soft rock

Astral Weeks
A la façon d’un Dylan, d’un Lennon ou d’un Lou Reed, le leader des Them est une éminence incontournable du rock. Immensément respecté, il va tracer un parcours loin de toute médiatisation. Artiste profond, parfois difficile… Il livre avec « Astral Weeks » un essentiel des années 60, un album tranquille considéré comme l’un des plus importants de toute l’histoire du rock.

Sweet Baby James
James Taylor est le premier artiste à être « signé » chez Apple la maison de disques des Beatles. Il avait réalisé un excellent premier album dès 1968. Son style de douces chansons folk va faire école. Il connaît avec « Sweet Baby James » une sorte de couronnement international grâce à « Fire and Rain », un hit mondial.

Jackson Browne
Jackson Browne est l’un des grands chanteurs américains de folk rock des années 70. Il exerce une influence comparable à celle de James Taylor ou de Joni Mitchell. Né en Allemagne, installé aux USA, il arrive à New York en 67 et se lie à Greenwich Village avec Tim Buckley et Nico. Ce premier album éponyme le révèle comme un song-writer sensible et clairvoyant. « Doctor My Eyes » est le principal succès du disque.

Late for the Sky
Jackson Browne va devenir l’un des auteurs-compositeurs les plus sollicités. Il noue par ailleurs un immense réseau de relations avec les artistes les plus divers. Il travaille pour lui aussi ! et Late for the Sky, extrêmemnt consistant, est le sommet de son début de carrière.

Year of the Cat
Né à Glasgow, Al Stewart débute sa carrière dans la mouvance folk londonienne. Avec une finesse et un sens mélodiques évidents, il impose en 76 « Year Of The Cat » (après l’excellent « Modern Times ») comme un grand standard pop-rock de la décénie.

Nazz
Formé en 67 à Philadelphia aux USA, séparé en 69, The Nazz est une sorte de réplique américaine des groupes anglais les plus en vogue : Who, Beatles, Cream… Si Todd Rundgren se distingue (à la guitare entre autre), le groupe ne réussira jamais à s’imposer vraiment. Reste trois albums excellents, et un brillant début de carrière pour Rundgren, qui s’affirmera plus tard comme l’un des plus fameux producteurs du rock.

America
Formé à Londres à la fin des années 60 (sous le nom nom de « Daze »), le groupe America ne compte en fait que deux américains sur trois. Le trio, très inspiré par le folk rock des Crosby, Stills & Nash ou Eagles, décroche un énorme succès avec le hit international « A Horse With No Name ». Mais l’ensemble de l’album est excellent, tout en finesse et avec des textures essentiellement acoustiques.

Honky Chateau
Extrêmement brillant, diversifié, Honky Chateau (enregistré en France au Château d’Hérouville) est l’un des sommets pop-rock du début des années 70. Elton John, qui s’est forgé un look vestimentaire excentrique, jouit alors d’une popularité considérable.

Fear
Où l’on se rend compte que le Velvet Underground ce n’était pas Lou Reed seulement !… Brian Eno, Phil Manzanera (guitare) et Andy MacKay (sax) de Roxy Music viennent apporter un précieux concours. Les mélodies et les rythmes hypnotiques donnent à ce disque une tonalité très avant-gardiste…. du grand art en tous cas !

A Night on the Town
Rod Stewart quitte officiellement les Faces en 76 (Ron Wood, lui, rejoint les Stones). Il assume désormais pleinement un statut de super star. A Night on the Town est un album où il s’implique profondément. C’est, dans le droit fil d’Atlantic Crossing, un album typiquement américain… même s’il choisit Renoir et « Le Moulin de la Galette » pour en orner la jaquette !

Eli and the Thirteenth Confession
Introvertie, trop originale pour son époque – surtout pour le Festival Monterey Pop de 67 où elle se fait copieusement jeter – Laura Nyro garde le cap et affirme sa forte personnalité artistique. Une voix splendide et un style inclassable, entre rhythm-n-blues et jazz rock (Blood Sweat and Tears fera un tube de son « And When I die »)… Les titres de cet album seront repris par de très nombreux artistes.

Chicago III
Troisième album en trois ans, troisième triple… et troisième indispensable ! Chicago ajoute comme jamais à sa fusion jazz-rock un funk redoutable… Les voix, les orchestrations, la prodigieuse guitare de terry Kath, tout ici respire la perfection !