blues
Blues is a musical, vocal and instrumental genre that developed in the United States in the 19th century. It is a musical style in which the singer expresses his sadness and disappointments.
Blues performances are usually accompanied by guitars, bass and drums with the singer’s voice. The words usually speak of a grieving person who has suffered some misfortune or pain from their surroundings. Blues singers are also known to share their stories through an autobiographical perspective.
This music has been described as « tearing people’s hearts », « hauntingly beautiful » and « the music of loneliness ». The most famous blues singers are Muddy Waters, Howlin ‘Wolf, BB King, Eric Clapton, Jeff Beck, John Mayer and many more. The lyrics of the blues often contain references to alcohol, women, gambling, pain, poverty, and other aspects of 19th-century black American life.
The origin of the word « blues » is unclear. Another theory is that it comes from the Spanish « blanca » which means « white » and that « blue » was used as a color name because blues music was associated with white singers. Regardless of its origin, the term « blues » came to be used as a general term for any sad or melancholy song and eventually became a musical genre in its own right.

The Genius Hits the Road
L’univers muiscal de Ray Charles est immense. Le « Genius » va explorer tous azimuts : jazz, country, pop, musique latine… Nombre des chansons qu’il popularise deviennent des succès internationaux (« Georgia on My Mind », « Hit the Road Jack »)

Johnny Winter
Avec ce premier album éponyme l’albinos texan expose toute sa virtuosité et son feeling à travers ses compos et reprises de grands noms du Blues (Robert Johnson, Sonny Boy Williamson, BB King…). Il est aussi à l’aise en acoustique qu’en électrique. Cet album aura pour effet d’installer la grande réputation de Johnny Winter, une réputation qui s’accentuera avec les albums suivants, faisant de lui sûrement « le plus grand Bluesman blanc ». Chroniqué par Pierre-André Bague

That’s My Story
Avec plus d’un demi siècle de carrière, John Lee Hooker va devenir une superstar du blues et le gros vendeur du genre ! On lui doit quasiment l’invention du boogie qui fera les belles heures de nombreux groupes de rock (comparer « No More Doggin' » avec le fameux « On the Road Again » de Canned Heat !). Bien qu’il enregistre déjà depuis plus de 15 ans, c’est seulement au début des années 60 que sa production se structure… époque à laquelle on peut facilement retrouver ses albums.

The London Howlin’ Wolf Sessions
Pionnier du Chicago Blues avec Muddy Waters, Howlin’ Wolf s’entoure sur ce disque des plus grands musiciens anglais du moment à savoir Eric Clapton, Steve Winwood, Charlie Watts, Bill Wyman… Revisitant ainsi son répertoire notamment les standards « Killing Floor », « The Red Rooster », « Sittin On the Top of the World »… Chroniqué par Pierre-André Bague

Burnin’
La production de John Lee Hooker est très riche et très abondante au début des années 60. Mais il s’agit, en fait, de titres anciens qui sont alors rassemblés par la maison de disques, la plupart étant composés et joués dès le début de la décénie précédente. « Burnin' » propose une sélection électrique, avec notamment « Boom Boom », l’un des hits les plus connus du chanteur, et dont les Animals feront une version en Angleterre en 1964.
La musique de John Lee Hooker reste aussi puissante que jamais. Ce disque a été réalisé peu de temps avant son décès, mais sa musique, telle qu’on l’entend sur ce disque, est plus intense que jamais. Comme le disait l’homme lui-même : « Vous ne pouvez pas écrire le blues sur un morceau de papier, tout est question de sentiment.

Exile On Main Street
Sans qu’il comporte de véritables tubes (à l’exception de « Tumbling dice »), ce double album est généralement considéré comme l’un des plus essentiels de toute la discographie des Rolling Stones… le dernier de la grande époque.

Folk Singer
Muddy Waters, pilier du Chicago Blues et du Blues électrique, laisse ici de côté le son saturé de sa guitare électrique. Ces sessions montrent un Muddy Waters retournant à ses racines sudistes en interprétants ses standards de façon acoustique pour une sorte de Unplugged avant l’heure… Chroniqué par Pierre-André Bague

Still Alive and Well
Sans jamais vraiment accéder au statut de rock star, Johnny Winter, lead guitar surdoué et remarquable chanteur, n’en demeure pas moins une référence pour tout amateur de blues rock. Il commence sa carrière à la fin des années 60. « Still alive and well », est l’album de la renaissance (comme son nom l’indique) au sortir d’une sévère cure de désintoxication.

The Paul Butterfield Blues Band
Paul Butterfield (harmonisciste, chanteur, guitariste) est une grande figure et un pionnier du « Chicago blues » électrique. Avec la complicité de Mike Bloomfield, il inaugure dès le début des années 60 la grande lignée des groupes de blues rock américains.

Somebody Loan Me a Dime
Comme bien des bluesmen Fenton Robinson n’aura jamais eu la reconnaissance qu’il méritait de son vivant. Avec une voix exceptionnelle et un jeu de guitare flamboyant inspiré par T Bone Walker et Clarence « Gatemouth » Brown… Robinson était une valeur sûr du Chicago blues et du blues moderne. Sa forte personnalité et les aléas de la vie (incarcération pour homicide involontaire) ont entâché une carrière prometteuse. Toutefois à la mort de l’artiste en 1997 (d’un cancer du cerveau), nombreux sont les spécialistes qui ont reconnu en Fenton Robinson un artiste majeur du blues moderne avec notamment cet album, véritable chef d’oeuvre du genre. Chroniqué par Pierre-André Bague

The Legendary Son House: Father of the Folk Blues
Parmi les fondateurs du Delta Blues Son House se détache de ses contemporains par son jeu au bottleneck et ses paroles très sombres. Il a, entre autre, enseigné la guitare à Robert Johnson et Muddy Waters, puis est tombé dans l’anonymat pour revenir 30 ans après, comme Skip James, lors du revival Folk des 60’s… Son influence sur le blues comme sur le rock est considérable, comme en attestent les nombreuses reprises, dont celle, géniale, de « Death Letter » par The White Stripes… Chroniqué par Pierre-André Bague

If You Love These Blues, Play ‘Em As You Please
« If You Love These Blues » est un album à part que Mike Bloomfield ponctue de commentaires à la façon d’un live. C’est une sorte d’introduction au blues par l’un des plus fameux guitaristes du genre. En 1976, Bloomfield n’a plus rien à prouver, mais il étonne toujours par la fluidité de son jeu, tandis que son chant est plutôt honnête. L’album comporte des titres acoustiques, d’autres électriques (dans le style Chcago blues) et se termine par une série de gospel… Quasiment un indispensable pour tout amateur de belles guitares blues !