pop soul
Where Did Our Love Go?
Les Supremes, fleuron du label Tamla Motown, vont être les premières super star américaines. C’est aussi incontestablement le groupe de chanteuses le plus populaire de tous les temps. Elles vont aligner tout au long des années 60 une incroyable série de tubes, comme ici les méga « Where Did Our Love Go » et « Baby Love ».
The Age of Aquarius
Formé en 1966, the 5th Dimension trace rapidement sa voie dans un style proche des Mamas & the Papas. En 69, à l’apogée du succès, leur meddley « Aquarius/Let the Sunshine In » est porté au quatre coins de la planète par la comédie musicale hippie Hair.
Dusty in Memphis
Dusty Springfield est, dès le milieu des années 60, la prestigieuse alternative anglaise aux girls groups et à la pop soul du nouveau continent. Son répertoire est d’ailleurs essentiellement américain et elle sera l’une des meilleures interprêtes du tandem Goffin/King (Carole King). Parmi les nombreux tubes qui jalonnent sa carrière (et ce disque) on peut relever ici « Son of a Preacher », utilisé plus tard par Tarantino pour la B.O. de Pulp Fiction.
Black And White
Originaire du Bayou Country (Louisiane) chanté à l’époque par Creedence, Tony Joe White apparaît à la fin des années 60 comme un remarquable chanteur et un compositeur de talent qui sera très souvent repris. Elvis Presley fera un tube de l’un de ses premiers et grands classiques, « Polak Salad Annie » en 70. Dusty Springfield fera de même avec « Willie and Laura Mae Jones », et « Soul Francisco » est un hit européen.
What’s Going On
Déjà bien connu dans les années soixante pour ses tubes, Marvin Gaye, le crooner de la soul music, réalise ici un oeuvre marquante, l’un des plus grands albums de la soul et de la musique noire américaine. Tout en finesse, il s’y fait l’écho des préoccupations existentielles, écologiques, politiques… volte-face révolutionnaire dans l’histoire du label Motown qui ne produisait jusque là que les sucreries commerciales les plus fiables.
Let’s Stay Together
Al green s’inscrit dans la lignée des chanteurs de soul romantique, façon Otis Redding. Son premier hit en 68 (« Back Up Train ») sera suivi d’un passage à vide. Mais il revient au premier plan au début des seventies avec une immense réussite, notamment de 71 à 75. Dandy érotique et mystique, il servira plus tard de modèle à Prince.
I’m Still in Love With You
Des arrangements simples et efficaces, une rythmique carrée, une voix parfaite, la formule pop-soul d’Al green fait un carton et les tubes s’enchaînent à l’instar d’un Stevie Wonder à la même époque. « I’m Still in Love With You » est en fait très semblable à l’album précédent et il est généralement considéré, avec « Call Me » comme un sommet dans la carrière de l’artiste.
Call Me
Album de la maturité, sans doute aussi le plus créatif et subtil… Al Green, qui aura chanté Dieu et le sexe, deviendra finalement pasteur baptiste ! Il enregistrera du gospel et, par intermittence, pas mal d’autres albums, souvent de grande qualité, mais qui n’atteindront plus vraiment la qualité ici atteinte.
Home Made Ice Cream
A Nashville, où il s’est retiré, mi-homme des bois, mi-sac à bière, on prétend que Tony Joe White est encore plus paresseux que J.J Cale, autre familier des bas-fonds country. Ce « Homenade Ice Cream » que beaucoup d’amateurs considèrent comme son chef d’oeuvre, ne connaîtra aucun succès, malgré des chansons exceptionnelles…