blues rock
Le blues rock est une combinaison de deux genres : le blues et le rock’n’roll. Les deux genres ont été fusionnés pour former ce genre au milieu des années 1960. Le blues aurait été influencé par les guitares électriques, le piano et la batterie. Ce genre était principalement populaire dans les années 1960 jusqu’à ce qu’il devienne moins courant dans les années 1970.
Des artistes musicaux comme Eric Clapton, Rolling Stones, The Jimi Hendrix Experience qui sont associés à ce genre sont parmi les musiciens de blues rock les plus populaires.
Cependant, il est revenu en force dans les années 1980 et 1990. Aujourd’hui, le blues rock est joué par une grande variété de musiciens du monde entier.
Ces musiciens ne se connaissent peut-être pas, mais ils ont une chose en commun : ils jouent tous du blues rock. Parmi les artistes connus qui jouent ce type de musique, citons Stevie Ray Vaughan, Eric Clapton, Jeff Beck, Mark Knopfler, Jack White, Robert Plant et Led Zeppelin. Il existe de nombreux types de blues rock. En voici quelques-uns :Les chansons sont souvent lentes et moroses, avec une sensation de blues ou de R&B simple et directe. Ce type de blues rock peut être entendu sur les albums d’artistes tels que Eric Clapton, Jeff Beck, John Mayall et Joe Pass. Hard Rock Blues Rock : Le hard rock blues rock est très similaire au blues rock classique. Cependant, la musique est plus marquée par le côté hard rock.
Les chansons ont généralement un tempo plus dur et plus rapide, et une ambiance rock’n’roll plus directe.
Electrification du blues traditionnel. Il conserve la même structure en trois accords et privilégie les improvisations.
Les premiers popularisateurs sont notamment Alexis Korner et John Mayall en Angleterre, Le Paul Butterfield Blues Band et Canned Heat aux USA.
Burnin’
La production de John Lee Hooker est très riche et très abondante au début des années 60. Mais il s’agit, en fait, de titres anciens qui sont alors rassemblés par la maison de disques, la plupart étant composés et joués dès le début de la décénie précédente. « Burnin' » propose une sélection électrique, avec notamment « Boom Boom », l’un des hits les plus connus du chanteur, et dont les Animals feront une version en Angleterre en 1964.
La musique de John Lee Hooker reste aussi puissante que jamais. Ce disque a été réalisé peu de temps avant son décès, mais sa musique, telle qu’on l’entend sur ce disque, est plus intense que jamais. Comme le disait l’homme lui-même : « Vous ne pouvez pas écrire le blues sur un morceau de papier, tout est question de sentiment.
Projections
Autour d’Al Kooper et Steve Katz, les futurs fondateurs de Blood Sweat & Tears, Blues Project est une solide formation qui défriche dès le milieu des années 60 les terres de la fusion (blues-folk-rock-jazz). Malgré ses qualités exceptionnelles le groupe ne parviendra jamais vraiment à s’imposer. Reste les albums et leurs grands moments… ici entre autres « Flute Thing ».
Ten Years After
Premier album très blues rock pour Ten Years After qui va devenir, pour les quelques années à venir, l’un des groupes qui sera parmi les plus gros vendeurs de disques…
Taj Mahal
Naissance d’un géant du blues moderne américain !… Taj Mahal est un proche de Ry Cooder, avec lequel il monte un groupe dès 1964. Pour son premier album solo, il opte pour un blues pur et proche de la tradition en reprenant surtout des standards… Une fameuse version de « Statesboro Blues » qui donna sans doute quelques idées à Duane Allman !
Valentyne Suite
Colosseum est, à l’époque, l’une des plus solides et fameuses formations de rock progressif ou de fusion (rock, blues, jazz)… Une créativité fabuleuse portée par des instrumentistes époustouflants qui ne tombent pas une seule seconde dans la démonstration… Beaucoup de superlatifs ! mais il vrai que « Valentyne suite » est l’un des meilleurs albums de la fin des années soixante… un « collector » !
Ssssh
Un album très blues-rock, parfois proche du rock-n-roll, où l’on trouve notamment deux morceaux qui vont très vite devenir de véritables standards : « Good morning little school girl » et « I woke up this morning ».
Band of Gypsys
Un concert du nouvel-an dans la nuit du 31 décembre 69… Hendrix, sans l’Experience, est ici accompagné de deux musiciens noirs, Billy Cox à la basse et Buddy Miles à la batterie (il jouait déjà sur « Electric Lady Land »). Le résultat, plus soul qu’à l’accoutumée, est prodigieux… Un live d’anthologie.
One Way… Or Another
La paire Tim Bogert et Carmine Appice avait la réputation d’être la meilleure section rythmique (basse/batterie) du monde, digne successeurs du tandem virtuose Bruce/Baker. Et si le groupe est moins prestigieux qu’il aurait pu l’être avec Rod Stewart et Jeff Beck, Rusty Day et Jim McCarty se révèlent comme des intérimaires de luxe. Le second album du groupe renouvelle avec brio le cocktail de blues électrisé du premier.
Teenage Licks
Stone the Crows avait tout pour réussir, des critiques unanimement élogieuses, une excellent guitariste (Les Harvey), une extraordinaire chanteuse, Maggie Bell, véritable Janis Joplin écossaise… et Peter Grant, le producteur de Led Zeppelin, comme manager ! Malgré ces atouts et l’indéniable qualité de ce superbe troisième album, le groupe ne parvient pas à simposer et se séparera en 1973.
Rock & Roll Music to the World
Considéré par certains comme un grand sommet, « Rock & Roll Music to the World » est également controversé. D’autres, en effet, trouvent cet album affadit par rapport aux productions précédentes. De fait, le groupe passe évidemment par un moment de lassitude à l’époque et les mésententes sur l’orientation artistique à prendre (Alvin Lee est attiré par la soul) entraîneront sa dissolution peu de temps après.
Paradise and Lunch
Tandis que l’on s’arrache depuis longtemps sa participation pour les sessions d’enregistrement (Rolling Stones, Little Feat, Buffy Sainte-Marie, Everly Brothers…), Cooder continue de travailler pour son compte. Il actualise et rend une étonnante vitalité au répertoire folk-blues d’avant-guerre. « Paradise and Lunch » reste comme l’un des grands classiques de sa discographie.
Point Blank
Sous sa mémorable pochette (au graphisme tendrement bienveillant !) , ce premier album révèle un furieux groupe de boogie rock. Point Blank, dévastateur sur scène, relève à l’époque le défi de premières parties des Kiss, ZZ Top, Aerosmith ou Joe Walsh… Une énergie par ailleurs bien conservée sur les albums.