folk rock
Electrification du style folk. Les Byrds donnent le ton au début des années 60 avec leurs reprises orchestrées des chansons de Dylan.
Le folk rock devient un courant majeur de la décénie avec des groupes comme Buffalo Springfield ou Simon And Garfunkel.
Alvin LEE
Alvin LEE est un guitariste anglais de rock et de blues né à Londres en 1936. Il a été classé parmi les 100 plus grands guitaristes de tous les temps par le magazine Rolling Stone.
Il a commencé à jouer de la guitare à l’âge de six ans, après que son père lui ait acheté une guitare acoustique d’occasion. Son premier concert était avec sa sœur, chantant pour leur grand-mère à l’occasion de son 75e anniversaire.
La musique d’Alvin est souvent classée dans la catégorie « blues », mais il préfère s’appeler un « chanteur folk qui joue du blues ». Il est également connu pour jouer avec une seule main, ayant perdu l’usage de son droit en raison de lésions nerveuses à la suite d’une opération en 1998.
Surf City
Le cliché des garçons bronzés et de la vie californienne facile prête à sourire, mais Jan & Dean, en popularisant la surf music avant les Beach Boys (en collaboration toutefois avec Brian Wilson), marque réellement, dès 1958, la transition du rock-n-roll vers la pop. On peut aussi relever qu’à une époque où le single est roi, le tour d’horizon des villes américaines proposé par cet album est une innovation… Premier ancêtre identifié de l’album concept ?!…
Parsley, Sage, Rosemary and Thyme
Ce troisième album est peut-être celui de la maturité, marqué par des titres splendides comme « Scarborough Fair/canticle », « Homeward Bound », « The 59th Street Bridge Song (feelin’ Groovy) » ou encore « For Emily, Whenever I May Find Her »
Forever Changes
Sans avoir fait un véritable « carton » à sa sortie, cet album est devenu avec le temps un grand classique, très régulièrement cité comme l’un des grands moments de l’histoire du rock. Il faut dire que rien n’est tape à l’oeil ici, tout est subtilité discrète… un génie musical qui se révèle au fil des écoutes : allez, disons… à la deuxième !
Astral Weeks
A la façon d’un Dylan, d’un Lennon ou d’un Lou Reed, le leader des Them est une éminence incontournable du rock. Immensément respecté, il va tracer un parcours loin de toute médiatisation. Artiste profond, parfois difficile… Il livre avec « Astral Weeks » un essentiel des années 60, un album tranquille considéré comme l’un des plus importants de toute l’histoire du rock.
It’s a Beautiful Day
Sous sa mémorable pochette rétro, Le violoniste David LaFlamme et son groupe envoient une superbe carte postale musicale californienne au reste du monde. Une approche progressive qui tranche assez avec la production habituelle de la baie de San Francisco. David LaFlamme, né à Salt Lake City, était depuis 1962 sur la West Coast, où il « jamait », avant la formation de It’s a Beautlful Day, avec Janis Joplin ou Jerry Garcia.
American Woman
« American Woman » est le plus gros succès commercial des Guess Who. Mais l’album de la consécration sera aussi le dernier avec la formation d’origine, puisque Randy Bachman quitte le groupe tandis que la chanson-titre est encore n°1 des charts. Pour la petite histoire, ce tube, « American Woman », est né sur scène lors d’une improvisation où le chant plagiait Robert Plant joutant avec la guitare fuzz caractéristique de Bachman !
Stephen Stills
Stephen Stills est dans une période de réussite exceptionnelle, avec CSN&Y;, avec Manassas, en solo… et cet album est une pure merveille. David Crosby et Graham Nash sont du voyage (ainsi que Fuzzy Samuels et Dallas Taylor). Mais on trouve ici aussi John Sebastian, et deux des plus illustres guest stars que l’on puisse imaginer : Eric Clapton et Jimi Hendrix !… un album historique et légendaire, véritable pièce d’anthologie !
Blue
Joni Mitchell confirme avec « Blue » la révélation qu’avait été pour beaucoup la parution de son précédent album. C’est un sommet de sensibilité, d’intelligence et de finesse. L’utilisation du dulcimer est une petite originalité, elle annonce le goût pour les expérimentations qui caractérisera une bonne partie de son futur itinéraire. Steve Stills tient ici la basse, et quelques guitares avec James Taylor.
Europe ’72
Un disque live marathon (triple album vinyl à l’origine) à l’image des concerts fleuves auquels le groupe avait habitué ses fans. On appréhende un peu de la sorte la magie envoûtante du Dead sur scène. Dans le registre des disques en public, un monument !
Stealers Wheel
Bien qu’il s’agisse d’un groupe, Stealers Wheel se résume essentiellement à un duo stable autour duquel les musiciens vont évoluer. Les deux piliers en question se nomment Joe Egan et Gerry Rafferty (ex-Humblebums). Sous sa pochette bien mémorisable à l’époque, ce premier album éponyme contient le hit « Stuck in the Middle ». Perçu d’abord comme une alternative anglaise des Crosby, Stills & Nash, Stealers Wheel ne confirmera pas vraiment, mais Rafferty renouera avec le succès quelques années après, en solo.
Amigo
Après que l’album de Woodstock ait offert une audience mondiale à son « Coming To Los Ageles », Arlo Guthrie poursuit une carrière relativement discrète dont Amigo reste le sommet discographique. Une belle collection de chansons tour à tour passionnées, touchantes et humoristiques.