roots rock

Bayou Country
Entre 68 et 70 Creedence va sortir 6 albums !… (celui-ci est le second). Aux antipodes des longues expérimentations sonores et psychédéliques de l’époque, le groupe de John Fogerty opte pour l’efficacité d’un country rock musclé, des chansons souvent courtes, sans articifices. Le groupe va ainsi collectionner les hits… ici le fameux « Proud Mary ».

Green River
Ni meilleurs, ni moins bons les uns que les autres (c’est à dire toujours bons), les albums de Creedence se succendent à grande vitesse avec, pour les distinguer, la liste des tubes qu’ils contiennent respectivement… ici : « Green river », « Bad moon rising » et « Lodi ».

Willy and the Poor Boys
La voix éraillée de John Forgerty sur un rock toujours aussi solide et carré fait toujours autant d’effet… que dire de plus sur cet album, sinon qu’il contient le hit « Fortunate son » ?… en fait, c’est juste un Creedence de plus, à écouter sans modération !

Cosmo´s Factory
Toujours aussi loin des préoccupations métaphysiques et expérimentales du flower power ambiant, Creedence propose sont rock carré, léguant au passage à l’histoire d’incournables pièce d’anthologie comme « Wholl stop the rain » et surtout le fameux « Up around the bend ».

Mardi Gras
L’écrasant leadership du certes très doué John Fogerty finit par poser de graves problèmes et son frère Tom quitte le groupe. Bien qu’il fût jusque là discret, le départ de ce dernier sonne comme un coup de semonce. Creedence tente de se ressaisir et John accepte d’enregistrer des titres composés par Doug Clifford et Stu Cook. Le résultat déçoit le public. « Mardi Gras » est le premier échec commercial du groupe. Un ressort est visiblement cassé, le plus grand groupe américain de l’époque va bientôt disparaître.

Rockpile
Dave Edmunds est un puriste des racines du rock. Après la séparation de son groupe Love Sculpture, il va se spécialiser dans le travail en studio en s’attachant avec minutie à rétrouver le son « oldies » des premiers rockers. En 1970, il décroche un étonnant n° 1 avec le très rétro « I Hear You Knockin' » qui reste quatre mois dans les classements US et se vend à plus de trois millions d’exemplaires ! « Rockpile », l’album à suivre, est considéré comme l’un des meilleurs albums rock-n-roll de la décénie.

Live in Europe
Le premier « live » de Creedence retrace une prestatation du groupe lors de leur tournée de l’album « Mardi Gras ». Sur ce disque c’est un CCR en trio (sans Tom Fogerty) qui interprète ses plus grands standards devant un public conquis qui est loin de se douter que cette tournée est la dernière de ce groupe mythique. A sa sortie, l’album souffrait de quelques problèmes de son (ce qui n’arrange pas les affaires du groupe à l’époque), ils seront corrigés plus tard par la remasterisation. Chroniqué par Pierre-André Bague

The Blue Ridge Rangers
La dissolution de Creedence Clearwater Revival, le plus grand groupe américain à la charnière des années 60 et 70, intervient au mois d’octobre 1972. John Fogerty marque la rupture avec ce premier album solo où il revient, sans signer un seul titre, à un répertoire country. Album parfaitement soigné et réussi, dans un registre où il se sent évidemment très à l’aise.

Get It
L’alchimiste du rock-n-roll est devenu l’un des acteurs-clés de la vague pub rock anglaise du début des années 70, produisant Brinsley Schwarz, Ducks Deluxe, collaborant avec Graham Parker. Il collabore aussi plus particulièrement avec Nick Lowe, qu’on retrouve ici à la basse, et avec lequel il fondera l’éphémère et brillant Rockpile. A côté de son travail de producteur, Dave Edmunds enregistre ses propres albums, dont ce « Get It » est l’un des fleurons.