country rock
Le country rock est un type de musique country très similaire à la musique rock. Il a été créé à la fin des années 1960 et au début des années 1970 par des vagues de groupes d’inspiration country. Le genre mélange des éléments des deux types de musique.
Il y a une forte influence du rock, mais sa plus grande influence est le country. Elle intègre généralement la guitare, la guitare basse, le violon, le banjo et la mandoline. C’est souvent la musique de prédilection des Américains de la classe ouvrière.
Le country rock n’est pas vraiment un sous-genre de la musique country. Il s’agit plutôt d’un « mash-up » de rock et de country. Il est généralement joué à des rythmes beaucoup plus élevés que la country traditionnelle et est beaucoup plus dur. En ce qui concerne les paroles, elles ne se limitent pas aux difficultés quotidiennes d’un fermier ou d’un chauffeur de camion. Il aborde plutôt des sujets tels que le sexe, la drogue, le crime, la rébellion et d’autres sujets qui étaient tabous dans la musique country jusqu’à récemment.
Le country rock est principalement de deux types : celui joué par les musiciens de rock et celui joué par les musiciens de country, également appelé musique outlaw. Les artistes les plus importants de ce mouvement sont Neil Young et les Eagles.

The Charlatans
Les Charlatans – à ne pas confondre avec leurs homonymes anglais de la fin du siècle – sont les précurseurs oubliés de la scène psychédélique et de la contre-culture californiennes. Ils enregistrent tardivement et malgré de très bons titres (aux accents parfois pop ou jazz) ne parviendront pas à imposer un style à la façon des illustres Grateful Dead, Jefferson Airplane ou Buffalo Springfield.

Workingman´s Dead
Grateful Dead, adepte des longues improvisations expérimentales, surprend tout le monde avec la sortie de cet album très acoustique et composé de chansons courtes. Réussite absolue !… La voix de Jerry Garcia est ici plus déchirante que jamais, le groupe joue magnifiquement bien. Un indispensable dont on ne se lasse pas !

Stories We Could Tell
La séparation des légendaires Everly Brothers va se produire à la fin de l’année 73. « Stories We Could Tell », dans un style country rock, est leur dernier album majeur, enregistré avec la complicité de quelques « grosses pointures » comme Ry Cooder, Jim Keltner ou John Sebastian (Lovin’ Spoonful).

GP
Après son passage chez les Byrds, puis les Flying Burrito Brothers, Gram Parsons entame, avec déjà une belle notoriété, une réelle carrière solo… Ce premier album est devenu un grand classique du country rock.

Warren Zevon
Depuis le milieu des années 60, Warren Zevon est une éminence de la musique de californie, où il est installé. Il compose pour les Turtles, collabore avec Phil Everly, ainsi qu’avec son copain Jackson Browne. L’orchestration country-folk-rock de cet album est assez formatée, mais elle porte des textes acides, ironiques et durs qui se démarquent nettement de la production des voisins avec lesquels on pourrait à priori le rapprocher, Eagles notamment.

Albert LEE
Albert Lee est un guitariste virtuose travaillant dans le blues, la country et le rock. Il est né à Londres pendant la Seconde Guerre mondiale et il est devenu citoyen américain naturalisé. Son talent à la guitare est remarquable puisqu’il est devenu un musicien accompli dès son plus jeune âge.
Dans les années 1960, Albert Lee a étudié la guitare jazz au Berklee College of Music avant de déménager à Nashville et est rapidement devenu membre des grands musiciens de session qui ont enregistré pour des artistes de musique country tels que Willie Nelson, Merle Haggard, The Everly Brothers et Marty Robbins. Son intérêt pour la musique rock l’a amené à jouer avec des artistes comme Duane Allman, Eric Clapton et Bob Dylan, entre autres. Les prouesses d’Albert à la guitare peuvent être entendues sur des albums célèbres tels que Layla de Derek & The Dominos.
Albert a également été reconnu pour son travail avec des légendes du blues comme Muddy
Il a collaboré avec de nombreux artistes au fil des ans, notamment Emmylou Harris, Dolly Parton et Willie Nelson.

Bayou Country
Entre 68 et 70 Creedence va sortir 6 albums !… (celui-ci est le second). Aux antipodes des longues expérimentations sonores et psychédéliques de l’époque, le groupe de John Fogerty opte pour l’efficacité d’un country rock musclé, des chansons souvent courtes, sans articifices. Le groupe va ainsi collectionner les hits… ici le fameux « Proud Mary ».

American Beauty
Peut-être le meilleur album du Grateful Dead avec « Workingman’s dead » (mais ce dernier est un joyau à part, dont le son très acoustique n’est pas vraiment représentatif de la production habituel du groupe). On trouve ici, notamment, l’un des morceaux les plus populaires « Truckin' »… mais tout, vraiment, est très bon !

Europe ’72
Un disque live marathon (triple album vinyl à l’origine) à l’image des concerts fleuves auquels le groupe avait habitué ses fans. On appréhende un peu de la sorte la magie envoûtante du Dead sur scène. Dans le registre des disques en public, un monument !

Home Made Ice Cream
A Nashville, où il s’est retiré, mi-homme des bois, mi-sac à bière, on prétend que Tony Joe White est encore plus paresseux que J.J Cale, autre familier des bas-fonds country. Ce « Homenade Ice Cream » que beaucoup d’amateurs considèrent comme son chef d’oeuvre, ne connaîtra aucun succès, malgré des chansons exceptionnelles…

Fork in the Road
Neil Young est aussi légendaire que Bob Dylan – et ils devraient tous les deux être reconnus pour leur contribution à la voie du progrès créatif. Il n’y a pas de meilleur moyen de montrer votre appréciation pour eux qu’en achetant leurs nouveaux albums (qui sortiront plus tard cette année).
Alors que le 12e album studio de Neil Diamond était consacré à sa voiture écologique, je dois dire que je ne suis pas un grand fan. Je pense… Ce qu’on veut savoir , c’est s’ils vont bien ces monuments de la musique rock.
Réponse : « oui » (« ça roule »… oups, un peu lourd là !). Après 40 ans de carrière, « Fork in the Road » est un album plutôt touchant et pas du tout baveux… Bon voyage encore Mr Young !

Walk Right In
Au printemps 1963, Gus Cannon, émérite vétéran du country blues, prend le chemin des studios avec son banjo pour enregistrer son premier album, il a alors 79 ans (né en 1883 !)… Mi-parlé, mi-chanté, l’album est une émission de radio à lui tout seul ! Au beau milieu d’un répertoire de tradionnels, Cannon hasarde l’une de ses compositions : « Walk Right In ». Reprise un nombre incalculable de fois, ce sera l’un des premiers grands tubes de l’ère pop-rock !