soul
Evolution urbaine et commerciale du rhythm’n’blues.
Elle est notamment popularisée dans les années 60 par les labels noirs Stax et Tamla Motown.

The Genius of Ray Charles
Le rhythm-n-blues, qui engendrera la soul music, est, avec le rock-n-roll, l’autre grande racine du rock… Et le père de la soul music est incontestablement Ray Charles. Ce monument, à la carrière immense, va influencer considérablement le rock des années 60 et bien au delà…

Otis Blue/Otis Redding Sings Soul
Compositeur extrêmement fin et talentueux (« Respect », dans sa version originale ici, sera l’un des gros succès d’Aretha Franklin), Otis Redding se distingue aussi par ses reprises et adaptations. Il donne, par exemple, une fameuse version du « Satisfaction » des Rolling Stones.

With A Little Help From My Friends
Joe Cocker est définitivement une grande figure de l’histoire du rock. Chanteur-interprête écorché vif, il se distingue par ses reprises et adaptations talentueuses. On peut même parler de ré-écriture, comme dans le cas de l’incroyable nouvelle dimension qu’il donne au « With a little help » des Beatles !

With a Little Help from My Friends
Steve Cropper, producteur et guitariste maison du label Stax, est une éminence des années 60 et 70. Il apparaît sur de multiples enregistrements, collabore avec Wilson Pickett et Otis Redding (on lui doit l’arrangement du fameux « (Sittin’ On) The Dock of the Bay »). Son jeu influence notamment les Stones et les Who… Quelques albums solo seulement, dont cet instrumental qui, sans être révolutionnaire, est plutôt bon dans son genre (soul).

Talking Book
Un album essentiel, celui de la maturité pour Stevie Wonder. Au début de cette nouvelle décénie découvrant le synthétiseur, il est sans doute le premier à véritablement faire oublier l’électronique… guitares, claviers en tous genres, le mariage est parfait. Et le tout swingue à la perfection, à l’instar du morceau de légende qu’est « Superstition ».

Spirit
La bande à Maurice White, le fondateur batteur-chanteur du groupe, et Philip Bailey, son charismatique lead-singer, se fait très disco, mais affiche aussi une orientation résolument mystique mêlant philosophie spiritualiste et christianisme afro-américain… un rapport entre funk et religion plus tard poussé à son sommet par Prince.

The Genius Hits the Road
L’univers muiscal de Ray Charles est immense. Le « Genius » va explorer tous azimuts : jazz, country, pop, musique latine… Nombre des chansons qu’il popularise deviennent des succès internationaux (« Georgia on My Mind », « Hit the Road Jack »)

The Soul Album
Très prolifique en cette année 1966, Otis Redding sort trois albums ! Ses orchestrations de cuivres sont parfaites. Sa voix déchirante est défitivement l’une des plus belles des chanteurs américains. Entre blues, soul, rhthym’n’blues, une page de l’histoire s’écrit.

Accept No Substitute
Etroitement lié à George Harrison, Duane Allman et Eric Clapton, qui avait pour eux une estime sans bornes, le couple Delaney et Bonnie Bramlett va connaître de 1969 à 1972 (le moment de leur séparation) un énorme succès avec une formule rock typique du sud des Etats Unis, un subtil mélange de soul, de country et de gospel.

Earth Wind And Fire
Le premier album d’Earth Wind And Fire est un immense moment de soul et de funk. Salué par la critique, le groupe va aussi connaître un succès populaire croissant tout au long des années 70. Ce premier disque n’atteint pas encore le degré de sophistication extrême des futures productions, il y gagne en fraîcheur et c’est peut-être le meilleur de toute la discographie.

Black Caesar
Au début des années 70 l’image des noirs est très en vogue aux USA et fait l’objet d’un important commerce médiatique désigné sous le nom de « blaxploitation ». Au cinéma, le succès de Shaft, notamment, avait ouvert la voie. Toutes les stars du moments sont sollicitées. D’abord réticent, le « Soul Brother Number One » James Brown se laisse finalement tenter et réalise la B.O. de Black Caesar… Un album à ranger à côté de l’évident « Superfly » de Curtis Mayfield.

Mothership Connection
George Clinton est l’un des grands maîtres du funk, incontournable pivot avec James Brown et Sly Stone… Une grosse dose de « folie » et d’audaces en tous genres font de lui le Frank Zappa du genre. Il fonde the Parliaments dans les années 50, puis rassemble au début des années 70 un impressionant nombre de musiciens dans ses deux groupes Parliament et Funkadelic. « Mothership Connection » est un monument, une méga célébration de soul psychédélique !