folk

What We Did On Our Holidays
Fairport Convention, légendaire groupe de folk rock anglais (équivalent des Byrds, Lovin’ Spoonfull ou Buffalo américains) sortira 4 albums en 1969 (!), dont ce monumental « What We Did On Our Holidays ». Un début très brillant pour une carrière à la longévité extraordinaire.

Highway 61 revisited
L’album de la « transition » : trahison pour les fans de la première heure, Dylan électrifie sa guitare ! (plus précisément, il confie cela à un invité de marque : Mike Bloomfield)… Il enregistre aussi accompagné de musiciens. Avec la chanson « Like a rolling stone » il créé un hymne (un de plus à son actif) de la jeunesse des années soixante.

Liege and Lief
Il est quasiment impossible de faire un tri dans l’abondante discographie de Fairport, car rien n’est à jeter ! tout est bon. En gardant son identité, la formation va voir, au fil des ans, un défilé de tout ce que l’Angleterre connaît de mieux comme chanteurs/chanteuses et musiciens de folk !

Bleecker & MacDougal
Fred Neil – bien qu’un peu oublié aujourd’hui – est un artiste déterminant issu du cercle de Greenwich Village. Initiateur, dès le début des années 60, d’une certaine fusion entre blues et folk qui sera bientôt le terrain de prédilection de Bob Dylan, il compte parmi ses admirateurs précosses Stephen Stills et David Crosby, John Sebastian (qui tient ici l’harmonica) et Les membres de Jefferson Airplane qui feront par exemple de « Other Side of This Life » l’un des titres phare de leurs concerts.

Basket of Light
Glokenspiel, sitar indien et contre-basse donnent à cet album une coloration particulière. Si Pentangle puise son inspiration, – et une large partie de son répertoire – dans la musique traditionnelle, le groupe a surtout une démarche progressive dont ce « Basket of Light » est pleinement représentatif… Il ne manque pas non plus d’audace avec une reprise de Phil Spector écrite pour un girls group (« Sally Go Round the Roses ») !

I Ain’t Marching Anymore
Tandis que Dylan va s’éloigner assez rapidement du protest song, Phil Ochs demeure l’une des figures marquantes de la contestation aux USA. Acerbe, ironique et lucide (sa formation de journaliste ?), il est un visionnaire auquel les Clash rendront hommage. Sa lutte contre la guerre du Vietnam est historique : « C’est toujours les vieux qui décident des guerres et les jeunes qui s’y font tuer » (« I Ain’t Marching Anymore »).

Illuminations
Avec « Illuminations », Buffy Sainte-Marie réalise une étonnante prouesse artistique avec une intégration parfaite de sa voix-vibrato à l’ensemble de l’orchestration, véritable intrument parmi les autres. Le style reste très folk, mais la méthode fera école bien au delà.

John Renbourn
Virtuose du finger picking, John Renbourn est un pionnier du british folk. Il sera plus tard l’un des fondateurs du groupe Pentangle. Mais ce premier album éponyme impose un style original qui relève plus du blues acoustique américain d’avant-guerre (Robert Johnson, Big Bill Broonzy…) que de la tradition musicale européenne. Dépouillé, une voix, une guitare, c’est là typiquement le genre d’album qu’on appréciera aussi en version… tablatures !

Our Mother the Mountain
En près de 30 ans de carrière, Townes Van Zandt ne décrochera aucun hit personnel (certains de ses titres le seront avec des reprises). Le chanteur mélancolique, introspectif, n’en devient pas moins un acteur historique du country folk américain, considéré par beaucoup comme l’un des plus doués de sa génération. « Our Mother the Mountain » est le second album de sa période prolifique (68/72), la suite sera plus erratique… et Van Zandt disparaîtra prématurément en 1997 à l’âge de 52 ans.

Walk Right In
Au printemps 1963, Gus Cannon, émérite vétéran du country blues, prend le chemin des studios avec son banjo pour enregistrer son premier album, il a alors 79 ans (né en 1883 !)… Mi-parlé, mi-chanté, l’album est une émission de radio à lui tout seul ! Au beau milieu d’un répertoire de tradionnels, Cannon hasarde l’une de ses compositions : « Walk Right In ». Reprise un nombre incalculable de fois, ce sera l’un des premiers grands tubes de l’ère pop-rock !

Just Another Diamond Day
Histoire : à la fin des années 60, la belle Vashti Bunyan quitte Londres pour le nord de l’Ecosse à bord d’une roulotte et accompagnée de quelques chiens. C’est ce long voyage vers la paix et l’épure que raconte cet Unique Album somptueusement arrangé par Robert Kirby (Nick Drake) et dorloté par des amis de Fairport Convention ou du Incredible String Band. Un bijou d’une délicatesse infinie… A posséder absolument !

The Freewheelin´ Bob Dylan
Avec Dylan va naître le rock pensant !… jusque-là les chansons (rock-n-roll ou premiers Beatles) ne disaient que des « banalités ». Dylan s’inscrit dans la continuité du protest song nord américain (Pete Seeger, Woody Guthrie…). Cet album a été tout d’abord un peu raillé par les adeptes du genre qui y voyaient une récupération commerciale. La chanson « Blowin’ in the wind » va devenir une sorte d’hymne pour la jeunesse des années 60.