pop
Pop, pour popular…
un bon équivalent francophone pourrait être « la chanson ».
Cela vise, en effet, essentiellement les morceaux chantés, mélodieux et construits sur le mode couplet/refrain ou, du moins, sur la répétitions de sections précises.

The Letter/Neon Rainbow
Les Box Tops, avec leur excellent chanteur Alex Chilton, sont des spécialistes de la musique soul blanche. Originaires de Memphis, ils marquent l’année et l’été 67 avec leur tube le plus connu « The Letter ». Ils connaîtront quelques autres succès après, mais ne survivront pas au changement de décénie, ils se séparent en février 70.
L’album « The Letter / Neon Rainbow » du groupe de musique rock « The BOX TOPS » sorti en 1967 est l’une des pièces musicales les plus influentes et les plus réussies commercialement.
Cet album est le reflet de l’énergie et de l’attitude rebelle de la fin des années 1960. Les chansons ont été écrites par le guitariste Alex Call, qui était également responsable de l’écriture de certains de leurs succès précédents. Ils sont surtout connus pour leurs singles à succès comme « The Letter », « Neon Rainbow » et « Sweet Soul Music ». Le groupe s’est séparé en 1971, mais s’est réuni en 1984 avec un nouveau chanteur, Rich Treadway.
En 2015, pour célébrer leur 50e anniversaire en tant que groupe qui a commencé en tant que lycéens jouant dans des danses et des centres commerciaux à travers Memphis, ils ont réalisé un documentaire sur leurs racines intitulé ‘Box Top : A

Present Tense
Bien qu’il ait publié deux albums, Sagittarius est un groupe qui n’a jamais réellement existé. Il s’agit d’un projet de studio mené par Gary Usher, figure historique du rock californien des années 60 (il collabore avec les Beach Boys et Brian Wilson, co-écrit notamment « In My Room », et produit deux albums de Byrds). « Present Tense » est une petite merveille de pop baroque et « My World Fell Down », single classé en 1967, est l’une des chansons les plus emblématiques de l’expérimentation psychédélique de l’époque.

Runt: The Ballad of Todd Rundgren
Todd Rundgren est un immense musicien, touche-à-tout et bidouilleur de studio ! Il se distingue comme producteur. Il enregistre aussi ses propres titres sans jamais trouver une vraie réussite commerciale. Une raison à cela serait peut-être qu’il a du mal à se forger un style personnel. Ce très bon disque sera par exemple présenté par le magazine Rolling Stone comme « le meilleur de McCartney » !

Friday on My Mind
Considérés comme les Beatles australiens, les Easybeats concurencent ces derniers, ou les Hollies, avec un beau succès sur la terrain de la pop dès 1965. Friday on My Mind, leur sommet, est cependant très largement distancé techniquement par le Sgt. Peppers de la même époque. L’un des leaders du groupe, George Young, n’est autre que le frère aîné de Malcolm et Angus Young du futur AC/DC.

Odessey and Oracle
Alors que le groupe, de guerre lasse, est séparé depuis un an, Al Kooper le persuade de sortir malgré tout cet album… et c’est un chef d’oeuvre absolu, véritable monument de la pop psychédélique ! Rod Argent et Chris White cumulent ici le sens mélodique des Beatles et la majestuosité des Beach Boys, rien que ça ! « Time of The Season » atteindra le sommet des charts… mais deux ans après son enregistrement !

Teaser and the Firecat
Avec les deux précédents albums, « Teaser and the Firecat » constitue la trilogie parfaite (indispensable ?) du Cat Stevens de la grande époque. Un contenu cette fois peut-être un peu plus diversifié, avec des connotations exotiques : le Grèce (« Rubylove ») et les Caraïques (« Tuesday’s Dead »)… et quelques rythmiques à la vitalité plutôt surprenante pour l’artiste : « Changes IV » et « Bitterblue »

Equals Explosion – Unqualled Equals
Premier groupe multi-racial anglais, influencé par le ska, The Equals marque les années 60 avec une grosse série de singles et de hits dont le plus fameux demeure le très célèbre « Baby Come Back ». Cette ré-édition de 1996 rassemble leurs deux premiers albums aujourd’hui introuvables. Le leader chanteur guyanais Eddy Grant réapparaîtra en solo et dans les classements avec de très bons albums à fin des années 70 et dans les années 80.

New York Tendaberry
Avec un formidable aplomb, Laura Nyro impose ici ses silences, ses ruptures de rythmes, son piano et sa voix seule brusquement interrompus par de puissantes envolées orchestrales et de choeurs. L’album précédent restait proche des standards rhythm-n-blues et gospel, « New York Tendaberry », moins directement accessible, est austère mais sans doute plus fort. Une voix et une approche jazzy qui rappellent Joni Mitchell, une belle référence !

Something/Anything?
S’il n’en fallait retenir qu’un, ce serait probablement ce double album… Parce qu’avec 25 titres, on en a vraiment pour son argent ! Ensuite pour son incroyable diversité. Rundgren tient ici tous les instruments. Pour l’histoire, il est, à cette époque, l’un des premiers à utiliser la drum machine (boîte à rythme).

Kites are Fun
Bien sûr à l’époque le disque s’est planté. Malgré la douce éxubérance des couleurs de la pochette, malgré l’adéquation avec l’air ambiant les gens ont zappé « Kites are fun » des Free Design. Pourtant on avait affaire là à une sorte de produit idéal, à la foi délicat et étincelant, insouciant et profondément plombé. Les Free Design, une sorte de Mamas and Papas East Coast qui aurait troqué sa « Sunshine Pop » pour une option dark et surréaliste. Chroniqué par Fred Weber

At Home
Bien qu’il soient hollandais, le groupe et son leader compositeur Robby Van Leeuwen ont l’oreille largement tendue vers le country-folk américain. Shocking Blue reste dans les annales pour « Venus », son hit planétaire (quelques accords simples qui font le délice de tous les gratouilleurs débutants de l’époque !)… Une pop plaisante et typiquement 60’s, qui retrouve quand même un beau crédit quand Nirvana reprend « Love Buzz » sur son premier album !

Chicago VII
Une démarche plus expérimentale et une coloration nettement latino viennent élargir la palette du groupe qui n’en est plus à une fusion près ! L’ensemble dégage une sensation de possibilités et de richesses infinies. Un album un peu à part et magnifique.