hard rock
The « hard rock » is essentially from blues-rock, it is distinguished in particular by its burning riffs and its saturated guitars.
Among the great precursors we find, in England, the Rolling Stones, Cream and the Who, in the United States, Steppenwolf or Cactus. But the real archetype will be offered at the end of the 60s by Led Zeppelin, Deep Purple and Black Sabbath.
Cheap Trick
Cheap Trick, qui va devenir par sa longévité une véritable institution du rock américain, combine à ses débuts un sens mélodique hérité de la pop britannique (Beatles, Kinks, Move) avec des riffs bien lourds. Le groupe de Rick Nielsen (guitare et chant) inaugure ainsi une formule qui sera reprise par bon nombre de groupes alternatifs et de heavy metal dans les années 80 et 90.
Axis: Bold As Love
En décembre de l’année qui avait vu exploser la première bombe, Hendrix sort ce nouveau chef-d’oeuvre ! Poésie, sensibilité, finesse, intelligence, virtuosité, participent à la création d’un univers musical… Mais tout a déjà été dit là-dessus… c’est tout simplement un indispensable, de la première à la dernière seconde !
Beggars Banquet
Après le très contesté « Their satanic majesties request », foin des expérimentations psychédéliques hasardeuses : les Stones se ressaisissent, reviennent au blues, à leurs racines… et inaugurent, avec « Beggars Banquet », la grande série des grands albums de la grande période Rolling Stones !
Led Zeppelin II
Le second Led Zeppelin confirme toutes les promesses du premier. Pourtant le groupe ne jouit pas encore de la formidable popularité qui sera la sienne très bientôt. Le fameux riff de « Whole lotta love » ouvre magistralement cet excellent album.
Fire and Water
Sans parler du succès phénoménal et planétaire du hit « All Right Now », « Fire and Water » est un album remarquable dans son ensemble. A l’époque du grand glissement « artistique » vers la complexification extrême, Free propose avec force ses titres lourds et dépouillés. Si le rock des années 70 en était resté là, il y a fort à parier que la grande colère punk n’aurait pas existé ! Du coup cet album garde une belle modernité… à déguster entre un Joy Division et un White Stripes !
Live
Un album généralement classé dans les compilations… C’est en effet la formule du live que John Kay et son groupe choisissent pour offrir à leurs fans une premier best of. Extraits de divers concerts donnés au début de l’année 70, les grands titres de la grande époque sont là, dans des versions souvent étendues… inclus « Born To Be Wild », évidemment !
Smash Your Head Against the Wall
John Entwistle est incontestablement l’un des très grands bassistes des années 60. Il est aussi, chez les Who, un compositeur plus qu’honorable. Tandis que Pete Townshend s’affaire à ses projets pharaoniques (« Quadrophenia » ou la nouvelle version de « Tommy »), il est donc très naturel qu’il se lance dans une production solo… d’un niveau tout à fait remarquable !
Who´s Next
Succédant de peu à « Tommy », « Who’s next » s’en démarque pourtant considérablement par un son beaucoup plus riche et plus électrique. Mais les Who sont ici au sommet de leur art malgré une attaque nerveuse qui met temporairement Pete Townshend quasiment sur le carreau… Un album absolument parfait, chaleureux et magnifiquement produit.
Slayed?
Découvert et produit par Chas Chandler (ex-Animals et manager de Jimi Hendrix), Slade est l’un des plus gros vendeurs de disques du début de la décénie, sans toutefois parvenir à s’imposer aux USA. Le groupe exploite avec intelligence les grosses ficelles du hard : trois accords de guitare hyper saturée et la fantastique voix éraillée de Noddy Holder… Le tout écrit soigneusement en très mauvais anglais (jetez juste un oeil sur les titres !).
Moontan
Gloire nationale hollandaise dès le milieu des années 60, Golden Earring étend brusquement sa renommée en 1972 lorsque le groupe est engagé pour assurer la première partie des Who dans leur tournée européenne. « Moontan », l’abum qui suit, est aussitôt un gros succès, et le single « Radar Love » atteint les premières places dans tous les charts. Golden Earring tournera ensuite aux USA avec les Doobie Brothers et avec Santana, et restera très en vue en Europe durant toute la décénie.
Why Dontcha
Un super groupe à la durée de vie très courte (environ deux ans) : Leslie West et Ronnie Laing (ex-Mountain), et Jack Bruce (ex-Cream). Un premier album excellent qui n’est pas sans rappeler Cream… Le morceau-titre, heavy hard décoiffant, est à lui seul une pièce d’anthologie !
Desolation Boulevard
Champion du style « Bubblegum » à destination des adolescents, glam presque jusqu’à la caricature, Sweet peut apparaître comme un croisement entre Slade et T.Rex… Efficace et accrocheur au départ, le groupe évoluera plus tard vers des sucreries (sans chercher le jeu de mot !) un peu moins intéressantes.