soft rock
Headquarters
Ça ressemble aux Beach Boys, ça ressemble aux Beatles (c’est fait pour), mais c’est si bien fait et les Monkees font un effort évident pour prendre en main leur destin artistique… En cette année 67, ils apportent à l’histoire un contribution non négligeable : au retour d’une tournée triomphale en Angleterre, ils ramènenent de Londres aux USA, dans leurs bagages, un certain… Jimi Hendrix !
Moondance
Avec ce brillant « Moondance », son deuxième chef-d’oeuvre absolu, Van Morrison remporte, en plus de l’adhésion habituelle de tous les amateurs de rock éclairés (!), un premier véritable succès commercial. Une orchestration plus étoffée que sur « Astral Weeks », mais la même formule folk-rock enrichie d’une rythmique jazz, parfois légèrement funky… le tout servant une délicate poésie mystique.
Mud Slide Slim and the Blue Horizon
Nouvelle réussite pour le grand gaillard paisible, portée cette fois par le succès du touchant « You’ve got a friend » écrit par Carole King. James Taylor aura marqué le début des années 70 et va, tout au long de sa carrière, multiplier les collaborations (Carly Simon, David Crosby, Graham Nash, Neil Young, Steve Winwood,…)
It’s Too Late to Stop Now
Véritable point d’orgue d’une carrière qui est encore loin d’être achevée, ce double album live est un grand moment. Van Morrison n’est pas seulement un remarquable « songwriter », mais aussi un fameux artiste de scène. Il rend ici hommage aux grands maîtres de la soul (Ray Charles entre autres), et cite les « Them » : « Here Comes the Night » et… « Gloria » !
Bat out of Hell
Marvin Lee Aday, alias Meat Loaf (« tas de viande », un surnom donné à ce chanteur texan de 150 kg), est surtout connu pour le succès de cet album au contenu humoristique. Une production impeccable signée Todd Rundgren… une bien belle voix, dans un contexte musical allant d’une pop-hard soignée et des ballades très soft.
Take a Picture
Sorti en 68 dans l’indifférence générale, « Take a Picture » est le type même de l’album soft rock devenu culte 30 ans plus tard. Issue du jazz, la jeune Margo craque un beau jour sur « Pet Sounds » des Beach Boys. Là, sa vie va en être bouleversée. Elle s’oriente alors vers la pop et ses talents innés de songwriter l’amènent rapidement à créer la douzaine de chansons qui allait constituer l’essentiel de son album. Chroniqué par Fred Weber
John Phillips (John, The Wolf King of L.A.)
John Phillips est l’un des plus fameux songwriters américain des années 60. Eminence de la scène hippie californienne, il se fait connaître pour son travail au sein des Mama’s and Papa’s. Il est aussi le compositeur du célèbre « San Francisco » pour son ami Scott McKenzie. Son premier album solo, après la séparation des Mamas en 69, est plutôt bon et bien connu. Phillips y bataille en studio pour faire sonner une voix dont il n’est pas satisfait.
Homecoming
Le second album d’America, plus abouti, confirme toutes les promesses du premier et constitue quasiment un indispensable pour tout amateur de folk/soft rock du début des années 70. Il connaît à l’époque une succès considérable avec deux nouveaux tubes (moins illustrement mémorable certainement que « A Horse With No Name ») : « Ventura Highway » et « Don’t Cross The River ». Le groupe poursuivra ensuite une très honnête carrière qui se déroule jusqu’à nos jours.
There goes rhymin´ Simon
Un album magnifiquement réalisé, plein de finesse et de sensibilité. Tout en introduisant beaucoup de diversités (coloration jazzy, folk ou latino) Paul Simon réussit à garder une unité de ton étonnante… tout est bon, rien à jeter : à déguster calmement au coin du feu pendant les longues soirées d’hiver !
Silk Degrees
« Silk Degrees » est (avec « Slow Dancer ») la grande réussite commerciale de Boz Scaggs dans les années 70 : 5 millions d’exemplaires vendus. Toujours soul, il retrouve une approche nettement plus pop-rock avec certains titres de cet album : « Lido Shuffle », et dans une moindre mesure « Georgia » et « What Can I Say ».
Astral Weeks
A la façon d’un Dylan, d’un Lennon ou d’un Lou Reed, le leader des Them est une éminence incontournable du rock. Immensément respecté, il va tracer un parcours loin de toute médiatisation. Artiste profond, parfois difficile… Il livre avec « Astral Weeks » un essentiel des années 60, un album tranquille considéré comme l’un des plus importants de toute l’histoire du rock.
Sweet Baby James
James Taylor est le premier artiste à être « signé » chez Apple la maison de disques des Beatles. Il avait réalisé un excellent premier album dès 1968. Son style de douces chansons folk va faire école. Il connaît avec « Sweet Baby James » une sorte de couronnement international grâce à « Fire and Rain », un hit mondial.