funk
The Black-Man’s Burdon
Au début des années 70, l’ex-leader chanteur des Animals entame une nouvelle carrière avec le groupe californien War. Cette grande figure pionnière des années 60, amateur de rythm’n’blues, se joue ici de tous les métissages revisitant les Stones (« Paint it Black ») ou les Moody Blues (« Nights in White Satin ») sur un mode funky soul.
Gratitude
Tandis qu’Earth Wind And Fire donne sur scène un incroyable show souvent clownesque et fortement théâtralisé, il manquait encore étonnement à la discographie du groupe un grand album live… Cette carence est réparée avec les 66 mn de ce très bon Gratitude !
Avec les cuivres qui brillent, les percussions qui martèlent, les guitares tour à tour tranchantes ou sensuelles, la section rythmique qui tient son groove avec flegme et savoir-faire, et le chant qui chante divinement bien, de la fusion Africano/Power.
Earth Wind And Fire
Le premier album d’Earth Wind And Fire est un immense moment de soul et de funk. Salué par la critique, le groupe va aussi connaître un succès populaire croissant tout au long des années 70. Ce premier disque n’atteint pas encore le degré de sophistication extrême des futures productions, il y gagne en fraîcheur et c’est peut-être le meilleur de toute la discographie.
Rufus Featuring Chaka Khan
Après un tube écrit pour elle par Stevie Wonder (« Tell Me Something Good », album « Rags to Rufus » de 74), Chaka Khan s’impose comme la nouvelle diva de la soul et du funk. Sa notoriété dépasse largement son groupe d’origine, et Rufus devient à partir de cet album « Rufus & Chaka Khan »… L’une des réussites commerciales funk les plus importantes de l’époque, jusqu’à la séparation du groupe en 1983.
Shaft
La célèbre bande originale du film Shaft est un incontournable de la carrière d’Isaac Hayes. Ce double album, essentiellement instrumental comme il se doit, est l’une de ses grandes réussites… La planète entière connaît le thème principal, impossible d’y manquer ! L’artiste deviendra d’ailleurs plus tard un grand spécialiste des musiques de film.
Spirit
La bande à Maurice White, le fondateur batteur-chanteur du groupe, et Philip Bailey, son charismatique lead-singer, se fait très disco, mais affiche aussi une orientation résolument mystique mêlant philosophie spiritualiste et christianisme afro-américain… un rapport entre funk et religion plus tard poussé à son sommet par Prince.
Papa’s Got a Brand New Bag
1965 est pour James Brown l’année de l’explosion internationale et sa popularité envahit le monde de la pop. La célèbre chanson « Papa’s Got a Brand New Bag », tube inter-continental, qui donne son nom à cet album, est généralement considérée la pièce fondatrice du funk.
There’s A Riot Going On
Avec « There’s A Riot Going On », oeuvre aboutie, Sly and the Family Stone fait preuve d’une maturité certaine. La fusion du funk et du rock et le cocktail multi-racial s’affirment ici en modèle du genre, marquent l’époque et feront école.
Mothership Connection
George Clinton est l’un des grands maîtres du funk, incontournable pivot avec James Brown et Sly Stone… Une grosse dose de « folie » et d’audaces en tous genres font de lui le Frank Zappa du genre. Il fonde the Parliaments dans les années 50, puis rassemble au début des années 70 un impressionant nombre de musiciens dans ses deux groupes Parliament et Funkadelic. « Mothership Connection » est un monument, une méga célébration de soul psychédélique !
Live at the Apollo
James Brown débute sa carrière dès le milieu des années 50. Il va faire partie des rares artistes à avoir une influence universelle et durable sur le rock (des Stones aux rappeurs). En octobre 1962, « Mister Dynamite » fait exploser l’Apollo, comme en témoigne ce live historique.
All Day Music
Les débuts de War sont étroitement liés à la carrière solo d’Eric Burdon (Animals). C’est lui donne le nom au groupe, stigmatisant la rupture d’avec le dorénavant trop convenu « peace and love ». La formation se taille rapidement une belle réputation avec un cocktail soul-funk-jazzy novateur, porté par des musiciens exceptionnellement doués.
Songs In The Key Of Life
Ce double album est généralement considéré comme le sommet de la carrière de Stevie Wonder. Touche-à-tout de génie, il réalise la fusion ultime soul/pop-rock (il flirte aussi avec le jazz) en restant toujours aussi accessible, plaisant, léger. Il en fait une magistrale démonstration : les tubes, ça peut aussi être du grand art !