rock-n-roll
Directement issu du blues, qu’il électrifie et dont il durçit et accélère le rythme, le rock’n’roll est le première véritable incarnation du rock.
Il véhicule aussi un premier ferment de révolte de la nouvelle génération.
Pris de façon générale, le terme désigne souvent le rock tout simplement !
Surfer Girl
Avec déjà toute une série de singles et plusieurs albums derrière eux, où ils adaptent le rock-n-roll à la culture blanche californienne, les Beach Boys sortent une première pièce significative. Avec la perfection vocale qui les caractérise, ils affirment leur style (« Little Deuce Coupe ») et deviennent maîtres de la mélodie mélancolique (« Surfer Girl », « In My Room »).
Get Yer Ya-Ya’s Out! (Live)
Les Stones de la grande époque c’est aussi bien sûr les Stones en concert ! Comme les Beatles en 1966 ils avaient arrêté la scène, temporairement fort heureusement ! « Get Yer Ya-Ya’s Out! », enregistré pendant une tournée américaine, est l’un des live historiques du rock. Le groupe exploite le matériel de « Beggars Banquet » et « Let It Bleed »… et la guitare lead de Mick Taylor est un plus indéniable !
Pronounced Leh-Nerd Skin-Nerd
Avec ce fantastique premier album, le monde n’apprend pas seulement à prononcer le nom difficile d’un nouveau groupe, il découvre surtout définitivement le sens de l’expression Southern Rock, country-blues musclé du sud des Etats Unis. Lynyrd Skynyrd fait en effet son pain blanc des riffs électriques et bluesy et des mélodies plaintives ou accrocheuses. Sans cet album il a forcément un gros trou dans le panorama rock des années 70 !
The Everly Brothers
Avec une décénie d’avance les Everly Brothers inventent le pop rock et les harmonies vocales qui feront les belles heures de Simon & Garfunkel (qui reprendront « Bye Bye Love »), des Beatles et de bien d’autres. Leur succès et leur influence vont être considérables. Ce premier album est en grande partie constitué de reprises (Ray Charles ou les pionniers du rock-n-roll) très fortement personnalisées.
St. Louis to Liverpool
On pensait le mythe usé et sur la pente descendante au profit de la pop anglaise, mais Chuck Berry, en faisant un clin d’oeil à la ville des Beatles, dégaine en 1964 l’un de ses plus grands albums. Il ajoute à son impressionnante collection des standards comme « No Particular Place to Go » ou « You Never Can Tell », affichant contre toute attente une forme éblouissante.
Please Please Me
Le premier album des Beatles… En combinant les influences du rock-n-roll et du rythm’n’blues, ils inaugurent la longue histoire du pop rock. L’album est composé à 50 % de reprises (imposées par la maison de disque) mais contient le premier tube signé Lennon et McCartney, celui qui fit brutalement connaître le groupe : « Love me do ».
Lord Sutch and Heavy Friends
C’est durant l’hiver 1970 que va sortir cet album unique produit par Jimmy Page. Sorte de condensé de heavy rock post Yardbirds et d’une inspiration gothique maladive et irrationelle de l’auteur. Toute la fine fleur du rock anglais va etre là, derrière Lord Sutch, sur le disque : de Jeff Beck à Noel Redding en passsant par John Bonham pour une douzaine de chansons dont l’outrage et la démesure préfigure le punk à venir… Chroniqué par Fred Weber
Goats Head Soup
Si « Exile on main street » est généralement considéré comme le dernier chef-d’oeuvre des Stones, on ne peut pas non plus parler d’un effondrement total après cela, loin s’en faut ! Et « Goat’s Head Soup » fait partie des belles choses du band légendaire dans les années 70. Ah oui… c’est l’album de « Angie » !
Chuck Berry Is on Top
L’album des grands classiques… « Maybellene » avait été le premier single à sortir en 1956, les Stones lui emprunteront « Carol », les Beatles « Roll over Beethoven »… et « Johnny B. Goode » est certainement le titre le plus repris de toute l’histoire du rock. Chuck Berry réalise ici son album probablement le plus essentiel et le plus soigné.
Kinks
Les Kinks de Ray Davies sont, avec les Who et les Small Faces, parmi les principaux groupes « mods » (parkas, chaussures italiennes et scooters !). Ils marquent fortement les débuts du rock avec, notamment leur premier hit « You Really Got Me », pièce d’anthologie des sixties.
With the Beatles
Au rythme de deux albums par année, les Beatles vont construire la légende. Chaque nouvel album va contenir deux ou trois tubes qui monteront à tour de rôle au sommets des hits. Le succès est phénoménal, dépassant de loin celui d’Elvis… du jamais vu ! Les millions de jeunes issus du baby-boom ont trouvé le modèle auquel s’identifier, ils ont soudain le sentiment d’exister socialement.
Entrance
Le frère cadet de Johnny Winter… Solide bluesman comme ce dernier, il va d’avantage se diversifier et ses flirts avec le jazz sont déjà très sensibles sur ce premier album solo. Edgar Winter est un remarquable compositeur. Excellent chanteur, multi-instrumentiste, il se distingue notamment au sax et aux claviers. Bref, dans l’épopée du rock… largement de quoi se faire un prénom !