proto-punk
The Doors
Dès ce premier album, les Doors imposent un style unique et inimitable avec la batterie de John Densmore , issu du jazz, le clavier de Ray Manzarek (qui tape aussi toutes les lignes de basse !), le jeu de guitare si particulier de Robbie Krieger, et bien entendu la voix et la personnalité magistrales de Jim Morrison !
Fun House
Avec ce deuxième et ultime album, les Stooges, punks bien avant l’heure, assènent une nouvelle fois leur rock brûlant et dévastateur. Un grand disque « tripal »… tribal aussi, si vous préférez ! Iggy Pop reprendra le flambeau peu de temps après, mais les Stooges appartiennent définitivement à la grande histoire du rock !
Roxy Music
Avec Bowie, T. Rex ou Alice Cooper, Roxy Music appartient à la grande vague glam du début des années 70. Le groupe doit évidemment beaucoup aux fortes personnalités musicales de Bryan Ferry et Brian Eno, mais chaque musicien apporte ici sa pierre à un édifice qui tutoie la perfection. Longuement préparé, ce premier album fut enregistré en 15 jours… l’histoire raconte qu’il en fallu beaucoup plus pour réaliser la pochette !
Country Life
Disons-le simplement, jusqu’à « Siren » tous les albums de Roxy Music sont de qualité égale et exceptionnelle, c’est un sans faute absolu sur 5 albums consécutifs… Reste le suspense, essentiel à l’époque : savoir quel sera le nom la playmate ou du top model sexy qui ornera la jaquette du prochain opus !
Strange Days
Un album de la même veine que le précédent, c’est à dire tout à fait bon… rien à jeter ! Jim Morrison préside et installe le « strange » avec la plus grande maestria et le support absolument sans faille du reste du groupe.
A Beard of Stars
Steve Took vient de partir, remplacé par Mickey Finn… Mais le changement principal c’est que Marc Bolan électrifie sa guitare : si les trois premiers albums peuvent apparaître comme du T. Rex unplugged, « A Beard of Stars » se rapproche du son à venir. L’ensemble reste tout de même farouchement expérimental. La voix, les mélodies accrocheuses sont là, mais Bolan n’a pas encore atteint le dépouillement orchestral et la simplicité (l’évidence ?) des chansons qui feront le succès considérable de T. Rex.
Something/Anything?
S’il n’en fallait retenir qu’un, ce serait probablement ce double album… Parce qu’avec 25 titres, on en a vraiment pour son argent ! Ensuite pour son incroyable diversité. Rundgren tient ici tous les instruments. Pour l’histoire, il est, à cette époque, l’un des premiers à utiliser la drum machine (boîte à rythme).
Kimono My House
Le plus excentrique des groupes Anglais des 70’s était américain : Eh oui… Ron et Russel Mael sont américains ! Dans le sillage des Bowie, Roxy Music, T.Rex, Mott The Hoople, nos Sparks ne déparent pas, bien au contraire ils apportent une pierre fondamentale à l’édifice Glam-Rock ! Il suffira d’une chanson pour qu’ils deviennent des Stars… et cette chanson (« This Town Ain’t Big Enough For Both Of Us ») est sur cet Album !
Chelsea Girl
C’est Christa Paffgen alias Nico rebaptisée à cause d’un amant français et poète au tout début des 60’s. Nico, mannequin de prestige telle qu’on la voit dans la Dolce Vita de Fellini, juste avant le single sur Immediate « I’m not sayin » et la B side « Last mile » écrite, produite et jouée par Jimmy Page et l’amant de passage Brian Jones. Encore très loin du caractère austère et désolé de « Marble Index » et « Desertshore », les albums de la dérive. Chroniqué par Fred Weber
Loaded
Comme la vapeur rouge qui sort de la bouche du métro (la jaquette du disque), le Velvet livre ce dernier album (le dernier avec Lou Reed en tous cas) et toujours ce parfum hors du temps, inclassable, magique. Les atermoiements métaphysiques des précédents disques ont fait place à une sagesse narquoise. Le Velvet… O.V.N.I. du rock à jamais !
The slider
Jouant sur l’image excentique du glam rock, Marc Bolan et T . REX poursuivent sur leur lancée avec un succès considérable. Les tubes s’enchaînent. Le groupe déclenche alors des scènes d’hystérie collective telle qu’on n’en avaient plus vue depuis les grandes heures de la beatlemania.
Slow Dazzle
Troisième grand album en trois ans : John Cale est très prolifique au début de cette décénie. Il y fait peut-être plus que jamais figure de légataire officiel du Velvet. A noter pour la petite histoire, une version plutôt surprenante, très actualisée et parfaitement négociée du « Heartbreak Hotel » d’Elvis Presley.