pop
Pop, pour popular…
un bon équivalent francophone pourrait être « la chanson ».
Cela vise, en effet, essentiellement les morceaux chantés, mélodieux et construits sur le mode couplet/refrain ou, du moins, sur la répétitions de sections précises.
Gather Me
Après une première production où elle se cherchait manifestement, Melanie rencontre le producteur Peter Schekeryk et commence à égrenner des albums contenant à chaque fois quelques très bons titres. Sa voix folk chaleureuse et très reconnaissable emporte assez vite une belle adhésion populaire… Issue du mouvement hippie, elle ne va guère s’en éloigner mais au contraire devenir au fil des décénies une immuable (et plaisante) icône du Flower Power.
Please Love Me
Les trois accords de « La poupée qui fait non » placent l’artiste sur orbite. Mais avec ce premier album éponyme, Michel Polnareff apparaît surtout comme la meilleure réplique francophone à la pop anglosaxone. Il enregistre d’ailleurs à Londres, en engageant pour la guitare les services d’un certain Jimmy Page !… La carrière de ce surdoué va largement souffrir d’une hypersensibilité qui le conduit à la dépression et, en but à l’incompréhension, à de nombreuses ruptures.
Aerial Ballet
Réalisé avec de gros moyens et une production luxueuse (signée par Rick Jarrard, producteur du « Surrealistic Pillow » de Jefferson Airplane), le second album d’Harry Nilsson propose quelques jolies ballades avec des textes fins. Il est dominé par deux pièces d’anthologie : « Everybody’s Talkin' » de Fred Neil, dont il fait un tube majeur des années 60 (musique du film « Macadam cowboy »), et « One » qui reste définitivement comme l’un de ses plus beaux titres.
Songs for Beginners
Fraîchement sorti de la grande expérience « Crosby Stills Nash & Young », Graham Nash, le gentil et le tendre, sort en solo cette pure merveille de folk rock, avec la simplicité mélodique imparable dont il a le secret. Le fameux « Chicago » est l’un des plus gros tubes de l’année.
Mirmydons of Melodrama (Best of 64/66 de 1994)
1963 peut etre, ou 62… l’année de West Side Story comme par hazard. Elmer Bernstein théatralisant les rues du Queens. New York bien sur… Et ce Girl Group, unique, quatre filles pas comme les Shirelles ou les Ronettes. Pas meilleures mais définitivement à part. Une dramaturgie rock-n-rollienne par quatre princesses en Levis blancs. Les Shangri Las, une des créations les plus mystérieuses des 60’s. Chroniqué par Fred Weber
Eli and the Thirteenth Confession
Introvertie, trop originale pour son époque – surtout pour le Festival Monterey Pop de 67 où elle se fait copieusement jeter – Laura Nyro garde le cap et affirme sa forte personnalité artistique. Une voix splendide et un style inclassable, entre rhythm-n-blues et jazz rock (Blood Sweat and Tears fera un tube de son « And When I die »)… Les titres de cet album seront repris par de très nombreux artistes.
Nilsson Schmilsson
Après son album de reprises de Randy Newman (qu’il contribue à faire connaître) et une B.O. pour un film d’animation (« The Point! »), Harry Nilsson, devenu institution pop aux USA – entre Beatles et Elton John – atteint une pleine maturité et signe avec « Schmilsson » l’un de ses plus grands classiques… Une aisance vocale absolue (dans un registre toujours proche de celui de McCartney) et des arrangements qui, dans le genre, tutoient la perfection.
The Letter/Neon Rainbow
Les Box Tops, avec leur excellent chanteur Alex Chilton, sont des spécialistes de la musique soul blanche. Originaires de Memphis, ils marquent l’année et l’été 67 avec leur tube le plus connu « The Letter ». Ils connaîtront quelques autres succès après, mais ne survivront pas au changement de décénie, ils se séparent en février 70.
L’album « The Letter / Neon Rainbow » du groupe de musique rock « The BOX TOPS » sorti en 1967 est l’une des pièces musicales les plus influentes et les plus réussies commercialement.
Cet album est le reflet de l’énergie et de l’attitude rebelle de la fin des années 1960. Les chansons ont été écrites par le guitariste Alex Call, qui était également responsable de l’écriture de certains de leurs succès précédents. Ils sont surtout connus pour leurs singles à succès comme « The Letter », « Neon Rainbow » et « Sweet Soul Music ». Le groupe s’est séparé en 1971, mais s’est réuni en 1984 avec un nouveau chanteur, Rich Treadway.
En 2015, pour célébrer leur 50e anniversaire en tant que groupe qui a commencé en tant que lycéens jouant dans des danses et des centres commerciaux à travers Memphis, ils ont réalisé un documentaire sur leurs racines intitulé ‘Box Top : A
Present Tense
Bien qu’il ait publié deux albums, Sagittarius est un groupe qui n’a jamais réellement existé. Il s’agit d’un projet de studio mené par Gary Usher, figure historique du rock californien des années 60 (il collabore avec les Beach Boys et Brian Wilson, co-écrit notamment « In My Room », et produit deux albums de Byrds). « Present Tense » est une petite merveille de pop baroque et « My World Fell Down », single classé en 1967, est l’une des chansons les plus emblématiques de l’expérimentation psychédélique de l’époque.
Runt: The Ballad of Todd Rundgren
Todd Rundgren est un immense musicien, touche-à-tout et bidouilleur de studio ! Il se distingue comme producteur. Il enregistre aussi ses propres titres sans jamais trouver une vraie réussite commerciale. Une raison à cela serait peut-être qu’il a du mal à se forger un style personnel. Ce très bon disque sera par exemple présenté par le magazine Rolling Stone comme « le meilleur de McCartney » !
Friday on My Mind
Considérés comme les Beatles australiens, les Easybeats concurencent ces derniers, ou les Hollies, avec un beau succès sur la terrain de la pop dès 1965. Friday on My Mind, leur sommet, est cependant très largement distancé techniquement par le Sgt. Peppers de la même époque. L’un des leaders du groupe, George Young, n’est autre que le frère aîné de Malcolm et Angus Young du futur AC/DC.
Odessey and Oracle
Alors que le groupe, de guerre lasse, est séparé depuis un an, Al Kooper le persuade de sortir malgré tout cet album… et c’est un chef d’oeuvre absolu, véritable monument de la pop psychédélique ! Rod Argent et Chris White cumulent ici le sens mélodique des Beatles et la majestuosité des Beach Boys, rien que ça ! « Time of The Season » atteindra le sommet des charts… mais deux ans après son enregistrement !