southern rock
The Marshall Tucker Band
Sans jamais accéder à un statut de star, comme Lynyrd Skynyrd ou l’Allman Brothers Band, The Marshall Tucker Band va devenir au fil des ans une véritable institution du southern rock américain. Le groupe, qui se fait d’abord connaître en tournant avec les Allman, demeure assez proche des standards country rock (avec pedal steel, violon folk et – ce qui est moins habituel – flûte).
The Ozark Mountain Daredevils
Ozark Mountain Daredevils est un proche parent des Flying Burrito Brothers, mais va aussi développer une musique country-pop voisine de celle des Eagles. « If You Wanna Get To Heave » est le premier titre d’une série succès. De belles compositions, des arrangements et des vocaux hyper soignés, vont faire du groupe l’un des plus populaires du genre aux USA dans le courant des années 70.
Second Helping
Avec son mélange de blues, de country rock, et ses 3 guitaristes, Lynyrd Skynyrd est considéré comme le digne successeur des Allman Brothers. Entre le mythique « Sweet home Alabama » et « Call me the breeze » (une reprise de J.J. Cale), le groupe réalise ici l’album parfait.
Point Blank
Sous sa mémorable pochette (au graphisme tendrement bienveillant !) , ce premier album révèle un furieux groupe de boogie rock. Point Blank, dévastateur sur scène, relève à l’époque le défi de premières parties des Kiss, ZZ Top, Aerosmith ou Joe Walsh… Une énergie par ailleurs bien conservée sur les albums.
The Allman Brothers Band
Avec leur cocktail blues-rock/country-music et quelques flirts jazzy, les Allman Brothers vont être un des groupes américains les plus en vue du début des années 70. Ils se distinguent notamment par la fabuleuse guitare de Duane Allman (son jeu de slide incomparable) et la voix de son frère Greg, le clavier de la formation.
Idlewild South
Pour définir un bon album live on dit parfois qu’il atteint quasiment la perfection du studio… pour « Idlewild South » c’est tout l’inverse, il convient de retourner la formule : ces types jouent en studio avec une pêche incroyable, on les croierait portés par un stade ! Les duos de guitares sont ciselés au millimètre, les breaks saisissants de précision. Le son est à la fois pur et brut… le meilleur album studio des Allman Brothers (parce qu’aussi bon qu’un live) ?!
Live at the Fillmore East
Le troisième album de l’Allman Brothers Band est un live qui permet de prendre toute la mesure du fabuleux talent du groupe et des musiciens qui le composent. D’abord édité dans une version condensée, le disque sortira ensuite en double LP. Les récentes éditions CD (également étendues) bénéficient d’un excellent travail de remasterisation… un son exceptionnel pour un live d’anthologie !
Eat a Peach
Duane Allman meurt dans un accident de moto quelques semaines avant la sortie de cet album qui impose définitivement la notoriété du groupe. « Eat a Peach » prend évidemment dans ces circonstances la forme d’un tribute à son guitariste prodige. A côté de nouveaux morceaux enregistrés en studio, quelques live impressionnants… mais on conaissait déjà bien la qualité des prestations scéniques du groupe !
Ululu
« Ululu » demeure la grande réussite personnelle du guitariste amérindien Jesse Ed Davis. Chanteur déjanté, redoutable spécialiste du slide, il avait marqué de son empreinte les premiers albums de Taj Mahal. Il est ensuite musicien de studio, cotoie Leon Russell, joute avec Eric Clapton, Albert King et Willie Nelson, apporte un concours remarqué aux « Walls and Bridges » et « rock-n-roll » de Lennon. Malheureusement trop versatile, ce surdoué ne s’imposera pas et disparaîtra précossément sous l’emprise conjointe des stupéfiants et de l’alcool.
Brothers and Sisters
Duane Allman disparu, Dick Betts, le second guitariste, prend un ascendant considérable. Il s’était déjà distingué avec de très bonnes compositions. Son style country infléchit assez nettement l’orientation du groupe. « Brothers And Sisters » contient deux nouveaux grands classiques de la formation « Ramblin’ Man » et « Jessica ».
High on the Hog
Black Oak Arkansas, malgré sa longévité, n’atteindra jamais la notoriété internationnale des Allman Brothers ou Lynyrd Skynyrd. Il n’en reste pas moins un groupe culte du southern rock. Tous les ingrédients du genre y sont : le fond bluesy, la touche country, les guitares brillantes, mais le groupe apporte une belle originalité avec son excentrique showman de chanteur, James « Big Jim Dandy » Mangrum, dont le registre rappelle furieusement celui d’un Captain Beefheart !
Copperhead
Avec son invité de marque, le guitariste John Cipollina (Quicksilver Messenger Service), Copperhead a marqué son époque avec cet unique et très bon album. C’est la fin fleur du rock sudiste des Etat-Unis (entre (Lynyrd Skynyrd ou autre Allman Brothers Band)… Un disque systématiquement mentionné dans toutes les bonnes anthologies 70’s.