funk
Papa’s Got a Brand New Bag
1965 est pour James Brown l’année de l’explosion internationale et sa popularité envahit le monde de la pop. La célèbre chanson « Papa’s Got a Brand New Bag », tube inter-continental, qui donne son nom à cet album, est généralement considérée la pièce fondatrice du funk.
There’s A Riot Going On
Avec « There’s A Riot Going On », oeuvre aboutie, Sly and the Family Stone fait preuve d’une maturité certaine. La fusion du funk et du rock et le cocktail multi-racial s’affirment ici en modèle du genre, marquent l’époque et feront école.
Mothership Connection
George Clinton est l’un des grands maîtres du funk, incontournable pivot avec James Brown et Sly Stone… Une grosse dose de « folie » et d’audaces en tous genres font de lui le Frank Zappa du genre. Il fonde the Parliaments dans les années 50, puis rassemble au début des années 70 un impressionant nombre de musiciens dans ses deux groupes Parliament et Funkadelic. « Mothership Connection » est un monument, une méga célébration de soul psychédélique !
Live at the Apollo
James Brown débute sa carrière dès le milieu des années 50. Il va faire partie des rares artistes à avoir une influence universelle et durable sur le rock (des Stones aux rappeurs). En octobre 1962, « Mister Dynamite » fait exploser l’Apollo, comme en témoigne ce live historique.
All Day Music
Les débuts de War sont étroitement liés à la carrière solo d’Eric Burdon (Animals). C’est lui donne le nom au groupe, stigmatisant la rupture d’avec le dorénavant trop convenu « peace and love ». La formation se taille rapidement une belle réputation avec un cocktail soul-funk-jazzy novateur, porté par des musiciens exceptionnellement doués.
Songs In The Key Of Life
Ce double album est généralement considéré comme le sommet de la carrière de Stevie Wonder. Touche-à-tout de génie, il réalise la fusion ultime soul/pop-rock (il flirte aussi avec le jazz) en restant toujours aussi accessible, plaisant, léger. Il en fait une magistrale démonstration : les tubes, ça peut aussi être du grand art !
It’s a Man’s Man’s Man’s World
James Brown confirme son succès international avec un nouveau tube planétaire, « It’s A Man’s Man’s Man’s World », qui s’inscrit définitivement comme l’un des quelques slows inusables qui jalonnent l’histoire du rock.
Dr. John’s Gumbo
Un an après l’ambitieux « Sun, Moon & Herbs », plutôt mal reçu (malgré la participation d’Eric Clapton et de Mick Jagger), Dr. John revient avec « Gumbo » – et la plus grande réussite – à la simplicité festive. Une coloration souvent blues-jazz façon New Orleans… c’est chaud, ça balance… c’est très bon !
Gris-Gris
Dr. John n’est pas seulement l’un des plus grands excentriques de l’histoire (…du rock), c’est aussi un immense musicien. Multi-intrumentiste, auteur-compositeur, fameux chanteur, il débute sa carrière dans les années 50. Adepte d’une version très personnelle du Vaudou, il est également un accro du Mardi Gras (!)… ajoutez à cela quelques substances chimiques : vous obtenez Gris Gris, album majeur du psychédélisme !
Superfly
Au départ, l’album Superfly devait juste servir de B.O. à un thriller racontant les aventures d’un dealer de coke noir qui réussit à blouser la mafia et les flics dans une débauche d’ultra violence. Les paroles de cet album sont très engagées et évoquent la politique du gouvernement envers la communauté noire. Le magazine Rolling Stone dira par ailleurs « le message anti-drogue de Mayfield est bien plus fort en réalité que le film lui-même ».