country rock
Le country rock est un type de musique country très similaire à la musique rock. Il a été créé à la fin des années 1960 et au début des années 1970 par des vagues de groupes d’inspiration country. Le genre mélange des éléments des deux types de musique.
Il y a une forte influence du rock, mais sa plus grande influence est le country. Elle intègre généralement la guitare, la guitare basse, le violon, le banjo et la mandoline. C’est souvent la musique de prédilection des Américains de la classe ouvrière.
Le country rock n’est pas vraiment un sous-genre de la musique country. Il s’agit plutôt d’un « mash-up » de rock et de country. Il est généralement joué à des rythmes beaucoup plus élevés que la country traditionnelle et est beaucoup plus dur. En ce qui concerne les paroles, elles ne se limitent pas aux difficultés quotidiennes d’un fermier ou d’un chauffeur de camion. Il aborde plutôt des sujets tels que le sexe, la drogue, le crime, la rébellion et d’autres sujets qui étaient tabous dans la musique country jusqu’à récemment.
Le country rock est principalement de deux types : celui joué par les musiciens de rock et celui joué par les musiciens de country, également appelé musique outlaw. Les artistes les plus importants de ce mouvement sont Neil Young et les Eagles.
Moby Grape
Moby Grape, injustement oublié, est peut-être en 1967 la meilleure formation de la scène californienne. Mais c’est Le Grateful Dead ou le Jefferson Airplane – à la durée de vie il est vrai plus longue – dont l’histoire retiendra les noms. Ce premier album est un chef-d’oeuvre absolu de folk-rock psychédélique. Une référence avouée pour Tom Waits, Beck, et même Led Zeppelin !
Make a Joyful Noise
Probablement le meilleur album de Mother Earth. Mais question homogénéité, le groupe s’intalle dans une curieuse position de grand écart entre rhythm-n-blues, avec renfort de choeurs et solide section de cuivres, et une musique très typiquement country (« Then I’ll Be Moving On », « I Wanna Be Your Mama Again »).
Into the Purple Valley
Ryland P. Cooder débute la guitare à l’âge de 3 ans !… Dans les années 60, il devient l’un des grands spécialistes de la guitare slide, joue avec le bluesman Taj Mahal. Il participe – toujours armé de son redoutable bootleneck – au « Safe as Milk » de Captain Beefheart. Arrangeur et interprête de génie plus que compositeur, il fait ses débuts en solo en 1970 et confirme l’année suivante avec ce magnifique album.
High on the Hog
Black Oak Arkansas, malgré sa longévité, n’atteindra jamais la notoriété internationnale des Allman Brothers ou Lynyrd Skynyrd. Il n’en reste pas moins un groupe culte du southern rock. Tous les ingrédients du genre y sont : le fond bluesy, la touche country, les guitares brillantes, mais le groupe apporte une belle originalité avec son excentrique showman de chanteur, James « Big Jim Dandy » Mangrum, dont le registre rappelle furieusement celui d’un Captain Beefheart !
On the Beach
Malgré le succès planétaire de « Harvest », Neil Young s’enfonce dans une période difficile. Touché moralement, il se fait sombre et sa maison de disque refuse tout bonnement en 1973 le contenu de l’album « Tonight’s the Night ». L’artiste reçoit de mauvaises critiques de concerts, se sent incompris du public… Tout ceci explique le contenu « On the Beach », qui, entre « Walk On » et « Ambulance Blues », vire presque à la paranoïa. Un album difficile peut-être, mais véritablement grand, parce que véritablement humain.
Music From Big Pink
Après avoir accompagné Bob Dylan dans une tournée mondiale en 1965-1966, le Band se retire dans une maison peinte en rose (« Big Pink ») en pleine campagne, et compose les morceaux qui formeront l’un des Album les plus attendus des année 60 : « Music from Big Pink » ! L’album se démarque de la production rock de l’epoque : pas un solo de guitare, des harmonies vocales totalement libres et débridées… le succès commercial n’est pas au rendez-vous…
Pickin’ Up the Pieces
en 68, un an plus tôt, à la fin des prises du « Last Time Around » de Buffalo Springfield, Richie Furay et Jim Messina se retrouvent à terminer seuls dans le studio… c’est la fin du groupe. Les deux musiciens décident de poursuivre ensemble la route et fondent Poco. Dominé par le style particulier de Furay, ce premier album fantastique impose d’emblée le groupe comme l’un des plus en vue dans son genre aux Etat-Unis.
Heads Hands & Feet
Le premier album de Heads Hands and Feet fait partie des petits chef-d’oeuvres oubliés (au point d’être difficilement trouvable aujourd’hui). Il atteste du foisonnement créatif du début des années 70. Au carrefour de la country, du blues, du rock progressif, le groupe, à la durée de vie très brève, révèle notamment un immense guitariste : Albert Lee. L’album est publié en version double aux USA, simple en Europe.
Copperhead
Avec son invité de marque, le guitariste John Cipollina (Quicksilver Messenger Service), Copperhead a marqué son époque avec cet unique et très bon album. C’est la fin fleur du rock sudiste des Etat-Unis (entre (Lynyrd Skynyrd ou autre Allman Brothers Band)… Un disque systématiquement mentionné dans toutes les bonnes anthologies 70’s.
Wind on the Water
L’amitié et la collaboration entre David Crosby et Graham Nash vont demeurer constantes dans le courant des années 70 et bien au delà… Ils signent en commun ce nouvel album de grande qualité. Carole King, Jackson Browne et James Taylor y apportent leur concours. Le fameux enchaînement « To The Last Whale: Critical Mass/Wind On The Water » est à lui seul une véritable pièce d’anthologie.
Last Time Around
Dernier petit tour avant que Richie Furay et surtout Neil Young et Steve Stills ne partent voler de leurs propres ailes… (Neil Young aura quitté le groupe avant la fin de l’enregistrement). Un dernier album encore plein de belles choses ! Jim Messina, qui signe ici un titre, aura lui aussi un joli parcours en solo… Fin d’un super groupe !
From Elvis in Memphis
Elvis, devenu au début des années 60 crooner et chanteur de charme pour un publique adulte, fait un remarquable retour vers la fin de la décénie. Il se produit alors avec un nouveau groupe et enregistre (jusqu’en 73 où il commence à sombrer définitivement) quelques uns de ses meilleurs albums. « From Elvis in Memphis » est du nombre, qui se termine par un célèbre et superbe « In the Ghetto ».