folk rock
Electrification du style folk. Les Byrds donnent le ton au début des années 60 avec leurs reprises orchestrées des chansons de Dylan.
Le folk rock devient un courant majeur de la décénie avec des groupes comme Buffalo Springfield ou Simon And Garfunkel.
Bound For Glory
Woody Guthrie est, avec Pete Seeger, le chanteur folk américain le plus important de la première moitié du 20ème siècle. Un engagement social énorme en faveur des minorités opprimées et une influence déterminante sur Bob Dylan. « Bound Of Glory » est aussi le titre d’un livre auto-biographique passionnant qui saisit parfaitement l’esprit de l’Amérique au moment de la grande dépression.
Projections
Autour d’Al Kooper et Steve Katz, les futurs fondateurs de Blood Sweat & Tears, Blues Project est une solide formation qui défriche dès le milieu des années 60 les terres de la fusion (blues-folk-rock-jazz). Malgré ses qualités exceptionnelles le groupe ne parviendra jamais vraiment à s’imposer. Reste les albums et leurs grands moments… ici entre autres « Flute Thing ».
Again
Des chansons toujours d’aussi grande qualité. Mais on sent les personnalités s’affirmer au dépend peut-être d’un réel travail de groupe. Ainsi les styles personnels de Neil Young (« Expecting to Fly » ou « Broken arrow ») et Steve Stills (« Mr. Soul », « Everydays », « Bluebird », « Rock and roll woman ») apparaissent très nettement, tandis que Richie Furay compose et se réserve l’interprétation des morceaux les plus folk (« Sad memory »).
Moby Grape
Moby Grape, injustement oublié, est peut-être en 1967 la meilleure formation de la scène californienne. Mais c’est Le Grateful Dead ou le Jefferson Airplane – à la durée de vie il est vrai plus longue – dont l’histoire retiendra les noms. Ce premier album est un chef-d’oeuvre absolu de folk-rock psychédélique. Une référence avouée pour Tom Waits, Beck, et même Led Zeppelin !
Morning Again
Tom Paxton est l’un des acteurs précosses de la scène de Greenwich Village, le fameux quartier folk de New York. Il va en devenir aussi l’un des plus durables. A l’instar de Phil Ochs il s’essaie, avec ce 4ème album studio, à l’orchestration pop. Il apparaîtra cependant plus que tous peut-être comme un héritier direct de la tradition pré-rock, des woody Guthrie et Pete Seeger.
Volunteers
Jefferson Airplaine livre avec « Volunteers » une véritable manifeste de la contre-culture californienne. Au niveau du sens, c’est un jalon historique, une sorte de « Never Mind The Bollocks » dans sa décénie. Avec musicalement le renfort d’une pléiade d’artistes : Nicky Hopkins (piano), Jerry Garcia du Grateful Dead, Stephen Stills et David Crosby, le groupe découvre aussi à cette occasion les possibilités du studio 16 pistes !
Led Zeppelin III
Le très métalique « Immigrant song » qui ouvre cet album n’est pas vraiment représentatif de la suite par ailleurs très acoustique. Jimmy Page et Robert Plant affichent leur goût prononcé pour la tradition celtique. Mais c’est aussi là le disque de « Since I’ve been loving you », l’un des plus fabuleux blues jamais enregistrés et sans aucun doute l’un des meilleurs titres du groupe.
John Barleycorn Must Die
Faut-il vraiment, avec les grands groupes, ceux qui n’ont jamais déçu, chercher à désigner « LE » meilleur album ?!… bref… disons simplement, qu’à ce petit jeu, pour Traffic, « John Barleycorn must die » est généralement plébicité… rien à redire : c’est effectivement un album parfaitement… parfait !
Songs for Beginners
Fraîchement sorti de la grande expérience « Crosby Stills Nash & Young », Graham Nash, le gentil et le tendre, sort en solo cette pure merveille de folk rock, avec la simplicité mélodique imparable dont il a le secret. Le fameux « Chicago » est l’un des plus gros tubes de l’année.
Barbara Keith
Le curieux parcours de Barbara Keith commence dans les clubs folk de Greenwich Village. Elle forme l’éphémère Kangaroo en 1968, enregistre ensuite deux albums éponymes dont elle ne sera jamais vraiment satisfaite. Mariée avec le producteur Doug Tibbles, elle se brouille avec l’industrie musicale. Le couple ne réapparaîtra que 30 ans plus tard, pour une nouvelle carrière, sous le nom de The Stone Coyotes… Cet album de 1972 sera entre temps (et malgré elle) devenu un must !
Wishbone Four
Avec cet album de la maturité, qui est aussi le plus gros succès du groupe, Wishbone Ash s’éloigne passablement du rock progressif. Le chant fait pourtant parfois penser à Genesis ou Yes. Qu’il se fasse rugueux ou qu’il passe à des ballades très folk, le groupe affiche toujours une classe et une finesse sophistiquée. « No Easy Road » est le hit vitaminé de l’album.
Almanach
Après avoir été musicien d’Alan Stivell, Gabriel Yacoub enregistre en solo avec sa femme Marie, puis fonde Malicorne. Le groupe devient rapidement la référence mondiale du folk celtique contemporain français (au côté d’Alan Stivell). « Almanach » est un incontournable sommet du groupe et de la grande vague folk-rock des années 70.