rhythm-n-blues
Issu du blues, le rhythm’n’blues en durcit le rythme et s’enrichit des connotations musicales du gospel.
Ray Charles en est le grand popularisateur à la fin des années 50.

The Wildest
Louis Prima est un chanteur-trompettiste évoluant principalement dans l’univers jazz-swing. Mais il se rapproche du R&B;, puis de la pop dans les années 60. Il décroche un succès considérable avec le célèbre « Just A Gigolo », chanson d’origine italo-autrichienne de la fin des années 20, qu’il associe à un autre vieux titre, « I Ain’t Got Nobody ». Totalement en phase avec l’exubérance rock-n-roll des années 50, « Just A Gigolo » sera repris plus tard par David Bowie et David Lee Roth (Van Halen).

The Temptations Sing Smokey
Le plus grand groupe vocal masculin des années 60/70, groupe phare du label Motown… Ils se distinguent par leurs chorégraphies millimétrées ! Cet album est produit par Smokey Robinson qui, comme le titre du disque l’indique, est aussi l’auteur de tous les titres.

Make a Joyful Noise
Probablement le meilleur album de Mother Earth. Mais question homogénéité, le groupe s’intalle dans une curieuse position de grand écart entre rhythm-n-blues, avec renfort de choeurs et solide section de cuivres, et une musique très typiquement country (« Then I’ll Be Moving On », « I Wanna Be Your Mama Again »).

Tower of Power
Tower of Power se forge dès le début des années 70 la réputation de posséder la « meilleure section de cuivres au monde ». A la fois précise et explosive, elle est en effet à même de faire palir de jalousie un groupe comme Chicago. Malgré la qualité de ses compositions et quelques succès single, Tower of Power va surtout rester et se distinguer comme un backing group invité par de multiples artistes (Santana, Little Feat, Elton John, Aerosmith, Michelle Shocked, Toto, Bonnie Raitt, Rod Stewart…)

Sam Cooke
Disparu prématurément en 1964, Sam Cooke est un artiste déterminant. Reconnu comme l’inventeur de la soul, il anticipe aussi, par le style, les années pop et touche un public universel, blancs et noirs, teenagers et adultes. Ses compositions seront reprises et/ou donneront des idées aux Drifters, Otis Redding et bien d’autres. « Wonderful World », tube international, est une pièce d’anthologie.

Live at the Apollo
James Brown débute sa carrière dès le milieu des années 50. Il va faire partie des rares artistes à avoir une influence universelle et durable sur le rock (des Stones aux rappeurs). En octobre 1962, « Mister Dynamite » fait exploser l’Apollo, comme en témoigne ce live historique.

Get Ready
Rare Earth, l’une des quelques rares formations blanches signées chez Motown, développe un solide rhythm-n-blues, souvent jazzy. Le groupe a surtout lègué à l’histoire ce très bon album, avec une reprise d’anthologie en live du « Get ready » de Smokey Robinson (Miracles)… plus de 20 mn, toute la face B du disque vinyle !

Rejuvenation
Les Meters (qui deviendront plus tard Neville Brothers), fine fleur des musiciens de la Nouvelle Orleans dès le milieu des années 60, sont l’un des plus fameux groupes de funk américain. Ils se spécialsent plutôt dans la musique instrumentale. Certes moins médiatques à l’époque, ils n’ont par ailleurs rien à envier aux monstres du genre que sont les James Brown ou Sly Stone.

The Genius of Ray Charles
Le rhythm-n-blues, qui engendrera la soul music, est, avec le rock-n-roll, l’autre grande racine du rock… Et le père de la soul music est incontestablement Ray Charles. Ce monument, à la carrière immense, va influencer considérablement le rock des années 60 et bien au delà…

The Impressions
Formés autour de Curtis Mayfield, qui signe la plupart des titres et qui va devenir l’un des grands acteurs de la soul des années 60/70, The Impressions réalisent dès ce premier album une oeuvre majeure et un sommet du rhythm-n-blues de la décennie.

Cloud Nine
Les Temptations seront un des groupes les plus repris… A partir de 1968 Robinson se met en retrait et c’est Norman Whitfield qui prend le contrôle d’une production devenue plus funk-rock et groovy, plus expérimentale au niveau des arrangements. La rythmique et le son de cet album sont étonnement en avance sur leur temps : les 9 minutes de « Runaway Child » préfigurent le R’n’B de la fin du siècle !

Live European Tour
Malicieux, débordant de vitalité, Billy Preston, clavier virtuose, se rend célèbre comme accompagnateur et session-man de Mahalia Jackson, Little Richard, des Beatles ou des Stones. Mais il donne finalement toute sa mesure sur scène. Il joute ici avec Mick Taylor (« That’s The Way God Planned It ») qui le suit pendant cette tournée. Ses versions soul des grands titres des Beatles seront des succès.