proto-punk
The Rise and Fall of Ziggy Stardust
Sacré « meilleur disque de la année » , Ziggy Stardust raconte l’histoire d’une rock star débarquée d’un autre monde. Bowie s’inspire de Vince Taylor (le plus « scandaleux » des pionniers du rock-n-roll !) et de « 2001 Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick. Toujours accompagné de son fidèle guitariste Mike Ronson, Bowie réalise un sommet du glam… un album parfait !
Fear
Où l’on se rend compte que le Velvet Underground ce n’était pas Lou Reed seulement !… Brian Eno, Phil Manzanera (guitare) et Andy MacKay (sax) de Roxy Music viennent apporter un précieux concours. Les mélodies et les rythmes hypnotiques donnent à ce disque une tonalité très avant-gardiste…. du grand art en tous cas !
Heroes
Peut-être plus austère et dépouillé, plus efficace rythmiquement, que le précédent album, « Heroes » conserve la même structure mi-chantée, mi-instrumentale. La touche de Brian Eno devient plus présente. Un autre ténor du rock progressif vient apporter son concours, Robert Fripp, le guitariste et leader de l’immense King Crimson.
The Seeds
Avec un succès trop relatif, les Seeds, garage band californien, appartiennent à ces groupes incapables de rivaliser avec les grosses machines de leur époque mais dont les albums sont devenus des collectors de légende. Une carrière éphémère, en dents de scie, mais une influence évidente sur le punk rock ultérieur.
The Man Who Sold the World
L’idée communément admise est que David Bowie est une sorte de caméléon musical… caméléon de génie qui va, avec une rare intelligence, se glisser dans l’air du temps, accompagner les modes, pour finalement devenir un personnage central de la décénie. Après avoir été mod, puis songwriter hippie, il se ré-invente au début des années 70 en rock star androgyne et décadente.
All the Young Dudes
Alors que Mott The Hoople est au bord de la séparation, Bowie lui offre le hit « All the Young Dudes » et produit le très glam album du même nom (sans doute le meilleur album du groupe, avec « Mott »). Le disque est adopté par la communauté gay pour laquelle il deviendra un grand classique.
Too Much Too Soon
« Trop, trop tôt », c’est peut-être ce qui explique le manque de succès de ce très bon album !… Les « Dolls », trop provocants pour l’époque, ont des problèmes pour trouver des maisons de disques. De guerre lasse, le groupe se sépare, mettant fin à sa brillante carrière « météorique ».
Jonathan Richman And The Modern Lovers
Le groupe (Modern Lovers) n’existe plus et Jonathan Richman reprend à son nom les séances enregistrées précédemment. Ainsi cet album, produit par John Cale, date en réalité de 1974 ! Incroyablement en avance sur son époque, Richman va devenir une figure culte.
Wild Thing
Au milieu des années 60, les Troggs marquent la scène anglaise avec un rock hargneux et un son proche du punk rock de la décénie suivante. « Wild Thing » et « Love Is All Around » sont des hits (y compris aux USA), tandis que « I Can’t Control Myself » est censuré en Australie et à la BBC pour cause de paroles « obcènes » !
Back in the USA
Avec une production beaucoup plus soignée que le premier album, « Back in the USA » installe définitivement le mythe. Les guitares (Wayne Kramer et Fred « Sonic » Smith, le futur époux de Patti Smith) sont omniprésentes, riffs et solos croisés… L’album, parfaitement réussi, est ouvertement « rock-n-roll », Il débute avec une reprise de Little Richard et se termine avec la chanson-titre, de Chuck Berry.
Transformer
C’est David Bowie qui accueille Lou Reed à Londres et produit « Transformer », album totalement marquant. Il ne manquait à l’époque qu’un peu de maquillage pour faire de Lou une icône du glam, tout le reste existait bien avant que Bowie lui-même ait commencé à y penser !… « Walk on the wild side » est l’un des plus gros succès de Lou Reed, le titre en tous cas universellement connu du grand public !
Rock-n-roll Animal
Le grand live de la première période de Lou Reed… Compromission commerciale à l’origine (la diffusion de l’ambitieux « Berlin » est un désastre et il est impératif d’en booster les ventes), la tournée rock-n-roll Animal se transforme progressivement en épopée historique. Le groupe devient incroyablement bon, avec notamment une extraordinaire osmose des guitaristes Dick Wagner et Steve Hunter.