faire du groupe l’une de valeurs sûres – et discrètes – de la décénie.

Roxy Music
Avec Bowie, T. Rex ou Alice Cooper, Roxy Music appartient à la grande vague glam du début des années 70. Le groupe doit évidemment beaucoup aux fortes personnalités musicales de Bryan Ferry et Brian Eno, mais chaque musicien apporte ici sa pierre à un édifice qui tutoie la perfection. Longuement préparé, ce premier album fut enregistré en 15 jours… l’histoire raconte qu’il en fallu beaucoup plus pour réaliser la pochette !

Tubular Bells
Jeune prodige, Mike Oldfield est à peine sorti de l’adolescence lorsqu’il enregistre ce disque où il joue seul de pratiquement tous les instruments. Tubular bells sera la bande originale du film « L’exorciste », il est connu pour cela surtout : un peu dommage car le disque en soi est vraiment très bon !

The Butterfly Ball and the Grasshopper’s Feast
En 1973, le bassiste Roger Glover quitte Deep Purple à la suite de différents avec Richie Blackmore. Son premier projet personnel est, pour le moins, surprenant puisqu’il s’agit d’un disque pour enfants… hard rock (tout de même !), mais avec choeurs et grand orchestre. Il décroche alors la timbale avec « Love Is All », un énorme tube qu’on aurait pu croire – autre surprise – tout droit sorti du « Magical Mystery Tour » des Beatles !

Timewind
Klaus Schulze a été le premier batteur de Tangerine Dream avant d’entamer une longue carrière solo. Grand spécialiste de la musique planante et initiateur de la musique électronique (voire de l’ambient)… Timewind est, au milieu des années 70, l’album de la reconnaissance internationale.

ALAN PARSONS PROJECT
The Alan Parsons Project était un groupe de rock progressif britannique des années 1970.
Alan Parsons (ingénieur du son/producteur) et Eric Woolfson (auteur-compositeur, parolier et chanteur) se sont associés pour collaborer à de nombreux albums.
Woolfson a proposé le nom du groupe et a été fortement impliqué dans son art.
Alan Parsons est un musicien autodidacte qui a commencé sa carrière en tant que musicien de studio à l’âge de 17 ans, enregistrant des artistes comme Elton John, David Bowie, Alice Cooper et The Rolling Stones. Parsons a également travaillé comme ingénieur sur des albums pour les Beatles, Pink Floyd, Abba et The Hollies.
Certains albums célèbres de The Alan Parsons Project sont « Eye in the Sky », « I Robot », « Parsons a également un album solo intitulé « The Time Machine »