pop
Pop, pour popular…
un bon équivalent francophone pourrait être « la chanson ».
Cela vise, en effet, essentiellement les morceaux chantés, mélodieux et construits sur le mode couplet/refrain ou, du moins, sur la répétitions de sections précises.
Kites are Fun
Bien sûr à l’époque le disque s’est planté. Malgré la douce éxubérance des couleurs de la pochette, malgré l’adéquation avec l’air ambiant les gens ont zappé « Kites are fun » des Free Design. Pourtant on avait affaire là à une sorte de produit idéal, à la foi délicat et étincelant, insouciant et profondément plombé. Les Free Design, une sorte de Mamas and Papas East Coast qui aurait troqué sa « Sunshine Pop » pour une option dark et surréaliste. Chroniqué par Fred Weber
At Home
Bien qu’il soient hollandais, le groupe et son leader compositeur Robby Van Leeuwen ont l’oreille largement tendue vers le country-folk américain. Shocking Blue reste dans les annales pour « Venus », son hit planétaire (quelques accords simples qui font le délice de tous les gratouilleurs débutants de l’époque !)… Une pop plaisante et typiquement 60’s, qui retrouve quand même un beau crédit quand Nirvana reprend « Love Buzz » sur son premier album !
Chicago VII
Une démarche plus expérimentale et une coloration nettement latino viennent élargir la palette du groupe qui n’en est plus à une fusion près ! L’ensemble dégage une sensation de possibilités et de richesses infinies. Un album un peu à part et magnifique.
There’s a Kind of Hush All Over the World
Au milieu des années 60, Herman’s Hermits est l’un des fleurons de la pop anglaise. Parmi leurs très nombreux succès, « No Milk Today » (écrit pour eux par Graham Gouldman, futur fondateur de Ten CC) est évidemment un titre de la décénie. Mais en cette année 1967, la sortie du Sgt. Peppers des Beatles donne au groupe un irrémédiable coup de vieux qui le relègue au rang des jolies choses du passé… des jolies choses dépassées !
One
Véritable phénomène américain, Three Dog Night va inscrire une suite ininterrompue de 21 hits dans le top ten et décrocher 12 disques d’or entre 1969 et 1975 (7 millions d’albums vendus en 5 ans). Ce trio vocal, toujours remarquablement accompagné, fonde son succès sur le choix imparrable des titres de son répertoire, s’appropiant ici, entre autres, Harry Nilsson, Traffic, Lennon et McCartney, The Band, Randy Newman, Tim Hardin ou Neil Young… rien que ça !
Voice of Scott McKenzie
Au chapître des artistes archi-connus pour une seule chanson (ou moins connus que cette chanson), Scott McKenzie décroche certainement la timbale avec « San Francisco », ode au Flower Power californien, écrit pour lui par John Philips des Mama’s and Papa’s. Un premier album pourtant très bon avec des reprises intéressantes de Tim Hardin, Donovan et Lovin’ Spoonful.
Scott 4
Scott Walker est une sorte de Gérard Manset américain : un énigmatique, inclassable, qui trace une route originale entre rock et chanson. Après la séparation des Walker Brothers, il poursuit dans la veine baroque, exprimant son admiration pour Jacques Brel par de nombreuses reprises. Il se fait plus personnel avec ce 4ème album où une tonalité plutôt folk prend le pas sur les cordes qui soutenaient précédemment un chant de crooner à la Frank Sinatra.
Pandemonium Shadow Show
Tandis qu’il est employé de banque à Los Angeles, Harry Nilsson commence, à temps perdu, à écrire des chansons. Il rencontre Phil Spector et compose avec lui. Plusieurs de ses titres sont alors repris par des artistes de renom (Ronettes, Yardbirds, Blood Sweat & Tears…). Lorsque « Cuddly Toy », enregistré par les Monkees, devient un tube, il se décide enfin à quitter son job et à enregistrer pour lui…
Laughing Cavalier
En 1969, au croisement de la pop et du progressive rock façon Procol Harum ou Moody Blues, Wallace Collection, groupe belge formé un an plus tôt, inscrit l’un des plus énormes tubes internationaux de tous les temps : « Daydream »… L’album est enregistré au Studio Abbey Road et derrière la console on retrouve Geoff Emerick, l’ingénieur du son des Beatles (« Strawberry Fields”, “Penny Lane” et les albums Revolver, Sgt. Pepper, Abbey Road)
Cliff
Cliff Richard apparaît à la fin des années 50 comme une réponse anglaise à Elvis Presley ou Eddie Cochran. Remarquable chanteur, il reprend à ses débuts les standards du rock-n-roll américain, accompagné par les Shadows (crédités sur cet album sous le nom de Drifters). Il jouit alors en Angleterre d’une immense popularité, qui va se prolonger dans les décennies suivantes.
Pleasures of the Harbor
Phil Ochs, que l’on croyait indéfectiblement lié à la forme la plus minimaliste du folk, surprend tout le monde en 67 avec la publication d’un splendide album de pop symphonique richement orchestré, parfois jazzy, et des titres qui dépassent les 8 mn !… Une tonalité mélancolique et un discours social moins direct, à chercher dans les illustrations subjectives.
Close to You
Richard et Karen Carpenter (le frère et la soeur) sont parmi les artistes pop et soft rock les plus populaires des années 70, au cours desquelles ils vont aligner les tubes planétaires comme « Close to You » (une chanson du fameux Burt Bacharach). La voix limpide de Karen et les arrangements de Richard sont les vecteurs du succès. La santé de Karen va progressivement décliner et elle disparaît en 1983. Son frère se consacrera alors essentiellement à la production.