blues
Blues is a musical, vocal and instrumental genre that developed in the United States in the 19th century. It is a musical style in which the singer expresses his sadness and disappointments.
Blues performances are usually accompanied by guitars, bass and drums with the singer’s voice. The words usually speak of a grieving person who has suffered some misfortune or pain from their surroundings. Blues singers are also known to share their stories through an autobiographical perspective.
This music has been described as « tearing people’s hearts », « hauntingly beautiful » and « the music of loneliness ». The most famous blues singers are Muddy Waters, Howlin ‘Wolf, BB King, Eric Clapton, Jeff Beck, John Mayer and many more. The lyrics of the blues often contain references to alcohol, women, gambling, pain, poverty, and other aspects of 19th-century black American life.
The origin of the word « blues » is unclear. Another theory is that it comes from the Spanish « blanca » which means « white » and that « blue » was used as a color name because blues music was associated with white singers. Regardless of its origin, the term « blues » came to be used as a general term for any sad or melancholy song and eventually became a musical genre in its own right.

John Renbourn
Virtuose du finger picking, John Renbourn est un pionnier du british folk. Il sera plus tard l’un des fondateurs du groupe Pentangle. Mais ce premier album éponyme impose un style original qui relève plus du blues acoustique américain d’avant-guerre (Robert Johnson, Big Bill Broonzy…) que de la tradition musicale européenne. Dépouillé, une voix, une guitare, c’est là typiquement le genre d’album qu’on appréciera aussi en version… tablatures !

Walk Right In
Au printemps 1963, Gus Cannon, émérite vétéran du country blues, prend le chemin des studios avec son banjo pour enregistrer son premier album, il a alors 79 ans (né en 1883 !)… Mi-parlé, mi-chanté, l’album est une émission de radio à lui tout seul ! Au beau milieu d’un répertoire de tradionnels, Cannon hasarde l’une de ses compositions : « Walk Right In ». Reprise un nombre incalculable de fois, ce sera l’un des premiers grands tubes de l’ère pop-rock !

Projections
Autour d’Al Kooper et Steve Katz, les futurs fondateurs de Blood Sweat & Tears, Blues Project est une solide formation qui défriche dès le milieu des années 60 les terres de la fusion (blues-folk-rock-jazz). Malgré ses qualités exceptionnelles le groupe ne parviendra jamais vraiment à s’imposer. Reste les albums et leurs grands moments… ici entre autres « Flute Thing ».

I Can Tell
Très proche du blues originel et génial interprète des grands maîtres du genre (Willie Dixon, Elmore James, Howlin’ Wolf, John Lee Hooker…), John Hammond va dérouler une très longue et belle carrière. Pour ce fameux « I Can Tell » il s’adjoint les services de deux éminences du rock, Bill Wyman le batteur des Stones et Robbie Robertson du Band.

Al KOOPER
Al Kooper est un auteur-compositeur-interprète, guitariste et producteur de disques américain qui a joué avec Bob Dylan, The Rolling Stones, The Blues Project, Blood Sweat & Tears et Simon & Garfunkel.
Il a commencé sa carrière musicale à l’âge de 14 ans en jouant de la guitare dans un groupe de rock and roll appelé « The Royal Teens ». Peu après, il est découvert par des producteurs de disques qui l’invitent à rejoindre leur liste de musiciens. Il y apprend à lire et à écrire la musique, et devient un accompagnateur très apprécié.
Il a été décrit par Allmusic comme « l’une des figures les plus polyvalentes de l’histoire du rock ».
Al Kooper est né le 3 novembre 1939 à Brooklyn. Il est connu pour son travail de guitariste sur l’album Highway 61 Revisited de Bob Dylan.
Ses débuts nationaux avec Blood Sweat & Tears ont eu lieu avec la sortie du deuxième album du groupe, Child Is Father to the Man, qui a atteint la première place du palmarès des meilleurs albums pop de Billboard.
Al Kooper a également collaboré avec Steve Katz pour divers projets, notamment les albums Blues Project As Time Goes By

Super Session
Comme son nom l’indique, il s’agit d’une rencontre au sommet : trois des plus fameux musiciens et guitaristes américains des années 60… Mike Bloomfield (ex-Butterfield Blues Band et Electric Flag), Al Kooper (ex-Blood Sweat & Tears) et Steve Stills (Buffalo Springfield). Le résultat est à la hauteur du talent des trois complices occasionnels… sans plus diront d’autres !

Alvin LEE
Alvin LEE est un guitariste anglais de rock et de blues né à Londres en 1936. Il a été classé parmi les 100 plus grands guitaristes de tous les temps par le magazine Rolling Stone.
Il a commencé à jouer de la guitare à l’âge de six ans, après que son père lui ait acheté une guitare acoustique d’occasion. Son premier concert était avec sa sœur, chantant pour leur grand-mère à l’occasion de son 75e anniversaire.
La musique d’Alvin est souvent classée dans la catégorie « blues », mais il préfère s’appeler un « chanteur folk qui joue du blues ». Il est également connu pour jouer avec une seule main, ayant perdu l’usage de son droit en raison de lésions nerveuses à la suite d’une opération en 1998.

40 Blue Fingers, Freshly Packed and Ready to Serve
L’un des meilleurs représentants (et grand disque) du « blues boom » britanique. Le groupe compte alors dans ses rangs Christine Perfect qui épousera plus tard le bassiste John McVie et le rejoindra pour devenir la chanteuse de Fleetwood Mac (sous le nom de Christine McVie… ‘va sans dire !)

Sings Ballads and Blues
Odetta Gordon est l’une des grandes figures de la renaissance folk américaine des années 50… une influence essentielle sur le jeune Bob Dylan (qui cite particulièrement cet album). L’admiration est d’ailleurs très vite réciproque, puisqu’Odetta sera l’une des premières artistes à publier un album entier de (fantastiques) reprises de Dylan… dès le mois de janvier 1965 !

The Allman Brothers Band
Avec leur cocktail blues-rock/country-music et quelques flirts jazzy, les Allman Brothers vont être un des groupes américains les plus en vue du début des années 70. Ils se distinguent notamment par la fabuleuse guitare de Duane Allman (son jeu de slide incomparable) et la voix de son frère Greg, le clavier de la formation.

Go Bo Diddley
Bo Diddley, disparu au printemps 2008, laisse à l’histoire l’image d’un grand original (avec ses fameuses guitares rectangulaires !). Mais il est surtout, sans avoir jamais décroché de véritable hit, l’un des pionniers du rock parmi les plus influents. Il se montre étonnamment créatif en dépassant, dès ses premiers albums, le cadre strict du rock-n-roll pour une exploration musicale qui cite allègrement le blues, le rhythm-n-blues, voire le gospel.

My Feeling for the Blues
Il aura contribué à diffuser le blues moderne au même titre qu’Albert King et B.B. King. Son influence sur le blues anglais, et notamment sur le jeu d’Eric Clapton, est considérable. De lui on retiendra ses instrumentaux dont le mythique « Hide Away » (qu’il aurait « emprunté » à Hound Dog Taylor… en le signant, quand même !) et surtout ses albums studio comme « My feeling for the Blues » qui donne un bon exemple de son talent, sorti seulement six ans avant sa disparition…