soul
Evolution urbaine et commerciale du rhythm’n’blues.
Elle est notamment popularisée dans les années 60 par les labels noirs Stax et Tamla Motown.
The Genius Hits the Road
L’univers muiscal de Ray Charles est immense. Le « Genius » va explorer tous azimuts : jazz, country, pop, musique latine… Nombre des chansons qu’il popularise deviennent des succès internationaux (« Georgia on My Mind », « Hit the Road Jack »)
The Soul Album
Très prolifique en cette année 1966, Otis Redding sort trois albums ! Ses orchestrations de cuivres sont parfaites. Sa voix déchirante est défitivement l’une des plus belles des chanteurs américains. Entre blues, soul, rhthym’n’blues, une page de l’histoire s’écrit.
Accept No Substitute
Etroitement lié à George Harrison, Duane Allman et Eric Clapton, qui avait pour eux une estime sans bornes, le couple Delaney et Bonnie Bramlett va connaître de 1969 à 1972 (le moment de leur séparation) un énorme succès avec une formule rock typique du sud des Etats Unis, un subtil mélange de soul, de country et de gospel.
Earth Wind And Fire
Le premier album d’Earth Wind And Fire est un immense moment de soul et de funk. Salué par la critique, le groupe va aussi connaître un succès populaire croissant tout au long des années 70. Ce premier disque n’atteint pas encore le degré de sophistication extrême des futures productions, il y gagne en fraîcheur et c’est peut-être le meilleur de toute la discographie.
Black Caesar
Au début des années 70 l’image des noirs est très en vogue aux USA et fait l’objet d’un important commerce médiatique désigné sous le nom de « blaxploitation ». Au cinéma, le succès de Shaft, notamment, avait ouvert la voie. Toutes les stars du moments sont sollicitées. D’abord réticent, le « Soul Brother Number One » James Brown se laisse finalement tenter et réalise la B.O. de Black Caesar… Un album à ranger à côté de l’évident « Superfly » de Curtis Mayfield.
Mothership Connection
George Clinton est l’un des grands maîtres du funk, incontournable pivot avec James Brown et Sly Stone… Une grosse dose de « folie » et d’audaces en tous genres font de lui le Frank Zappa du genre. Il fonde the Parliaments dans les années 50, puis rassemble au début des années 70 un impressionant nombre de musiciens dans ses deux groupes Parliament et Funkadelic. « Mothership Connection » est un monument, une méga célébration de soul psychédélique !
The Soul of Ike and Tina Turner
Ike et Tiner Turner, dont la carrière débute dans les années 50, vont passer du rhythm-n-blues au rock sans difficulté et populariser la soul music tout à long des années soixante… Ceci est le premier album de celle qui est aujourd’hui la mamy la plus sexy du rock !
When A Man Loves A Woman
Difficile de faire l’impasse sur Percy Sledge… Une carrière largement écrasée par le succès de la chanson titre de cet album, le fameux slow mortel et imparable ! Mais il fait authentiquement partie de l’époque héroïque de la soul avec une belle discographie, notamment jusqu’au début des années 70.
Hot Buttered Soul
Isaac Hayes est un géant (au propre comme au figuré) de la musique des années 60 et 70. Il va exercer une influence considérable sur trois décénies. Après un début de carrière comme arrangeur-producteur chez Stax, le concurent de Tamla Motown, il enregistre sous son propre nom. Son premier album en 67 est remarquable… celui-ci est un véritable monument !
Aretha Live at Fillmore West
Aretha Franklin va passer au creux de la vague dans les années 70. Pourtant, paradoxalement, ce fameux live est un véritable couronnement qui lui ouvre le public rock… Un fabuleux « Bridge Over Troubled Water », un décoiffant et méconnaissable « Eleanor Rigby », un duo avec Ray Charles (« Spirit In The Dark »), une repise de son premier grand succès « Respect »… que des grands moments !
Killing Me Softly
Alors que ses premiers albums passent inaperçus, Roberta Black est découverte en 1972 lorsque « The First Time Ever I Saw Your Face », enregistré trois ans plus tôt, est inclus dans la bande originale du premier film de Clint Eastwood, « Un frisson dans la nuit ». Le titre grimpe aussitôt à la première place des ventes aux USA. « Killing Me Softly », l’année suivante, est le second n°1. La carrière de l’une des plus grandes chanteuses américaines de soul-jazz est lancée !
Songs In The Key Of Life
Ce double album est généralement considéré comme le sommet de la carrière de Stevie Wonder. Touche-à-tout de génie, il réalise la fusion ultime soul/pop-rock (il flirte aussi avec le jazz) en restant toujours aussi accessible, plaisant, léger. Il en fait une magistrale démonstration : les tubes, ça peut aussi être du grand art !