folk rock
Electrification du style folk. Les Byrds donnent le ton au début des années 60 avec leurs reprises orchestrées des chansons de Dylan.
Le folk rock devient un courant majeur de la décénie avec des groupes comme Buffalo Springfield ou Simon And Garfunkel.

Wednesday Morning, 3 am
Avec seulement quelques albums, le célèbre duo new-yorkais va marquer la jeunesse étudiante des années soixante avec une musique “intelligente”. Il fait partie des inventeurs du folk rock qui sera un courant majeur de la décennie. Cet album contient une première version de “The Sound Of Silence”, titre emblématique et tube éternel !

Fifth Dimension
Pour la première fois un album des Byrds ne contient aucune chanson de Bob Dylan ! On est en pleine période psychédélique (la 5ème dimension ?) et le disque s’en fait évidemment l’écho au niveau des textes comme celui des audaces sonores. On note ici l’influence grandissante de David Crosby (futur “Crosby” du “Crosby Stills and Nash” !)

Electric Music for the Mind and Body
Country Joe McDonald a le sens de la formule : le titre de cet album est un véritable programme du psychédélisme ! Il faut dire qu’il est un leader évident, très engagé politiquement. Chanteur de folk rock au départ, il se distingue dans les années 60 avec l’électrique (et très électrisé !) Fish, et ce détonnant premier album.
Country Joe and the Fish était un groupe de rock psychédélique américain formé à Berkeley, Californie en 1965. Le groupe avait un catalogue de six albums, ils sont : Electric Music for the Mind and Body (1967), I-Feel-Like-I’ m-Fixin’-to-Die/Fish Cheer (1968), Here We Are Again (1969), Memories of West Marin (1970), Together Again (1973) et Close to Home (1980).
Le premier album du groupe est Electric Music for the Mind and Body, qui est sorti en 1967. L’album a été caractérisé comme un croisement entre le folk rock, la musique country, le rock psychédélique et le blues.

Chelsea Girl
C’est Christa Paffgen alias Nico rebaptisée à cause d’un amant français et poète au tout début des 60’s. Nico, mannequin de prestige telle qu’on la voit dans la Dolce Vita de Fellini, juste avant le single sur Immediate “I’m not sayin” et la B side “Last mile” écrite, produite et jouée par Jimmy Page et l’amant de passage Brian Jones. Encore très loin du caractère austère et désolé de “Marble Index” et “Desertshore”, les albums de la dérive. Chroniqué par Fred Weber

Traffic
Dave Mason, qui avait quitté le groupe quelques mois plus tôt, réintègre ici Traffic. Il livre quelques uns des meilleurs titres qu’il ait jamais signés. Et cet album éponyme de 1968 va devenir un chef-d’oeuvre légendaire !… Au delà du parfait équilibre entre la pop folky de Mason et le groove de Winwood, chaque membre du groupe apporte sa touche, pour une étonnante richesse et densité musicale.

Illuminations
Avec “Illuminations”, Buffy Sainte-Marie réalise une étonnante prouesse artistique avec une intégration parfaite de sa voix-vibrato à l’ensemble de l’orchestration, véritable intrument parmi les autres. Le style reste très folk, mais la méthode fera école bien au delà.

Ladies Of The Canyon
Souvent considérée comme une sorte de Dylan au féminin, Joni Mitchell est une artiste majeure de la scène américaine. Sa discographie est considérable et variée, mais toujours de qualité exceptionnelle. “Ladies of the canyon” contient notamment deux gros succès “Woodstock” et “Big yellow taxi”.

America
Formé à Londres à la fin des années 60 (sous le nom nom de “Daze”), le groupe America ne compte en fait que deux américains sur trois. Le trio, très inspiré par le folk rock des Crosby, Stills & Nash ou Eagles, décroche un énorme succès avec le hit international “A Horse With No Name”. Mais l’ensemble de l’album est excellent, tout en finesse et avec des textures essentiellement acoustiques.

Coat of Many Colors
La barbie de la country music, icône des conducteurs de trucks américains, anime dans les années 60 un show télévisé. Elle assume parfaitement sa blondeur sexy, ses formes avantageuses et affiche une candeur malicieusement feinte. Elle aligne les hits aux USA. Ses albums – vocalement et musicalement remarquables – finissent par séduire un assez large public pop… celui-ci, entre autres, est particulièrement brillant.

Stephen Stills and Manassas
On le savait déjà, Steve Stills (Buffalo Springfield, C.S.N & Y) est un grand bonhomme ! Après deux albums solos magnifiques, il revient à une formule de groupe en fondant Manassas avec Chris Hillman (ex-Byrds). Dans le style folk-blues-country-rock, Ce premier album (un double) est une merveille absolue !

Verities & Balderdash
Disparu en 1981, Harry Chapin n’emportera jamais l’adhésion de la critique qui lui trouve trop conventionnel, moraliste et sentimental. Ce folk singer new yorkais va malgré tout conquérir un joli carré de fans, notamment aux USA. “Verities & Balderdash”, l’une de ses réussites, dans un style proche de Cat Stevens, comprend le célèbre hit “Cat’s in the Cradle”.

Hejira
A la façon de Paul Simon, Peter Gabriel ou Sting plus tard, Joni Mitchell enrichit son univers musical de colorations multiculturelles (“The Jungle Line” de son précédent album). Elle passe aussi du folk au jazz avec étonnante facilité. A noter ici les remarquables lignes de basse fretless de Jaco Pastorius (Weather Report).