rock-n-roll
Directement issu du blues, qu’il électrifie et dont il durçit et accélère le rythme, le rock’n’roll est le première véritable incarnation du rock.
Il véhicule aussi un premier ferment de révolte de la nouvelle génération.
Pris de façon générale, le terme désigne souvent le rock tout simplement !
Blue Jean Bop
Gene Vincent est l’une des premières figures mythiques du rock. Ce grand modèle des Beatles a aussi un rien de punk dans l’attitude et dans ses interprétations déchirées. Ses premiers albums conservent ainsi une stupéfiante actualité. Son unique et véritable grand tube est évidemment « Be-Bop-A-Lula ». Paru en single à cette époque, il sera ajouté seulement plus tard aux éditions bonus de ce fantastique « Blue Jean Bop! ».
Rockin’ with Wanda!
On a dit du rock-n-roll qu’il était « une musique de mec faite pour les filles ». Wanda Jackson est sans doute la premère exception à cette « règle » et, lorsqu’elle commence à enregistrer chez Capitol, on la perçoit dans la maison comme un « Gene Vincent au féminin ». La chanteuse vient du country (et y retournera) mais rapidement tous ses 45 trs comportent une face rock-n-roll. « Rockin’ with Wanda! » rassemble ses meilleurs titres des années 50… et c’est potentiellement le meilleur album rock féminin de cette époque !
Summer Days (And Summer Nights)
Les Beach Boys sont influencés par le travail sophistiqué de Phil Spector et Brian Wilson se lance de plus en plus dans l’écriture de chansons complexes qui s’apparentent à de mini-symphonies. L’heure est à l’expérimentation… une démarche encore très novatrice en 1965.
Friends
Un disque bucolique, étonnement apaisé… Brian Wilson se soigne, le reste du groupe (notamment Carl Wilson) prend une part plus importante…. Le Beach Boys s’amuse à vanter les mérites du farniente, ces moments où l’on est très occupé à ne rien faire du tout (« Busy Doin’ Nothin' ») !
Live in Europe
Moins prestigieux peut-être que son « Irish Tour » (immortalisé par le film de Tony Palmer), ce « Live in Europe » reste comme un grand moment de blues électrique. Son attachement au valeurs traditionnelles du genre n’empêche pas Gallagher de retrouver parfois quelques accents irlandais ou country, ni de faire chauffer à l’occasion la mandoline ! (« Going to My Home Town »)
Howlin’ Wind
Héritier des Stones, de Dylan et Van Morrison, Graham Parker est un proche parent artistique de ses concitoyens Joe Jackson et Elvis Costello (également produit par Nick Lowe). Il partage avec eux une certaine colère juvénile, des textes acerbes et l’attachement aux structures musicales traditionnelles d’un rock basique. Un premier album très bon et très abouti.
Singin To My Baby
Eddie Cochran est l’archétype de la star, la première icône de l’histoire du rock. Jeune loup en rupture de ban, il incarne plus que tout autre la rébellion de la jeunesse. « Singin’ To My Baby » est le seul album paru de son vivant. Il meurt dans un accident de voiture en 1960 à l’âge de 21 ans, entrant dans la légende comme le premier d’une longue liste de « martyrs » du rock.
The Memorial Album
Le faux borgne Johnny Kidd marque le rock anglais des années pré-Beatles. Il enregistre peu, ses EP/albums sont introuvables, il donc faut se rabattre sur les compilations, comme ce « Mémorial » publié au milieu des années 70. Le standard « Shakin’ All Over », n°1 en 1960, est ré-enregistré en 65 quand les Pirates recrutent Mick Green, un guitariste à l’influence considérable (sur Pete Townshend et le hard rock à venir).
Help!
En pleine beatlmania, le groupe traverse une crise énorme. Les concerts tournent à la folie complète, les quatre musiciens diront plus tard qu’ils ne s’entendaient même plus jouer. « Help », la chanson, a été décrite comme un véritable cri de détresse : « aide-moi à remettre les pieds sur terre » ! Les Beatles vont définitivement abandonner la scène pour se consacrer au travail en studio.
Rock and Roll Is Here to Stay!
La grande force de Sha Na Na est d’avoir, avant tout le monde, activé la fibre nostalique avec un style et un répertoire farouchement rétro (rock-n-roll, doo wop). Le groupe au rock festif entre dans l’histoire avec sa participation à deux albums collectifs : « Woodstock » (évidemment) puis « Grease ». Sha Na Na anime dans les années 70 son propre show télévisé aux USA… et tourne depuis aux quatre coins de la planète avec sa formule immuable, indéfectiblement tournée vers le passé glorieux des débuts du rock.
Full House
J. Geils Band était une fabuleuse machine de scène, comme en témoigne ce très bon live. Le groupe va asseoir très progressivement sa notorité auprès du public, à la différence de la critique rock, d’emblée unanime. Le magazine Rolling Stone le sacre « meilleur nouveau groupe » de l’année 72.
The Sun Sessions
Tandis qu’Elvis vient d’enregistrer chez lui son dernier album, tandis qu’il souffre d’obésité, qu’il n’est plus que l’ombre de lui-même, RCA décide, en 1976, de publier cette volée de chansons courtes rafraîchissantes, enregistrées pour Sun Records en 54 et 55 et incluant les premiers singles, historiques, du King. L’année suivante l’homme va disparaître. Le mythe va rester… l’artiste des meilleurs jours aussi.