glam rock
A Beard of Stars
Steve Took vient de partir, remplacé par Mickey Finn… Mais le changement principal c’est que Marc Bolan électrifie sa guitare : si les trois premiers albums peuvent apparaître comme du T. Rex unplugged, « A Beard of Stars » se rapproche du son à venir. L’ensemble reste tout de même farouchement expérimental. La voix, les mélodies accrocheuses sont là, mais Bolan n’a pas encore atteint le dépouillement orchestral et la simplicité (l’évidence ?) des chansons qui feront le succès considérable de T. Rex.
New York Dolls
Entre Glam rock et hard, les New York Dolls font partie des figures marquantes de l’époque des « décadants » (avec Bowie première façon, Alice Cooper ou T.Rex). Ce premier album est résolument un grand disque !
Hunky Dory
Hunky Dory est le premier indispensable de Bowie. Album kaleidéoscopique flirtant avec divers courants de la pop, il contient les premier grands tubes : « Changes », « Oh! You Pretty Things » (avec Rick Wakeman de Yes au piano) ou le majestueux « Life on Mars? ». Bowie rend hommage à quelques uns de ses inspirateurs, Dylan, Andy Warhol, Neil Young (« Quicksand »).
Can the Can
Des guitares à la T. Rex, une voix puissante, Suzi Quatro est l’une des rares figures féminines du glam. Après de nombreux tubes (ici « 48 Crash » et « Can the Can ») dans la première moitié des années 70, sa popularité s’estompe ensuite. Mais l’image de la rockeuse bassiste, sa rock-n-roll attitude, marque évidemment quelques générations de chanteuses.
Electric Warrior
Marc Bolan avait fondé Tyranosorus Rex, un duo acoustique, au milieu des années 60. Il est à cet époque l’un des premiers auteur à s’intéresser à la magie et aux mythes médiévaux… En 1971, le groupe s’électrifie et devient « T. Rex » : Bolan a trouvé la formule et va aligner en très peu de temps les albums et les tubes, à commencer ici par « Mambo Sun », « Jeepster » et autre « Get it on ».
For Your Pleasure
Roxy Music est le groupe glamour par excellence (le mythe hollywoodien et les dandies à la vie fastueuse des années 50). Si Bryan Ferry signe quasiment tous les titres, la force du groupe dans cette première époque repose sur émulation tendue avec Eno : un rock conventionnel s’opposant à une furieuse tendance progressiste. Le résultat est splendide… for OUR pleasure !
The Rise and Fall of Ziggy Stardust
Sacré « meilleur disque de la année » , Ziggy Stardust raconte l’histoire d’une rock star débarquée d’un autre monde. Bowie s’inspire de Vince Taylor (le plus « scandaleux » des pionniers du rock-n-roll !) et de « 2001 Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick. Toujours accompagné de son fidèle guitariste Mike Ronson, Bowie réalise un sommet du glam… un album parfait !
Stranded
En 73, Eno quitte le groupe. Bryan Ferry enregistre son premier album solo… on pense que le groupe est fini. Il n’en est rien, puisqu’au mois de septembre sort ce nouveau très grand album. Bryan Ferry y livre quelqu’uns de ses plus beaux titres : « Serenade », « A Song for Europe », « Mother of Pearl », « Sunset ».
Glitter
Du glam pur jus… « glitter » (brillant) était l’autre expression pour désigner le glam rock. Gary Glitter va pousser le genre jusqu’à ses extrêmes, sa caricature. Mais avec un succès populaire et commercial considérable : « Rock & Roll » est un tube énorme, impossible d’y échapper ! La réussite artistique est sans doute plus discutable, mais… nous n’allons pas discuter !
Raw Power
Remis en selle par David Bowie, grand amateur des excenticités les plus déjantées, Iggy Pop bat le rappel des troupes et entre en studio pour l’enregistrement de ce « Raw Power » à la brutalité incandescente… Un disque totalement culte pour les amateurs du genre.
All the Young Dudes
Alors que Mott The Hoople est au bord de la séparation, Bowie lui offre le hit « All the Young Dudes » et produit le très glam album du même nom (sans doute le meilleur album du groupe, avec « Mott »). Le disque est adopté par la communauté gay pour laquelle il deviendra un grand classique.
Tanx
Un T. Rex de plus, aussi excellent que sans surprise… On sent pourtant quelques diffultés à dépasser son propre genre. Quatre ans plus tard, après s’être plus ou moins retiré de la scène musicale pour afficher des véléités cinématographiques, Marc Bolan trouvera la mort dans un accident de voiture, laissant toutefois une profonde empreinte sur les musiciens de plusieurs générations.