rock-n-roll
Directement issu du blues, qu’il électrifie et dont il durçit et accélère le rythme, le rock’n’roll est le première véritable incarnation du rock.
Il véhicule aussi un premier ferment de révolte de la nouvelle génération.
Pris de façon générale, le terme désigne souvent le rock tout simplement !
The Chirping Crickets
Buddy Holly c’est, avec Eddie Cochran, l’autre destin tragique des années 50. Mais, en trois albums et à peine dix huit mois de carrière, il devient l’un des plus grands modèles de l’histoire (notamment celui du début des Beatles). Avec des artistes comme Roy Orbison ou les Everly Brothers, ses enregistrements ouvrent très largement la voie au pop-rock des années 60.
Link Wray & the Wraymen
Eric Clapton, Jimi Hendrix, Jeff Beck, Jimmy Page, Pete Townshend ont tous été fan de Link Wray. Townshend a même déclaré que s’il ne l’avait pas entendu il ne se serait jamais mis à la guitare ! A l’époque ou Hank Marvin travaille un son épuré, Link Wray joue avec la saturation, trafique ses amplis, perce ses haut-parleurs, invente le fuzz : la guitare distorsion fera évidemment des adeptes !… Un pionnier qu’on a un peu tendence à oublier mais dont l’influence a été décisive et durable sur tous les guitar heroes… le hard rock, le punk rock, le grunge.
Here Are the Sonics
Véritables ancêtres des garages bands, les Sonics proposent en quelques disques au milieu des années 60 une musique d’une rare violence pour l’époque et dont la désinvolture préfigure le punk rock. Leur répertoire sera en grande partie composé de reprises assez largement déjantées.
Nador
Il y avait eu en France les pionniers du rock-n-roll (Chaussettes Noires, Chats Sauvages, Johnny), les Yé-yé, les inventeurs d’une pop francophone (Polnareff, Nino Ferrer…), mais les Variations sont le premier authentique groupe de hard rock à gagner une audience. Ils optent le plus souvent pour la langue anglaise. Un gros son à la Led Zeppelin (qui débute à peine alors)… des héritiers directs de Cream et d’Hendrix…
The Beach Boys in concert
Brian Wilson a préféré rester à la maison !… Mais cet excellent live est peut-être le meilleur « greatest hits » que l’on puisse imaginer : on y retrouve, en plus de certaines chansons du récent « Holland », tout le meilleur de la grande période du groupe.
Get It
L’alchimiste du rock-n-roll est devenu l’un des acteurs-clés de la vague pub rock anglaise du début des années 70, produisant Brinsley Schwarz, Ducks Deluxe, collaborant avec Graham Parker. Il collabore aussi plus particulièrement avec Nick Lowe, qu’on retrouve ici à la basse, et avec lequel il fondera l’éphémère et brillant Rockpile. A côté de son travail de producteur, Dave Edmunds enregistre ses propres albums, dont ce « Get It » est l’un des fleurons.
Here’s Little Richard
Chaque pionnier du rock-n-roll a apporté sa contribution propre… Dans le nombre, Little Richard est certainement l’une des figures les plus originales. Son jeu de scène survolté, sa voix et ses cris déchirés (« Jenny, Jenny »), marquent les esprits et les premiers groupes anglais (Beatles et Rolling Stones en tête). Ce premier album apporte des standards historiques tels que « Tutti Frutti » ou « Long Tall Sally »…
Dance til Quarter to Three
Gary Arderson, renommé « U.S. Bonds » par le producteur Frank Guida, présente la caractéristique d’avoir aligné les tubes en 61/62 (« Quarter to Three » est n°1 aux Etats Unis) pour disparaître totalement pendant 20 ans, éclypsé dans son registre rock-n-roll/blues mâtiné de soul par des artistes comme Wilson Picket. Il fera son come back en 1981 seulement avec l’aide de Bruce Springsteen qui produira un très bon « Dedication ».
Them
Dignes émules des Rolling Stones, Them fait partie de la mythologie héroïque du rock. Si leur plus gros tube, « Gloria », est légendaire, le groupe de Van Morrison est aussi un incontournable monument des sixties. Leurs disques sont pratiquement introuvables : il faut pour l’essentiel se rabattre sur les compilations…
No BS
A l’ombre des Stooges ou MC Five, Brownsville Station est l’un des grands oubliés de la scène de Detroit. Le groupe est formé notamment autour du guitariste-chanteur hargneux Cub Koda et va se distinguer par de remarquables reprises… Un rock limpide, à classer quelque part entre les pionners du rock-n-roll et Creedence Clearwater, voire Alice Cooper.
Yeah!
Brownsville Station est sans doute le premier groupe de rock à s’intéresser au reggae en enregistrant « Let Your Yeah Be Yeah » de Jimmy Cliff. Leurs autres reprises sont marquantes : « Question of Temperature », « Lightnin’ Bar Blues », « Sweet Jane », « Love, Love, Love »… Mais c’est avec un titre maison, « Smokin’ in the Boy’s Room », que le groupe décroche son premier hit (qui sera d’ailleurs à son tour repris en 1985 par Mötley Crüe).
George Thorogood & the Destroyers
Joueur de baseball, George Thorogood décide en 1970 de passer au blues ! Les puristes du blues diront toujours de lui que ce n’est pas du blues et les puristes du rock que ce n’est pas du rock. Mais ses reprises de John Lee Hooker « One Bourbon, One Scotch, One Beer » et d’Elmore James « Madison Blues » font mouche pour ce premier album.