songwriter
Bringing It All Back Home
L’album qui sort sous le titre « Bringing It All Back Home » en Mars 1965, débute par un incroyable choc : « Subterranean Homesick Blues » un morceau à la Chuck Berry. Toute la première face est électrique et la deuxième est enregistrée avec un Bob Dylan seul avec sa guitare sèche et son harmonica. Nombre de ses fans accusent desormais Dylan d’avoir renié son amour du peuple, d’être devenu une Pop Star vaniteuse vendue à l’argent…
I Stand Alone
Premier album solo et premier chef d’oeuvre de l’ex-organiste de Dylan, ex-Blues Project, ex-Blood Sweat & Tears… « I Stand Alone » est non seulement une merveille Pop mais également une espèce de collage fascinant, comme si Zappa et les Beatles avaient décidé de faire un disque ensemble. En plus, il contient une version de « One » de Harry Nilsson, l’une des plus belles chansons du monde.
Ladies Of The Canyon
Souvent considérée comme une sorte de Dylan au féminin, Joni Mitchell est une artiste majeure de la scène américaine. Sa discographie est considérable et variée, mais toujours de qualité exceptionnelle. « Ladies of the canyon » contient notamment deux gros succès « Woodstock » et « Big yellow taxi ».
Greetings from L.A.
En 1972, « Greetings from L.A » rompt deux ans de silence forcé et consterne sa poignée de fans : Tim Buckley essaie de faire plus « accessible » ! Maintenant un groupe électrique musclé l’accompagne pour une volée de titres Soul-Blues-Gospel-Boogie-Latino-Rock qui déménagent et vocifèreent, avec moins de délire qu’avant, mais plus de Swing ! En fait le disque n’a rien de commercial avec ses chansons bien trop longues pour les radios. Mais à la réécoute, on se demande si un rockeur blanc a jamais réussi un album aussi profondément Soul…
Walls and bridges
Curieusement, ce bon « Walls and bridges » est un peu passé à la trappe dans les diverses compilations et rétrospectives. Une production très soignée où les cuivres, omniprésents, apportent une coloration plutôt inhabituelle. Lennon, brouillé avec Yoko, s’est exilé en Californie. Il y retrouve des amis, collabore avec Harry Nilsson… et fait la fête avec Elton John !
Fork in the Road
Neil Young est aussi légendaire que Bob Dylan – et ils devraient tous les deux être reconnus pour leur contribution à la voie du progrès créatif. Il n’y a pas de meilleur moyen de montrer votre appréciation pour eux qu’en achetant leurs nouveaux albums (qui sortiront plus tard cette année).
Alors que le 12e album studio de Neil Diamond était consacré à sa voiture écologique, je dois dire que je ne suis pas un grand fan. Je pense… Ce qu’on veut savoir , c’est s’ils vont bien ces monuments de la musique rock.
Réponse : « oui » (« ça roule »… oups, un peu lourd là !). Après 40 ans de carrière, « Fork in the Road » est un album plutôt touchant et pas du tout baveux… Bon voyage encore Mr Young !
Highway 61 revisited
L’album de la « transition » : trahison pour les fans de la première heure, Dylan électrifie sa guitare ! (plus précisément, il confie cela à un invité de marque : Mike Bloomfield)… Il enregistre aussi accompagné de musiciens. Avec la chanson « Like a rolling stone » il créé un hymne (un de plus à son actif) de la jeunesse des années soixante.
Aerial Ballet
Réalisé avec de gros moyens et une production luxueuse (signée par Rick Jarrard, producteur du « Surrealistic Pillow » de Jefferson Airplane), le second album d’Harry Nilsson propose quelques jolies ballades avec des textes fins. Il est dominé par deux pièces d’anthologie : « Everybody’s Talkin' » de Fred Neil, dont il fait un tube majeur des années 60 (musique du film « Macadam cowboy »), et « One » qui reste définitivement comme l’un de ses plus beaux titres.
12 Songs
Au début des années 1970, Randy Newman avec Harry Nilsson, sont parmis les plus grands écrivans musicaux pop américain.
« 12 Songs » sont toutes des chansons plutôt calmes. L’album a été enregistré avec une poignée d’amis, dont Ry Cooder, Gene Parsons et Jim Gordon.
Naturally
J.J. Cale est un atypique du rock américain, une sorte de vagabond de la pop, unanimement reconnu par ses paires. Entre blues et folk-rock il va égrenner ses albums simples et de grande qualité, avec une modestie et une discrètion totale. « Naturally » sort alors que Clapton a déjà repris et popularisé largement « After Midnight ».
Court and Spark
Le chef d’oeuvre pop-folk-rock de Joni Mitchell !… A la différence de l’orchestration discrète qui caractérisait ses précédentes productions, elle est ici magistralement accompagnée. On retrouve notamment dans la distribution ses amis David Crosby et Graham Nash. « Court and Spark » est, de façon totalement justifié, un véritable best seller.
The Freewheelin´ Bob Dylan
Avec Dylan va naître le rock pensant !… jusque-là les chansons (rock-n-roll ou premiers Beatles) ne disaient que des « banalités ». Dylan s’inscrit dans la continuité du protest song nord américain (Pete Seeger, Woody Guthrie…). Cet album a été tout d’abord un peu raillé par les adeptes du genre qui y voyaient une récupération commerciale. La chanson « Blowin’ in the wind » va devenir une sorte d’hymne pour la jeunesse des années 60.