rock-n-roll
Directement issu du blues, qu’il électrifie et dont il durçit et accélère le rythme, le rock’n’roll est le première véritable incarnation du rock.
Il véhicule aussi un premier ferment de révolte de la nouvelle génération.
Pris de façon générale, le terme désigne souvent le rock tout simplement !
Rock and Roll Is Here to Stay!
La grande force de Sha Na Na est d’avoir, avant tout le monde, activé la fibre nostalique avec un style et un répertoire farouchement rétro (rock-n-roll, doo wop). Le groupe au rock festif entre dans l’histoire avec sa participation à deux albums collectifs : « Woodstock » (évidemment) puis « Grease ». Sha Na Na anime dans les années 70 son propre show télévisé aux USA… et tourne depuis aux quatre coins de la planète avec sa formule immuable, indéfectiblement tournée vers le passé glorieux des débuts du rock.
Full House
J. Geils Band était une fabuleuse machine de scène, comme en témoigne ce très bon live. Le groupe va asseoir très progressivement sa notorité auprès du public, à la différence de la critique rock, d’emblée unanime. Le magazine Rolling Stone le sacre « meilleur nouveau groupe » de l’année 72.
The Sun Sessions
Tandis qu’Elvis vient d’enregistrer chez lui son dernier album, tandis qu’il souffre d’obésité, qu’il n’est plus que l’ombre de lui-même, RCA décide, en 1976, de publier cette volée de chansons courtes rafraîchissantes, enregistrées pour Sun Records en 54 et 55 et incluant les premiers singles, historiques, du King. L’année suivante l’homme va disparaître. Le mythe va rester… l’artiste des meilleurs jours aussi.
This is Fats Domino
S’il n’a pas le charisme d’une super star, Fats Domino est certainement l’un des musiciens les plus consistants de l’époque. Pionnier du rhythm-n-blues New Orleans, il voit nombre de ses titres cotoyer dans les jukebox ceux des Bill Haley, chuck Berry ou Gene Vincent (notamment le célèbre « Blueberry Hill »)… Au fil d’une immense et interminable carrière à suivre, il sera finalement vendu plus qu’aucun autre artiste noir des débuts du rock-n-roll.
The All-Time Greatest Hits
Edité en 1976 par sa première maison de disque (Monument), un album qui rassemble les hits marquants de la première période de Roy Orbison, immense chanteur américain : « Only the Lonely » et « Blue Angel » (60), « Dream Baby » (62), « Running Scared » et « Crying » (61), « Blue Bayou » et « Mean Woman Blues » (63), la fameuse « Pretty Woman » (64) à laquelle Julia Roberts prêtera ses traits, bien plus tard, sur le grand écran !
Wooly Bully
L’une des premières parodies humoristiques du rock !… Domingo Samudio ne se destine pas du tout au job de pop star lorsqu’il écrit pour s’amuser « Wooly Bully ». Mais cette danse à la coloration tex-mex devient un tube mondial. Elle va aussi traverser les époques et sera reprise en France par le groupe « Au Bonheur des Dames » qui en fera, en 89, son « Roulez bourrés » !
Ssssh
Un album très blues-rock, parfois proche du rock-n-roll, où l’on trouve notamment deux morceaux qui vont très vite devenir de véritables standards : « Good morning little school girl » et « I woke up this morning ».
Exile On Main Street
Sans qu’il comporte de véritables tubes (à l’exception de « Tumbling dice »), ce double album est généralement considéré comme l’un des plus essentiels de toute la discographie des Rolling Stones… le dernier de la grande époque.
Live Bullet
Bob Seger est désormais accompagné d’une formation stable, le Silver Bullet Band, avec laquelle il va atteindre le sommet de la reconnaissance. « Live Bullet », où il reprend quelqu’uns de ses plus grands titres de la première période, est généralement considéré comme l’un des plus grands double album public de l’histoire du rock.
The Chirping Crickets
Buddy Holly c’est, avec Eddie Cochran, l’autre destin tragique des années 50. Mais, en trois albums et à peine dix huit mois de carrière, il devient l’un des plus grands modèles de l’histoire (notamment celui du début des Beatles). Avec des artistes comme Roy Orbison ou les Everly Brothers, ses enregistrements ouvrent très largement la voie au pop-rock des années 60.
Link Wray & the Wraymen
Eric Clapton, Jimi Hendrix, Jeff Beck, Jimmy Page, Pete Townshend ont tous été fan de Link Wray. Townshend a même déclaré que s’il ne l’avait pas entendu il ne se serait jamais mis à la guitare ! A l’époque ou Hank Marvin travaille un son épuré, Link Wray joue avec la saturation, trafique ses amplis, perce ses haut-parleurs, invente le fuzz : la guitare distorsion fera évidemment des adeptes !… Un pionnier qu’on a un peu tendence à oublier mais dont l’influence a été décisive et durable sur tous les guitar heroes… le hard rock, le punk rock, le grunge.
Here Are the Sonics
Véritables ancêtres des garages bands, les Sonics proposent en quelques disques au milieu des années 60 une musique d’une rare violence pour l’époque et dont la désinvolture préfigure le punk rock. Leur répertoire sera en grande partie composé de reprises assez largement déjantées.