psychédélique
Waiting For The Sun
Les albums des Doors se succèdent à grande vitesse. Difficile de dire que celui-ci est meilleur ou moins bon que les autres. Il est peut-être un peu plus jazzy (« Love street »). Il contient aussi quelques morceaux cérémonieux qui feront les grands moments des concerts, « Not to touch the earth » notamment (cf. Absolutely live).
Nazz
Formé en 67 à Philadelphia aux USA, séparé en 69, The Nazz est une sorte de réplique américaine des groupes anglais les plus en vogue : Who, Beatles, Cream… Si Todd Rundgren se distingue (à la guitare entre autre), le groupe ne réussira jamais à s’imposer vraiment. Reste trois albums excellents, et un brillant début de carrière pour Rundgren, qui s’affirmera plus tard comme l’un des plus fameux producteurs du rock.
Traffic
Dave Mason, qui avait quitté le groupe quelques mois plus tôt, réintègre ici Traffic. Il livre quelques uns des meilleurs titres qu’il ait jamais signés. Et cet album éponyme de 1968 va devenir un chef-d’oeuvre légendaire !… Au delà du parfait équilibre entre la pop folky de Mason et le groove de Winwood, chaque membre du groupe apporte sa touche, pour une étonnante richesse et densité musicale.
Brave New World
Ce brillant troisième album du Steve Miller Band bénéficie d’une production très soignée, avec des nombreux effets sonores. A noter la présence au piano de Nicky Hopkins, et, sous le pseudonyme de « Paul Ramon », d’un certain Paul McCartney, ami de Steve Miller.
Woodstock
L’événement musical majeur de la fin des années soixante, sommet de l’éphémère « flower power »… un véritable document, malgré la faiblesse de certaines prestations ou de la qualité sonore. Indispensable morceau de la légende, du mythique « F.U.C.K. » de Country Joe au fabuleux « With a little help from my friends » de Joe Cocker ou à l’hymne national américain de Jimi Hendrix…
Obsolete
Avec ce monument post-soixante-huitard, Dashiell Hedayat, grand agitateur culturel, marque la scène parisienne et bien au delà. Ecrivain, traducteur de Dylan et Tolkien, il persuade les musiciens de Gong d’entrer dans son délire. Mémorable ! « Chrysler » (rose) gagne même un auditoire plus large que le cercle des initiés. Le coupable se rendra célèbre plus tard comme auteur à succès sous son vrai nom, Jack-Alain Léger.
Sgt. Pepper´s Lonely Heart Club Band
Album de légende, longtemps considéré comme LE meilleur disque de tous les temps !… Il est vrai qu’à sa sortie c’est une véritable bombe par la perfection quasi absolue de la production (merci Georges Martin !). Quand on connaît les moyens techniques de l’époque, c’est tout simplement fabuleux. Pourtant certaines chansons pourraient sembler un peu faibles (« Good morning » ou « Lovely Rita »)… Tout le reste ce sont d’authentiques « diamonds in the sky » !
Pour cet album, ils avaient prévu un projet ambitieux qui était censé être une performance musicale continue mettant en vedette leurs chansons et avec d’autres artistes populaires de l’époque.
Pour y arriver, ils ont dû répéter pendant près de six mois avant que l’enregistrement ne commence. Ces sessions ne portaient pas seulement sur la pratique des performances, mais aussi sur des techniques expérimentales telles que les effets sonores et l’improvisation qui ont fait que certaines chansons n’ont jamais été jouées en direct car elles ne pouvaient pas être reproduites sur scène. »
L’album a été classé comme l’un des plus grands albums de tous les temps par de nombreuses publications, dont Rolling Stone, NME et Mojo. Sgt. Pepper est connu pour son utilisation innovante des techniques d’enregistrement multipiste et son utilisation intensive d’instruments électroniques tels que le synthétiseur et le Mellotron, qui étaient relativement nouveaux à l’époque. L’album a été enregistré sur une période de 129 jours à partir d’avril 1966.
Grateful Dead
Le premier album du « Dead », qui va devenir un groupe majeur de la scène californienne, est essentiellement constitué de reprises. Il apparait aujourd’hui plus comme un collector… Pourtant tout le talent du groupe y est déjà visible, le feeling, l’incomparable touché de guitare de Jerry Garcia et la formidable bande de musiciens.
Mr. Fantasy
Au milieu des années soixante, tous les groupes sont fortement marqués par le psychédélisme, les anglais y compris, et Traffic, le nouveau groupe de Steve Winwood, ne fait pas exception. Les musiciens vivent alors en communauté. Ce premier album, avec ses accents de comédie musicale, est évidemment une originalité.
Gris-Gris
Dr. John n’est pas seulement l’un des plus grands excentriques de l’histoire (…du rock), c’est aussi un immense musicien. Multi-intrumentiste, auteur-compositeur, fameux chanteur, il débute sa carrière dans les années 50. Adepte d’une version très personnelle du Vaudou, il est également un accro du Mardi Gras (!)… ajoutez à cela quelques substances chimiques : vous obtenez Gris Gris, album majeur du psychédélisme !
Ars Longa Vita Brevis
Les débuts de Nice avaient ressemblé à une guerre de position entre Keith Emerson et Davy O’List, chacun des deux musiciens se battant pour occuper le centre. Cette dualité trouvait parfois son équilibre, mais n’était pas viable à long terme. O’List part pendant la préparation de cet album. Emerson se retrouve donc avec la formule trio qu’il va désormais privilégier. Ce second album affine un projet artistique résolument inspiré par la musique classique. Sans le support d’un single, c’est un relatif échec commercial à l’époque.
Prophets, Seers & Sages the Angels of the Ages
Sans vouloir jouer sur les mots, Tyrannosaurus Rex c’est évidemment la préhistoire de T. Rex. Il s’agit d’un duo acoustique formé en 1967 par Marc Bolan et le percussioniste multi-instrumentiste Steve Peregrin Took. Bolan est la cheville ouvrière du groupe. Il créé un univers expérimental et psychédélique assez largement inspiré par la féérie des livres de Tolkien. Cet album est produit et réalisé avec la complicité de Toni Visconti qui fait ici ses premières armes.