blues
Blues is a musical, vocal and instrumental genre that developed in the United States in the 19th century. It is a musical style in which the singer expresses his sadness and disappointments.
Blues performances are usually accompanied by guitars, bass and drums with the singer’s voice. The words usually speak of a grieving person who has suffered some misfortune or pain from their surroundings. Blues singers are also known to share their stories through an autobiographical perspective.
This music has been described as « tearing people’s hearts », « hauntingly beautiful » and « the music of loneliness ». The most famous blues singers are Muddy Waters, Howlin ‘Wolf, BB King, Eric Clapton, Jeff Beck, John Mayer and many more. The lyrics of the blues often contain references to alcohol, women, gambling, pain, poverty, and other aspects of 19th-century black American life.
The origin of the word « blues » is unclear. Another theory is that it comes from the Spanish « blanca » which means « white » and that « blue » was used as a color name because blues music was associated with white singers. Regardless of its origin, the term « blues » came to be used as a general term for any sad or melancholy song and eventually became a musical genre in its own right.

Burnin’
La production de John Lee Hooker est très riche et très abondante au début des années 60. Mais il s’agit, en fait, de titres anciens qui sont alors rassemblés par la maison de disques, la plupart étant composés et joués dès le début de la décénie précédente. « Burnin' » propose une sélection électrique, avec notamment « Boom Boom », l’un des hits les plus connus du chanteur, et dont les Animals feront une version en Angleterre en 1964.
La musique de John Lee Hooker reste aussi puissante que jamais. Ce disque a été réalisé peu de temps avant son décès, mais sa musique, telle qu’on l’entend sur ce disque, est plus intense que jamais. Comme le disait l’homme lui-même : « Vous ne pouvez pas écrire le blues sur un morceau de papier, tout est question de sentiment.

Exile On Main Street
Sans qu’il comporte de véritables tubes (à l’exception de « Tumbling dice »), ce double album est généralement considéré comme l’un des plus essentiels de toute la discographie des Rolling Stones… le dernier de la grande époque.

Folk Singer
Muddy Waters, pilier du Chicago Blues et du Blues électrique, laisse ici de côté le son saturé de sa guitare électrique. Ces sessions montrent un Muddy Waters retournant à ses racines sudistes en interprétants ses standards de façon acoustique pour une sorte de Unplugged avant l’heure… Chroniqué par Pierre-André Bague

Still Alive and Well
Sans jamais vraiment accéder au statut de rock star, Johnny Winter, lead guitar surdoué et remarquable chanteur, n’en demeure pas moins une référence pour tout amateur de blues rock. Il commence sa carrière à la fin des années 60. « Still alive and well », est l’album de la renaissance (comme son nom l’indique) au sortir d’une sévère cure de désintoxication.

The Paul Butterfield Blues Band
Paul Butterfield (harmonisciste, chanteur, guitariste) est une grande figure et un pionnier du « Chicago blues » électrique. Avec la complicité de Mike Bloomfield, il inaugure dès le début des années 60 la grande lignée des groupes de blues rock américains.

Somebody Loan Me a Dime
Comme bien des bluesmen Fenton Robinson n’aura jamais eu la reconnaissance qu’il méritait de son vivant. Avec une voix exceptionnelle et un jeu de guitare flamboyant inspiré par T Bone Walker et Clarence « Gatemouth » Brown… Robinson était une valeur sûr du Chicago blues et du blues moderne. Sa forte personnalité et les aléas de la vie (incarcération pour homicide involontaire) ont entâché une carrière prometteuse. Toutefois à la mort de l’artiste en 1997 (d’un cancer du cerveau), nombreux sont les spécialistes qui ont reconnu en Fenton Robinson un artiste majeur du blues moderne avec notamment cet album, véritable chef d’oeuvre du genre. Chroniqué par Pierre-André Bague

The Legendary Son House: Father of the Folk Blues
Parmi les fondateurs du Delta Blues Son House se détache de ses contemporains par son jeu au bottleneck et ses paroles très sombres. Il a, entre autre, enseigné la guitare à Robert Johnson et Muddy Waters, puis est tombé dans l’anonymat pour revenir 30 ans après, comme Skip James, lors du revival Folk des 60’s… Son influence sur le blues comme sur le rock est considérable, comme en attestent les nombreuses reprises, dont celle, géniale, de « Death Letter » par The White Stripes… Chroniqué par Pierre-André Bague

If You Love These Blues, Play ‘Em As You Please
« If You Love These Blues » est un album à part que Mike Bloomfield ponctue de commentaires à la façon d’un live. C’est une sorte d’introduction au blues par l’un des plus fameux guitaristes du genre. En 1976, Bloomfield n’a plus rien à prouver, mais il étonne toujours par la fluidité de son jeu, tandis que son chant est plutôt honnête. L’album comporte des titres acoustiques, d’autres électriques (dans le style Chcago blues) et se termine par une série de gospel… Quasiment un indispensable pour tout amateur de belles guitares blues !

Live at the Regal
Du propre aveu de B.B. King cette prestation est loin d’être sa meilleure, pourtant tout au long du live Mr. King enchante son auditoire au son de sa guitare baptisée Lucille. Cet album permettra au public blanc et plus particulièrement aux musiciens anglais de puiser dans le jeu du bluesman pour parfaire le leur, et d’essayer de capter l’essence de cette musique qui les fascine. Chroniqué par Pierre-André Bague

Live at the Old Waldorf
Guitariste surdoué, Mike Bloomfield est un prestigieux représentant du blues électrique blanc… Une limpidité de jeu, un feeling et un touché exceptionnels, éblouisssants sur ce formidable live. Après avoir fait partie du Butterfield Blues Band, puis avoir fondé Electric Flag, il aura participé à de multiples enregistrements. Il meurt prématurément en 1981.

Bleecker & MacDougal
Fred Neil – bien qu’un peu oublié aujourd’hui – est un artiste déterminant issu du cercle de Greenwich Village. Initiateur, dès le début des années 60, d’une certaine fusion entre blues et folk qui sera bientôt le terrain de prédilection de Bob Dylan, il compte parmi ses admirateurs précosses Stephen Stills et David Crosby, John Sebastian (qui tient ici l’harmonica) et Les membres de Jefferson Airplane qui feront par exemple de « Other Side of This Life » l’un des titres phare de leurs concerts.

3rd degree
Lorsque Johnny Winter est décédé en 2014, il avait l’une des voix les plus distinctives de la guitare rock et blues, une voix qui servait de symbole de la puissance brute et débridée du genre.
Winter est né dans le Mississippi en 1944 et a grandi à Beaumont, au Texas. Il a été initié à la guitare dès son plus jeune âge par son frère Edgar (plus tard connu sous le nom de producteur Rick), et a fait preuve d’un talent prodigieux ; il jouait professionnellement à l’âge de 11 ans. La carrière de Winter a commencé deux ans plus tard avec une séance d’enregistrement pour Mercury Records qui a donné la ballade »Be Careful With a Fool ». Il a enregistré onze albums pour Columbia Records entre 1965 et 1969 à Nashville, Tennessee, avant de passer à MCA Nashville Records.
En 2004, Johnny se retrouve sur Columbia Records suite à sa sortie de M
Le musicien albinos du Texas a connu son apogée dans la seconde moitié des années 1980 et a sorti des albums que ses fans peuvent encore entendre aujourd’hui. Une maîtrise absolue pour jouer de la guitare ou du dobro. Ceux-ci comprenaient des titres très acclamés tels que « 3rd degree » et « The winter of ’88 ».