rhythm-n-blues
Issu du blues, le rhythm’n’blues en durcit le rythme et s’enrichit des connotations musicales du gospel.
Ray Charles en est le grand popularisateur à la fin des années 50.
Go Bo Diddley
Bo Diddley, disparu au printemps 2008, laisse à l’histoire l’image d’un grand original (avec ses fameuses guitares rectangulaires !). Mais il est surtout, sans avoir jamais décroché de véritable hit, l’un des pionniers du rock parmi les plus influents. Il se montre étonnamment créatif en dépassant, dès ses premiers albums, le cadre strict du rock-n-roll pour une exploration musicale qui cite allègrement le blues, le rhythm-n-blues, voire le gospel.
It’s a Man’s Man’s Man’s World
James Brown confirme son succès international avec un nouveau tube planétaire, « It’s A Man’s Man’s Man’s World », qui s’inscrit définitivement comme l’un des quelques slows inusables qui jalonnent l’histoire du rock.
Sex Machine (Live!)
Après avoir proclamé l’année précédente un légendaire « Say It Loud: I’m Black And I’m Proud » (« Dis-le fort : je suis black et j’en suis fier »), le « Godfather of soul » inaugure la nouvelle décénie en récapitulant la précédente… Cet album live s’ouvre cependant avec un inédit de taille qui fera date, le fameux « Get Up I Feel Like Being A Sex Machine » !
Can’t Get Enough
Véritable dieu de la soul, Barry White enregistre avec ce troisième album deux de ses plus grands succès: « You’re the First, the Last, My Everything » et « Can’t Get Enough of Your Love, Babe ». Outre ces morceaux, « Can’t Get Enough » propose l’un des plus beaux slows de l’artiste: « I Can’t Believe You Love Me » et un instrumental, « Mellow Mood », en deux parties qui ouvre et clôture l’album. Un premier pas dans ce que sera le disco dans les années 80 ?… Chroniqué par Jérôme
The Genius Hits the Road
L’univers muiscal de Ray Charles est immense. Le « Genius » va explorer tous azimuts : jazz, country, pop, musique latine… Nombre des chansons qu’il popularise deviennent des succès internationaux (« Georgia on My Mind », « Hit the Road Jack »)
Otis Blue/Otis Redding Sings Soul
Compositeur extrêmement fin et talentueux (« Respect », dans sa version originale ici, sera l’un des gros succès d’Aretha Franklin), Otis Redding se distingue aussi par ses reprises et adaptations. Il donne, par exemple, une fameuse version du « Satisfaction » des Rolling Stones.
His Band and the Street Choir
Après les ambitieux sommets artistiques que constituent « Astral Weeks » et « Moondance », Van Morrison revient à la simplicité et à ses premières sources, le rhythm-n-blues notamment, avec une musique plus musclée. Mais, dans son genre, « His Band and the Street Choir » est aussi un album d’une qualité exceptionnelle.
A Rose Is Still A Rose
On mesure ici tout le chemin parcouru depuis l’époque héroïque de la soul music… Mais le talent n’a pas d’âge et Aretha Franklin fait beaucoup mieux ici que soutenir la comparaison avec les Whitney Houston ou Mariah Carey, dont elle a bien évidemment été l’inspiratrice… Un album étonnement moderne, réalisé avec Puff Daddy et Lauryn Hill (Fugees).
The Soul of Ike and Tina Turner
Ike et Tiner Turner, dont la carrière débute dans les années 50, vont passer du rhythm-n-blues au rock sans difficulté et populariser la soul music tout à long des années soixante… Ceci est le premier album de celle qui est aujourd’hui la mamy la plus sexy du rock !
The Soul Album
Très prolifique en cette année 1966, Otis Redding sort trois albums ! Ses orchestrations de cuivres sont parfaites. Sa voix déchirante est défitivement l’une des plus belles des chanteurs américains. Entre blues, soul, rhthym’n’blues, une page de l’histoire s’écrit.
With a Little Help from My Friends
Steve Cropper, producteur et guitariste maison du label Stax, est une éminence des années 60 et 70. Il apparaît sur de multiples enregistrements, collabore avec Wilson Pickett et Otis Redding (on lui doit l’arrangement du fameux « (Sittin’ On) The Dock of the Bay »). Son jeu influence notamment les Stones et les Who… Quelques albums solo seulement, dont cet instrumental qui, sans être révolutionnaire, est plutôt bon dans son genre (soul).
Dance til Quarter to Three
Gary Arderson, renommé « U.S. Bonds » par le producteur Frank Guida, présente la caractéristique d’avoir aligné les tubes en 61/62 (« Quarter to Three » est n°1 aux Etats Unis) pour disparaître totalement pendant 20 ans, éclypsé dans son registre rock-n-roll/blues mâtiné de soul par des artistes comme Wilson Picket. Il fera son come back en 1981 seulement avec l’aide de Bruce Springsteen qui produira un très bon « Dedication ».