psychédélique

(Turn on) the Music Machine
L’énergie intense contraste fortement avec l’apparence bien recherchée (habillé tout en noir), The Music Machine commémore l’année en poussant son “Talk Talk” dans le top 20 des singles américains.
Le manque total d’organisation a rapidement conduit à sa disparition, mais le guitariste et chanteur Sean Bonniwell, un groupe de punks, reste toujours dans la mémoire des gens.
“Talk Talk” sera sélectionné par Inmates en 1980 pour ouvrir leur deuxième album.

A Gift from a Flower to a Garden
Donovan est très prolifique en cette année hautement psychédélique : pas moins de trois albums, dont ce double ! Un monument du “Flower Power”… avec le recul, presque jusqu’à la carricature, mais la sincérité de l’époque est indéniable, et toutes ces chansons courtes sont magnifiquement ficelées !

Pandemonium Shadow Show
Tandis qu’il est employé de banque à Los Angeles, Harry Nilsson commence, à temps perdu, à écrire des chansons. Il rencontre Phil Spector et compose avec lui. Plusieurs de ses titres sont alors repris par des artistes de renom (Ronettes, Yardbirds, Blood Sweat & Tears…). Lorsque “Cuddly Toy”, enregistré par les Monkees, devient un tube, il se décide enfin à quitter son job et à enregistrer pour lui…

The Doughnuts in Granny’s Greenhouse
Apprécié pour son humour délirant par les Beatles, Bonzo Dog Band apparaît dans le film “Magical Mystery Tour”. Ces “Mothers of Invention anglais”, pour leur goût de la satire et de la parodie, proposent ici leur sommet discographique. Le groupe disparaîtra au début des années 70… Neil Innes se lancera plus tard dans un (génial) pastiche des Beatles avec les Rutles, et l’on retrouve, très accessoirement, Vic Stanshall comme le “grandstanding narrator” du “Tubular Bells” de Mike Oldfield !
L’album est rempli de blagues astucieuses à la Monty Python et de paroles humoristiques que même le plus grand détracteur de la musique pop trouvera irrésistible. Le son est léger et entraînant, avec juste un soupçon de psychédélisme. C’est l’un de ces albums que vous aurez toujours en boucle dans votre lecteur de CD. C’est de la musique pop-rock anglaise de qualité pure.

Begin
L’album le plus coûteux chez Colombia à l’époque ! Curt Boettcher, architecte historique du son sunshine pop, réunit la fine fleur des musiciens et chanteurs et part à la conquête d’inaccessibles sommets harmoniques. Le projet est du même ordre que Sagittarius (auquel Boettcher participe). On peut trouver le résultat moins féérique que le fameux “Present Tense”, mais la qualité de production est impressionnante, à faire mourir de jalousie un Brian Wilson !

The Family That Plays Together
Avec ce second album, Spirit affirme une orientation nettement plus progressive. Des compositions planantes, d’autres qui flirtent avec le jazz… Un album très ouvertement psychédélique, avec connotation très expérimentale.

Live/Dead
Ce somptueux album débute par le mythique “Dark Star”, longue improvisation psychédélique de 23 minutes qui projette définitivement le Dead hors du temps. Ce morceau, élaboré selon le shéma répétitif et hypnotisant du Raga Indien, sera le morceau fétiche des fanatiques du Grateful Dead, et sera tout simplement le plus grand titre de l’ére psychédélique !

An Electric Storm
Au départ c’est le BBC’s Radiophonic Workshop, un département “alien” de la fameuse institution, pour constituer une librairie d’effects électroniques dans le but avoué par les radios, de répondre à la vogue du tout spatial, les spoutnicks, le futurisme sublimé par toute la littérature SCI FI… Il y a cette fille, Delia Derbyshire, brillante experte en électronique qui supervise déjà les programmes pour la BBC’s…

John Barleycorn Must Die
Faut-il vraiment, avec les grands groupes, ceux qui n’ont jamais déçu, chercher à désigner “LE” meilleur album ?!… bref… disons simplement, qu’à ce petit jeu, pour Traffic, “John Barleycorn must die” est généralement plébicité… rien à redire : c’est effectivement un album parfaitement… parfait !

20 Mothers
Julian Cope est de retour et cette fois, il a un certain nombre de nouvelles versions, dont une de son projet salué Peggy Suicide. C’est super de le revoir avec une sortie aussi excellente.
L’album est une rétrospective de la vie de Julian Cope, de sa naissance à nos jours.
Il commence par la chanson titre de l’album,”20 Mothers”, qui parle de”la mère qui n’est pas à moi”. De là, il revisite tour à tour chaque année de sa vie, notamment ses souvenirs d’enfance et ses premiers souvenirs de musique. Au fur et à mesure que l’album avance, il devient adolescent et tombe amoureux de la musique pop.
Les trois dernières chansons de l’album revisitent la vie d’adulte de Cope et contiennent certaines de ses réflexions les plus personnelles.
’20 Mothers’ est un album diversifié avec de nombreuses influences différentes. Une nouvelle attestation de ses talents. Il prend l’influence de Syd Barrett, mais aussi d’autres artistes.

The Seeds
Avec un succès trop relatif, les Seeds, garage band californien, appartiennent à ces groupes incapables de rivaliser avec les grosses machines de leur époque mais dont les albums sont devenus des collectors de légende. Une carrière éphémère, en dents de scie, mais une influence évidente sur le punk rock ultérieur.

The Doors
Dès ce premier album, les Doors imposent un style unique et inimitable avec la batterie de John Densmore , issu du jazz, le clavier de Ray Manzarek (qui tape aussi toutes les lignes de basse !), le jeu de guitare si particulier de Robbie Krieger, et bien entendu la voix et la personnalité magistrales de Jim Morrison !