psychédélique
ACID MOTHERS TEMPLE
ACID MOTHERS TEMPLE est un groupe de rock psychédélique avant-gardiste du Japon, fondé en 1968. C’est l’un des groupes les plus influents et expérimentaux avec les ventes de disques les plus élevées dans leur pays.
Formé par Makoto Kawabata et Takehisa Kosugi, auparavant membres du groupe Birds. Un an après sa création, ils sortent leur premier album »Hairy Fairy Tale »(1969). En 1970, Takehisa Kosugi quitte le groupe pour poursuivre ses intérêts personnels et Kawabata en devient le leader.
En 1973, ils sortent l’un de leurs albums les plus emblématiques -« La Nòvia ». L’album est un mélange entre la musique traditionnelle japonaise et le rock n’roll occidental, ce qui lui confère un charme particulier qui le distingue
Time Has Come Today
En 67, la soul music est aussi touchée par le mouvement psychédélique. Les frères Chambers, s’ils sont un peu tombés dans l’oubli par la suite, ont eu une influence très importante (notamment sur Sly and The Family Stones), et cet album, porté par le gros succès de sa chanson titre, est un fleuron incontournable de l’époque.
Les Chambers Brothers étaient l’un des groupes les plus influents des années 1960. Ils sont connus pour leur chanson à succès « Time Has Come Today ». L’album est sorti en 1967 et a été répertorié sur la liste « The Greatest Albums » de Rolling Stone. Il fait également partie du National Recording Registry, une liste d’enregistrements culturellement ou esthétiquement importants.
Surrealistic Pillow
Groupe emblématique de San Francisco, leader et porte-parole, Jefferson Airplane pose ici une sorte de pierre angulaire du flower power californien. « Surrealistic Pillow » est un album essentiel de l’année (par ailleurs très riche) 1967… un incontournable monument des sixties, avec les premiers gros succès du groupe que sont « Somebody to Love », « Today », « White Rabbit ».
Little Games
Lorsque Jimmy Page rejoint les Yardbirds, le groupe est nettement sur le déclin. Page qui avait, tout d’abord, été engagé comme bassiste prend finalement la guitare. C’est une période troublée. Le jeu brillant du futur fondateur de Led Zepplin n’y changera rien. Le groupe va bientôt se dissoudre.
Electric Ladyland
Le meilleur album rock de tous les temps (encore un !!!). Mais il est vrai que si l’on replace ce double dans le contexte de l’époque, Hendrix était vraiment d’une autre planète ! Paradoxalement (pour un extra-terrestre) il fait parler, gémir, crier sa guitare comme si elle était humaine. Elle est plus que jamais prolongement de lui-même. La maîtrise sonore est absolue. Hendrix trouve ici le parfait équilibre entre la musicalité du 1er album et les expérimentations du second.
S.F. Sorrow
Les Débuts de Pretty Things sont étroitement liés à ceux des Rolling Stones. Il s’agit en tous cas d’un groupe pionnier majeur du rock anglais. « S.F. Sorrow », album concept, n’est pas représentatif de leur première période mais c’est un fleuron du psychédélisme des sixties.
Joy of a Toy
Membre fondateur du premier Soft Machine avec Mike Ratledge et Robert Wyatt, Kevin Ayers le quitte assez tôt, emportant avec lui le brin de folie et de nonchalance qui fera vite défaut au groupe. Kevin Ayers est une personnalité originale dans un courant qui se prend généralement très au sérieux. Doué, il chantera en 88 « Je suis paresseux de nature, mais que puis-je y faire ? »… explication d’une belle carrière qui ne décollera pourtant jamais vraiment ?!
A Salty Dog
Avec ses contrastes et sa diversité, du classic rock au country-blues, cet album est l’un des grands sommets de Procol Harum. La force et l’originalité des personnalités contribuent à la création d’une oeuvre commune riche et aboutie. Ce fragile point d’équilibre ne durera pas : Matthew Fisher quittera le groupe peu de temps après la sortie de cet album, et Robin Trower après le suivant pour développer plus librement son impressionnant feeling blues-rock.
Curtis
Ce premier album solo de Curtis Mayfield est un chef d’oeuvre absolu, surtout dans son genre (soul, funk). Avec déjà une impressionnante carrière derrière lui (compositeur, chanteur, producteur) Curtis Mayfield s’affirme, aux côtés de Marvin gaye ou Stevie Wonder, comme l’un des plus grands noms de la soul.
The End of an Ear
Le premier album solo de Robert Wyatt est enregistré peu de temps avant son départ de Soft Machine. D’un accès plutôt difficile, proche du free jazz, il pose les bases rythmiques et orchestrales caractéristiques de ses disques à venir. L’étrange expérimentation, débouchera bientôt sur des chef-d’oeuvres, quand elle se fera plus mélodique… et proche de ce à quoi « l’extrémité de notre oreille » est habituée !
Revolver
Les Beatles sont une nouvelle fois en avance sur tout le monde avec cet album au son très homogène (l’album préféré de Georges Harrison), exploitant les possibilités d’une grande nouveauté du moment : la stéréophonie ! L’influence croissante de George Martin (le « 5ème Beatles ») n’est pas étrangère à cette belle réussite, il bouscule notamment tous les canons du pop-rock avec son fameux arrangement de cordes sur « Eleanor Rigby ».
Electric Music for the Mind and Body
Country Joe McDonald a le sens de la formule : le titre de cet album est un véritable programme du psychédélisme ! Il faut dire qu’il est un leader évident, très engagé politiquement. Chanteur de folk rock au départ, il se distingue dans les années 60 avec l’électrique (et très électrisé !) Fish, et ce détonnant premier album.
Country Joe and the Fish était un groupe de rock psychédélique américain formé à Berkeley, Californie en 1965. Le groupe avait un catalogue de six albums, ils sont : Electric Music for the Mind and Body (1967), I-Feel-Like-I’ m-Fixin’-to-Die/Fish Cheer (1968), Here We Are Again (1969), Memories of West Marin (1970), Together Again (1973) et Close to Home (1980).
Le premier album du groupe est Electric Music for the Mind and Body, qui est sorti en 1967. L’album a été caractérisé comme un croisement entre le folk rock, la musique country, le rock psychédélique et le blues.