hard rock
The « hard rock » is essentially from blues-rock, it is distinguished in particular by its burning riffs and its saturated guitars.
Among the great precursors we find, in England, the Rolling Stones, Cream and the Who, in the United States, Steppenwolf or Cactus. But the real archetype will be offered at the end of the 60s by Led Zeppelin, Deep Purple and Black Sabbath.
Vanilla Fudge
Sans doute un peu trop vite oubliée, la formation de l’organiste Mark Stein est une grande pionnière des années 60. Tiraillé entre le classicisme de Stein et le hard des célèbres Bogert/Appice (basse/batterie) le groupe pose les jalons d’une formule qui fera les belles heures des King Crimson ou autres ELP. Le choix des titres de cet album ne manque pas d’originalité, mais leur traitement est remarquable.
The Second
Où Steppenwolf démontre avec force qu’il n’est pas le groupe d’un seul titre (« Born To Be Wild »)… « Magic Carpet Ride », le single, est bien sûr moins emblématique et marquant, mais ce second album dans sa globalité se révèle nettement plus fort que l’album éponyme du groupe… Un beau sommet hard-pop de la période psychédélique américaine.
Let It Bleed
L’énorme problème, la grave question qui se pose, retrospectivement, avec les Stones c’est savoir, de « Beggars banquet » à « Exile on main street », quel est le plus grand album de leur carrière !… La réponse à cette interrogation « existentielle » ne pouvant être que personnelle, retenons simplement que « Let it bleed » est le deuxième album du carré magique… un indispensable, comme les trois autres !
Grand Funk
Grand Funk a surtout marqué l’histoire du hard rock et le début des années 70 avec des concerts au volume sonore démentiel. Le groupe jouit par ailleurs d’une grosse promotion et les disques du trio se vendent effectivement aux USA comme des petits pains !
Fun House
Avec ce deuxième et ultime album, les Stooges, punks bien avant l’heure, assènent une nouvelle fois leur rock brûlant et dévastateur. Un grand disque « tripal »… tribal aussi, si vous préférez ! Iggy Pop reprendra le flambeau peu de temps après, mais les Stooges appartiennent définitivement à la grande histoire du rock !
A Nod’s As Good As A Wink
Le meilleur album des Faces ! Chef-d’œuvre d’un groupe au sommet de son art. Rod Stewart est au mieux de sa forme et n’a probablement jamais été aussi bien entouré. Les Faces rivalisent ici largement avec les Stones et marquent fortement de leur empreinte toute une époque.
Jeff Beck Group
Changement de personnel au sein du groupe. Beck est immobilisé pendant plus d’un an à la suite d’un accident. Il revient aux activités musicales avec « Rough And Ready », puis cet album, tous deux fortement marqués par la soul et plutôt funk.
Never a Dull Moment
Denier grand album d’une période où Rod Stewart propose une subtile fusion en folk et hard rock… Son ami Ron Wood tient toujours la guitare. La référence à Dylan est toujours présente (« Mama, You Been on My Mind »), mais Jimi Hendrix (il fallait oser !) est également « cité » de très belle façon (« Angel »).
Houses of the Holy
Led Zeppelin est à l’époque le groupe titanesque par excellence, et ce n’est pas un hasard, ses 6 premiers albums du groupe tutoient la perfection ! Houses of the Holy amorce une diversification et atteste d’un intérêt pour les musiques ethniques, que Robert Plant notamment développera en solo. Les riffs de Jimy Page sont, par ailleurs, toujours aussi cinglants.
Still Alive and Well
Sans jamais vraiment accéder au statut de rock star, Johnny Winter, lead guitar surdoué et remarquable chanteur, n’en demeure pas moins une référence pour tout amateur de blues rock. Il commence sa carrière à la fin des années 60. « Still alive and well », est l’album de la renaissance (comme son nom l’indique) au sortir d’une sévère cure de désintoxication.
Toys in the Attic
Formé autour du chanteur Steven Tyler et des guitaristes Joe Perry et Brad Whitford, le groupe qui assure à cette époque des premières parties de Mott The Hoople et Blue Oster Cult va devenir une institution du hard rock américain et l’un des groupes les plus populaires des années 70. « Toys in the Attic » est tout simplement excellent, avec notamment l’inusable riff de « Walk This Way » !
Too Old to Rock ‘N’ Roll: Too Young to Die!
« Trop vieux pour le rock-n-roll, trop jeune pour mourir », peu de temps avant le grand questionnement punk la formule accrocheuse fait sourire et connaît une certaine fortune ! Mais, derrière la jolie petite phrase, cet album concept censé aborder sur le statut de la rock star représente certainement un effort mineur dans la belle discographie du groupe. A retenir pour quelques bons moments, quelques belles parties de guitares… et pour le titre !