pop
Pop, pour popular…
un bon équivalent francophone pourrait être « la chanson ».
Cela vise, en effet, essentiellement les morceaux chantés, mélodieux et construits sur le mode couplet/refrain ou, du moins, sur la répétitions de sections précises.

The Zombies
Les Zombies, assez largement oubliés aujourd’hui, font partie de toutes les bonnes compilations des années 60. Avec leur pop typiquement britanique, ils sont l’un des seuls groupes à rivaliser vraiment avec les Beatles sur le plan mélodique. Malgré leurs premiers succès précoces, « She’s Not There » et « Tell Her No », la carrière ne va pas suivre… les Zombies, groupe maudit ?!

Between the Buttons
« Between The Buttons » est un album à part dans la discographie des Rolling Stones, le virage psychédélique qui amènera « Their Satanic Majesties ». La marque de Brian Jones sur les arrangements est très forte. L’ensemble est très (trop ?) éclectique, on sent les Stones qui se cherchent, influencés par le style des Kinks, des Beatles, voire de Bob Dylan…. Quelques perles éternelles pourtant : « Let’s Spend The Night Together », « Ruby Tuesday » !

Build Up
Ce disque, juste aprés son premier clash avec Os Mutantes ex-O’Seis, ce groupe tuant découvert par Ronnie Von, (le Jim Morrisson brésilien et aussi talentueux, également petit ami de miss Rita), ce disque donc, en 1970, son premier en solo est le meilleur sans ambiguité aucune… Chroniqué par Fred Weber

Introducing the Beau Brummels
Les Beau Brummels, formés à San Francisco autour du guitariste Ron Elliott et du chanteur Sal Valentino, sont aux USA la première réplique historique à la British Invasion. « Laugh, Laugh » et « Just a Little » sont des succès, mais le groupe peine à s’imposer vraiment et se fait doubler sur son territoire par les Byrds. Il cesse d’exister en 1968 et sera redécouvert et salué unanimement après la sortie d’un coffret 3 CD… en 1996 !

Matthew & Son
Né « Steven Demetre Georgiou », d’un père grec et d’une mère suédoise, Cat Stevens est à peine âgé de 18 ans lorsqu’il enregistre ce premier album, précédé par plusieurs singles qui grimpent dans les charts anglais (« Matthew & Son » est n°2 en janvier 67). Richement orchestré, ce n’est pas encore le son dépouillé qu’on lui connaîtra. Le chanteur contracte l’année suivante une tuberculose qui l’écarte de la scène et l’amène à totalement reconsidérer sa démarche artistique.

McCartney
Si ce n’était pas McCartney on ne parlerait sans doute pas de cet album, mais on doit tellement à ce grand monsieur !… Et puis, si bon nombre de titres ressemblent à des maquettes ou sonnent comme de la musique de supermarché, il y a tout de même sur ce premier disque solo la griffe incomparable de l’ex-Beales sur des titres comme « Every Night », « Junk », « Teddy Boy » et surtout le superbe « Maybe I’m Amazed ».

You’ve Lost That Lovin Feelin’
Les « frères vertueux » (Bill Medley et Bobby Hatfield) ne sont pas frères (et vertueux… à voir :-). Fans de Ray Charles, ils sont parmi les premiers blancs à faire de la soul. C’est avec eux que l’on invente l’expression « blue-eyed soul ». Ils ne se distinguent pas seulement comme pionniers, mais aussi par leurs remarquables qualités vocales. Cet album, produit par Phil Spector, est un grand classique de la pop-soul.

The Doughnuts in Granny’s Greenhouse
Apprécié pour son humour délirant par les Beatles, Bonzo Dog Band apparaît dans le film « Magical Mystery Tour ». Ces « Mothers of Invention anglais », pour leur goût de la satire et de la parodie, proposent ici leur sommet discographique. Le groupe disparaîtra au début des années 70… Neil Innes se lancera plus tard dans un (génial) pastiche des Beatles avec les Rutles, et l’on retrouve, très accessoirement, Vic Stanshall comme le « grandstanding narrator » du « Tubular Bells » de Mike Oldfield !
L’album est rempli de blagues astucieuses à la Monty Python et de paroles humoristiques que même le plus grand détracteur de la musique pop trouvera irrésistible. Le son est léger et entraînant, avec juste un soupçon de psychédélisme. C’est l’un de ces albums que vous aurez toujours en boucle dans votre lecteur de CD. C’est de la musique pop-rock anglaise de qualité pure.

Ladies Of The Canyon
Souvent considérée comme une sorte de Dylan au féminin, Joni Mitchell est une artiste majeure de la scène américaine. Sa discographie est considérable et variée, mais toujours de qualité exceptionnelle. « Ladies of the canyon » contient notamment deux gros succès « Woodstock » et « Big yellow taxi ».

Take It Easy with the Walker Brothers
Les Walker Brothers ne sont pas frères et aucun d’eux ne s’appelle Walker ! Le groupe va connaître un succès considérable en Angleterre au milieu des années 60 avec une série de tubes mélancoliques et richement orchestrés, à commencer par « Make It Easy on Yourself ». Il est à cette époque un habitué du célèbre show télé moods « Ready Steady, Go ». Les Walker Brothers se séparent en 1967 pour se reformer brièvement au milieu des années 70, sans succès.

The Songs of Leonard Cohen
En 1966, Leonard Cohen, poète écrivain frustré de ne pas pouvoir vivre de sa passion, décide de changer de vie. Lui qui a toujours chanté et joué de la guitare, envisage pour la première fois, à 32 ans, de composer des chansons pour gagner de l’argent. Il se rend à l’East Village de New York, et enregistre ce premier LP. Ses compositions, sa voix lugubre et ses arrangements réduits à leur plus simple expression font aussitôt mouche !

Mona Bone Jakon
Chanteur pop à la fin des années 60, Cat Stevens est contraint au retrait par une longue maladie. Son retour avec cet album est une surprise pour ses premiers fans. Le style a changé. Paul Samuell-Smith, des Yardbirds, est devenu son producteur et il concocte la formule folk rock qui va devenir la marque de fabrique du chanteur. « Mona Bone Jakon » connaît d’abord un simple succès d’estime, mais ses ventes explosent aussitôt après la parution de « Tea for the Tillerman ».