rhythm-n-blues
Issu du blues, le rhythm’n’blues en durcit le rythme et s’enrichit des connotations musicales du gospel.
Ray Charles en est le grand popularisateur à la fin des années 50.
Live at the Apollo
James Brown débute sa carrière dès le milieu des années 50. Il va faire partie des rares artistes à avoir une influence universelle et durable sur le rock (des Stones aux rappeurs). En octobre 1962, « Mister Dynamite » fait exploser l’Apollo, comme en témoigne ce live historique.
Get Ready
Rare Earth, l’une des quelques rares formations blanches signées chez Motown, développe un solide rhythm-n-blues, souvent jazzy. Le groupe a surtout lègué à l’histoire ce très bon album, avec une reprise d’anthologie en live du « Get ready » de Smokey Robinson (Miracles)… plus de 20 mn, toute la face B du disque vinyle !
Rejuvenation
Les Meters (qui deviendront plus tard Neville Brothers), fine fleur des musiciens de la Nouvelle Orleans dès le milieu des années 60, sont l’un des plus fameux groupes de funk américain. Ils se spécialsent plutôt dans la musique instrumentale. Certes moins médiatques à l’époque, ils n’ont par ailleurs rien à envier aux monstres du genre que sont les James Brown ou Sly Stone.
The Genius of Ray Charles
Le rhythm-n-blues, qui engendrera la soul music, est, avec le rock-n-roll, l’autre grande racine du rock… Et le père de la soul music est incontestablement Ray Charles. Ce monument, à la carrière immense, va influencer considérablement le rock des années 60 et bien au delà…
The Impressions
Formés autour de Curtis Mayfield, qui signe la plupart des titres et qui va devenir l’un des grands acteurs de la soul des années 60/70, The Impressions réalisent dès ce premier album une oeuvre majeure et un sommet du rhythm-n-blues de la décennie.
Cloud Nine
Les Temptations seront un des groupes les plus repris… A partir de 1968 Robinson se met en retrait et c’est Norman Whitfield qui prend le contrôle d’une production devenue plus funk-rock et groovy, plus expérimentale au niveau des arrangements. La rythmique et le son de cet album sont étonnement en avance sur leur temps : les 9 minutes de « Runaway Child » préfigurent le R’n’B de la fin du siècle !
Live European Tour
Malicieux, débordant de vitalité, Billy Preston, clavier virtuose, se rend célèbre comme accompagnateur et session-man de Mahalia Jackson, Little Richard, des Beatles ou des Stones. Mais il donne finalement toute sa mesure sur scène. Il joute ici avec Mick Taylor (« That’s The Way God Planned It ») qui le suit pendant cette tournée. Ses versions soul des grands titres des Beatles seront des succès.
Go Bo Diddley
Bo Diddley, disparu au printemps 2008, laisse à l’histoire l’image d’un grand original (avec ses fameuses guitares rectangulaires !). Mais il est surtout, sans avoir jamais décroché de véritable hit, l’un des pionniers du rock parmi les plus influents. Il se montre étonnamment créatif en dépassant, dès ses premiers albums, le cadre strict du rock-n-roll pour une exploration musicale qui cite allègrement le blues, le rhythm-n-blues, voire le gospel.
It’s a Man’s Man’s Man’s World
James Brown confirme son succès international avec un nouveau tube planétaire, « It’s A Man’s Man’s Man’s World », qui s’inscrit définitivement comme l’un des quelques slows inusables qui jalonnent l’histoire du rock.
Sex Machine (Live!)
Après avoir proclamé l’année précédente un légendaire « Say It Loud: I’m Black And I’m Proud » (« Dis-le fort : je suis black et j’en suis fier »), le « Godfather of soul » inaugure la nouvelle décénie en récapitulant la précédente… Cet album live s’ouvre cependant avec un inédit de taille qui fera date, le fameux « Get Up I Feel Like Being A Sex Machine » !
Can’t Get Enough
Véritable dieu de la soul, Barry White enregistre avec ce troisième album deux de ses plus grands succès: « You’re the First, the Last, My Everything » et « Can’t Get Enough of Your Love, Babe ». Outre ces morceaux, « Can’t Get Enough » propose l’un des plus beaux slows de l’artiste: « I Can’t Believe You Love Me » et un instrumental, « Mellow Mood », en deux parties qui ouvre et clôture l’album. Un premier pas dans ce que sera le disco dans les années 80 ?… Chroniqué par Jérôme
The Genius Hits the Road
L’univers muiscal de Ray Charles est immense. Le « Genius » va explorer tous azimuts : jazz, country, pop, musique latine… Nombre des chansons qu’il popularise deviennent des succès internationaux (« Georgia on My Mind », « Hit the Road Jack »)