rhythm-n-blues
Issu du blues, le rhythm’n’blues en durcit le rythme et s’enrichit des connotations musicales du gospel.
Ray Charles en est le grand popularisateur à la fin des années 50.

In the Right Place
Produit par le fameux Allen Toussaint, le « sorcier de la Nouvelle-Orléans » et magnifiquement accompagné par les Meters, Dr. John sort, à la suite de Gumbo, un nouveau sans faute. Son jeu de piano bastringue, souvent remarquablement mis en valeur, est du plus bel effet (« Just the Same »)… un album plaisant, d’un accès infiniment aisé.

Here’s Little Richard
Chaque pionnier du rock-n-roll a apporté sa contribution propre… Dans le nombre, Little Richard est certainement l’une des figures les plus originales. Son jeu de scène survolté, sa voix et ses cris déchirés (« Jenny, Jenny »), marquent les esprits et les premiers groupes anglais (Beatles et Rolling Stones en tête). Ce premier album apporte des standards historiques tels que « Tutti Frutti » ou « Long Tall Sally »…

Going To A Go-Go
Champion de la soul romantique, Smokey Robinson prend dès 1959 une part important à l’histoire en étant le co-fondateur de Tamla Motown (avec Berry Gordy Jr). Il se distingue aussi comme un remarquable compositeur… Dans une discographie impressionnante « Going to a Go-Go » est son premier « must » !

Joe Cocker!
Le second album de Joe Cocker est tout aussi exceptionnel que le premier et les deux comptent ensemble parmi les grands moments du rock de la fin des années 60… C’est incontestablement l’âge d’or de l’artiste. Malheureusement, stress, alcool et drogues vont avoir raison de lui, le faire sombrer après la tournée « Mad Dogs » et le tenir pour quelques années bien en dessous de son formidable potentiel.

It’s Too Late to Stop Now
Véritable point d’orgue d’une carrière qui est encore loin d’être achevée, ce double album live est un grand moment. Van Morrison n’est pas seulement un remarquable « songwriter », mais aussi un fameux artiste de scène. Il rend ici hommage aux grands maîtres de la soul (Ray Charles entre autres), et cite les « Them » : « Here Comes the Night » et… « Gloria » !

The Wildest
Louis Prima est un chanteur-trompettiste évoluant principalement dans l’univers jazz-swing. Mais il se rapproche du R&B;, puis de la pop dans les années 60. Il décroche un succès considérable avec le célèbre « Just A Gigolo », chanson d’origine italo-autrichienne de la fin des années 20, qu’il associe à un autre vieux titre, « I Ain’t Got Nobody ». Totalement en phase avec l’exubérance rock-n-roll des années 50, « Just A Gigolo » sera repris plus tard par David Bowie et David Lee Roth (Van Halen).

The Temptations Sing Smokey
Le plus grand groupe vocal masculin des années 60/70, groupe phare du label Motown… Ils se distinguent par leurs chorégraphies millimétrées ! Cet album est produit par Smokey Robinson qui, comme le titre du disque l’indique, est aussi l’auteur de tous les titres.

Make a Joyful Noise
Probablement le meilleur album de Mother Earth. Mais question homogénéité, le groupe s’intalle dans une curieuse position de grand écart entre rhythm-n-blues, avec renfort de choeurs et solide section de cuivres, et une musique très typiquement country (« Then I’ll Be Moving On », « I Wanna Be Your Mama Again »).

Tower of Power
Tower of Power se forge dès le début des années 70 la réputation de posséder la « meilleure section de cuivres au monde ». A la fois précise et explosive, elle est en effet à même de faire palir de jalousie un groupe comme Chicago. Malgré la qualité de ses compositions et quelques succès single, Tower of Power va surtout rester et se distinguer comme un backing group invité par de multiples artistes (Santana, Little Feat, Elton John, Aerosmith, Michelle Shocked, Toto, Bonnie Raitt, Rod Stewart…)