boogie rock
Le boogie rock est un type de musique rock and roll de la fin des années 1960 qui incorpore des éléments de blues, de soul et de funk.
Il est principalement utilisé dans les fêtes en raison de ses rythmes funky qui créent une ambiance amusante.
Le terme boogie rock a été utilisé pour décrire le son de ce genre, qui se caractérise par une ligne de basse entraînante, une batterie lourde avec des motifs de caisse claire et des guitares électriques brouillantes. Le boogie rock est souvent connu pour son utilisation intensive de la distorsion de la guitare.
Le style a été inventé en 1978 par le journaliste Bill Dahl dans son article “Disco-Not-Rock: A New Rock ‘n’ Roll Subgenre”. Dahl a reconnu que ce nouveau genre n’était pas aussi populaire que la musique disco ou punk à l’époque, mais a prédit qu’il finirait par devenir plus populaire.
Led Zeppelin, Cream, Stevie Ray Vaughan, Eric Clapton, Jeff Beck, Rod Stewart, George Harrison et Van Halen. L’un des groupes de boogie qui a connu le plus de succès est Steppenwolf.
Ils ont eu plusieurs chansons à succès, notamment “Born to Be Wild”, “Magic Carpet Ride”, “Just Like a Pill”, “Sunday Morning”, “Proud Mary” et “Rock ‘n’ Roll Blues”.
Dans une interview de 1988, le chanteur/guitariste John Kay a déclaré : “Nous préférons qu’on se souvienne de nous comme du groupe qui a inventé le boogie rock plutôt que comme du groupe qui s’est rendu célèbre avec ‘Wild Child’. Nous préférons qu’on se souvienne de nous comme du groupe qui a excité beaucoup de gens avec notre musique rock ‘n’ roll bluesy.
L’influence de Steppenwolf peut également être entendue dans la musique d’autres artistes. Par exemple, la version d’Eric Clapton de “Cocaine” est considérée par beaucoup comme la version définitive de cette chanson classique.

One Way… Or Another
La paire Tim Bogert et Carmine Appice avait la réputation d’être la meilleure section rythmique (basse/batterie) du monde, digne successeurs du tandem virtuose Bruce/Baker. Et si le groupe est moins prestigieux qu’il aurait pu l’être avec Rod Stewart et Jeff Beck, Rusty Day et Jim McCarty se révèlent comme des intérimaires de luxe. Le second album du groupe renouvelle avec brio le cocktail de blues électrisé du premier.

Yeah!
Brownsville Station est sans doute le premier groupe de rock à s’intéresser au reggae en enregistrant “Let Your Yeah Be Yeah” de Jimmy Cliff. Leurs autres reprises sont marquantes : “Question of Temperature”, “Lightnin’ Bar Blues”, “Sweet Jane”, “Love, Love, Love”… Mais c’est avec un titre maison, “Smokin’ in the Boy’s Room”, que le groupe décroche son premier hit (qui sera d’ailleurs à son tour repris en 1985 par Mötley Crüe).

Restrictions
Grand maître américain du boogie-blues, Cactus ne parviendra pourtant jamais à vraiment s’imposer, même si le groupe jouit auprès des connaisseurs d’une solide réputation des deux côtés de l’Atlantique. Jim McCarty quitte le groupe après ce troisième album (il trouve que Bogert en fait trop : le lead guitar, c’est lui !). Rusty Day aussi va partir, il sera plus tard pressenti pour remplacer Bon Scott au sein d’AC/DC !

The Captain And Me
Partis d’une musique très country, les Doobie Brothers se diversifient (se cherchent ?), ossillant entre un rock relativement lourd et une musique funky (cf. “Long Train Runnin'”, sans doute le titre le plus connu du groupe). Des ballades typiquement folk ponctuent aussi cet album qui, malgré son hésitation entre styles différents, garde une force étonnante.

Hooker ‘n’ Heat
Enregistré au mois de mai 1970, ce live – excellent en soi – a surtout une double valeur historique et symbolique. Historique parce que c’est la dernier contribution d’Alan Wilson qui va disparaître quelques mois plus tard. Symbolique parce que Canned Heat doit beaucoup (si ce n’est tout ?!) à John Lee Hooker et que la réciproque est assez largement vraie. Le roi du boogie sur scène avec Canned Heat, l’événement était de taille !

Dixie Chicken
Dixie Chicken
– LITTLE FEAT – 1973
| blues rock | boogie rock | country rockLes quatre premiers albums de Little Feat sont de qualité exceptionnelle. Mais – s’il faut choisir – ce numéro trois est généralement considéré comme un sommet pour les compositions de Lowell George. La formation est alors plébicitée par Mick Jagger comme son “groupe américain favorit” !

Woodstock Two
Moins diversifié que le triple album original, “Woodstock Two” se révèle tout aussi indispensable. Il permet de faire plus de place notamment aux prestations de Jimi Hendrix, Jefferson Airplane, C.S.& N. ou Canned Heat. Et d’autres artistes sont immortalisés dans le cadre du festival légendaire : Melanie et Mountain.

Pronounced Leh-Nerd Skin-Nerd
Avec ce fantastique premier album, le monde n’apprend pas seulement à prononcer le nom difficile d’un nouveau groupe, il découvre surtout définitivement le sens de l’expression Southern Rock, country-blues musclé du sud des Etats Unis. Lynyrd Skynyrd fait en effet son pain blanc des riffs électriques et bluesy et des mélodies plaintives ou accrocheuses. Sans cet album il a forcément un gros trou dans le panorama rock des années 70 !

The Doobie Brothers
Groupe parmi les plus populaires au Etats Unis pendant toute la décénie seventies, Les Doobies Brothers s’inscrivent d’emblée, avec ce premier album, dans la grande tradition du country rock américain et de la musique californienne.

Still Alive and Well
Sans jamais vraiment accéder au statut de rock star, Johnny Winter, lead guitar surdoué et remarquable chanteur, n’en demeure pas moins une référence pour tout amateur de blues rock. Il commence sa carrière à la fin des années 60. “Still alive and well”, est l’album de la renaissance (comme son nom l’indique) au sortir d’une sévère cure de désintoxication.

The Grease Band
Le Grease Band, avec le pianiste Chris Stainton et le guitariste Henry McCullough (futur Wings avec Paul McCartney), s’est surtout distingué comme parfait accompagnateur de Joe Cocker, puis de Marianne Faithfull au milieu des années 70. Mais, sous son propre nom, a aussi produit ce très bon album.

Wishbone Four
Avec cet album de la maturité, qui est aussi le plus gros succès du groupe, Wishbone Ash s’éloigne passablement du rock progressif. Le chant fait pourtant parfois penser à Genesis ou Yes. Qu’il se fasse rugueux ou qu’il passe à des ballades très folk, le groupe affiche toujours une classe et une finesse sophistiquée. “No Easy Road” est le hit vitaminé de l’album.