psychédélique
On the Threshold of a Dream
Les Moody Blues sont, à la fin des années 60, l’un des groupes les plus populaires, touchant un auditoire beaucoup plus large que les stricts adeptes de rock. De retour d’une grosse tournée américaine avec Cream, ils enregistrent ce qui reste comme l’un de leurs grands standards. Album mature, soigneusement construit, où l’influence classique est nettement mieux « digérée » qu’à l’époque de « Days Of Future Passed » (qui se présentait plutôt comme une juxtaposition de styles et de séquences).
Absolutely Live
Beaucoup plus qu’un concert, une véritable cérémonie sous la houlette du grand prêtre Jim Morrison ! Le fabuleux « When the music’s over » (et son mythique « we want the world and we want it now » !) est sans doute l’un des plus grand live jamais gravé dans du vinyl !
The Cry of Love
Le premier album studio postume… l’ensemble du matériel était prêt, ou presque. Outre les habitués, Billy Cox (basse) et Mitch Mitchell (batterie), les sessions comprennent Stephen Stills au piano, ainsi que Steve Winwood et Chris Wood de Traffic. « Esy Rider », « Angel » ou « Drifting » font partie des derniers grands standards d’Hendrix… Un album superbe !
Magical Mystery Tour
Sorti quelques mois après « Sgt. Pepper’s », « Magical Mystery Tour » (bande sonore du film du même nom) n’affiche pas la même homogénéïté mais apparaît plus comme une compilation de chansons diverses. Pourtant, les Beatles sont toujours autant en avance sur leur temps avec notamment les audaces de John Lennon (« I’m the walrus » et « Strawberry fields forever »).
‘était la bande originale d’un film du même nom. L’album a atteint le numéro un dans divers pays, dont l’Australie, le Canada et les États-Unis.
Le film était une parodie des récits de voyage typiques d’Hollywood, tout comme l’album de musique. Il contient des paroles absurdes qui sont chantées d’une voix optimiste sur un fond de musique psychédélique.
Certaines des meilleures chansons de cet album sont « I Am The Walrus », « Magical Mystery Tour », « The Fool On The Hill » et « Your Mother Should Know ».
Are You Experienced
Le premier disque de Jimi Hendrix est évidemment un événement considérable, d’autant plus qu’il atteint déjà la perfection !… Puisant ses sources dans le blues essentiellement, avec une formation totalement basique (guitare, basse, batterie) Hendrix réinvente tout, donne une nouvelle dimension à la guitare. Plus rien ne sera désormais comme avant.
Vanilla Fudge
Sans doute un peu trop vite oubliée, la formation de l’organiste Mark Stein est une grande pionnière des années 60. Tiraillé entre le classicisme de Stein et le hard des célèbres Bogert/Appice (basse/batterie) le groupe pose les jalons d’une formule qui fera les belles heures des King Crimson ou autres ELP. Le choix des titres de cet album ne manque pas d’originalité, mais leur traitement est remarquable.
A Long Time Comin
Electric Flag est un « super groupe » formé pour le Festival de Monterey autour, notamment, du fameux guitariste blues Mike Bloomfield et du batteur soul Buddy Miles… Un fabuleux potentiel, mais la vie du groupe sera très éphémère… dommage : cet « A Long Time Comin' », est un album époustouflant !
Aerial Ballet
Réalisé avec de gros moyens et une production luxueuse (signée par Rick Jarrard, producteur du « Surrealistic Pillow » de Jefferson Airplane), le second album d’Harry Nilsson propose quelques jolies ballades avec des textes fins. Il est dominé par deux pièces d’anthologie : « Everybody’s Talkin' » de Fred Neil, dont il fait un tube majeur des années 60 (musique du film « Macadam cowboy »), et « One » qui reste définitivement comme l’un de ses plus beaux titres.
The United States of America
Album légendaire du psychédélisme, cette unique production de United States of America fait partie des plus révolutionnaires de la seconde moitié des années 60. Joe Byrd, interpelé par la musique expérimentale d’avant-garde, fonde le groupe en 1967 à l’Université de Californie (UCLA) où il est professeur assistant en musicologie. Il quitte rapidement ce poste pour se consacrer à plein temps à la création… Après la séparation de U.S.A., il formera Joe Byrd and the Field Hippies, dans la même lignée mais avec un retentissement moindre.
The Music Emporium
Durant l’hiver 67 un magazine parisien respectable et respecté titrait en couverture : « C’est quoi Psychedelic ? ». A l’époque on aurait defini le terme par la mode, le design ou la peinture… et par la musique. Quel meilleur exemple l’histoire aura-t-elle laissé que ce combo d’etudiants de Long Beach formé d’un guitariste, d’un organiste mystique et brillant, et de deux chanteuses (Dora Wahl surtout, vestale blonde ayant eu la particularité de tenir la batterie au sein de l’ensemble) ?!… Chroniqué par Fred Weber
All Things Must Pass
L’année de la séparation des Beatles, George le mystique et le discret, sort ce triple album. Il est ici entouré, entre autres, de Bob Dylan, Eric Clapton et Ringo Star. Sans parler des tubes que sont « What is life » ou « My sweet lord » ce disque, produit par Phil Spector et à la tonalité plutôt folk, est tout à fait excellent.
Every Good Boy Deserves Favour
Grand classique du début des années 70, cet album est très souvent considéré comme la meilleure réalisation des Moody Blues. Les inventeurs du rock symphonique trouvent ici un remarque équilibre entre force d’interprétation (l’excellente guitare de Justin Hayward), majestuosité et raffinement mélodique.