folk rock
Electrification du style folk. Les Byrds donnent le ton au début des années 60 avec leurs reprises orchestrées des chansons de Dylan.
Le folk rock devient un courant majeur de la décénie avec des groupes comme Buffalo Springfield ou Simon And Garfunkel.
Turn, Turn, Turn
Le second album des Byrds s’inscrit totalement dans la continuité du précédent. Les Byrds représentent alors aux USA l’une des principales alternative (commercialement parlant) aux succès des groupes britaniques, Beatles en tête.
Blonde On Blonde
Premier double album de l’histoire du rock (Dylan a beaucoup de choses à dire !), cet album est généralement considéré comme un essentiel dans la discographie de l’artiste, notamment en raison des textes. Musicalement, Dylan se tourne ici assez largement vers le blues. C’est la dernière manifestation du grand Dylan militant.
A Gift from a Flower to a Garden
Donovan est très prolifique en cette année hautement psychédélique : pas moins de trois albums, dont ce double ! Un monument du « Flower Power »… avec le recul, presque jusqu’à la carricature, mais la sincérité de l’époque est indéniable, et toutes ces chansons courtes sont magnifiquement ficelées !
Any Day Now
Avec une superbe orchestration country folk rock, Joan Baez dédie cet album entièrement au répertoire de Bob Dylan. Son titre (Maintenant toujours) est équivoque, comme l’a forcément été la relation entre les deux artistes : lui, génie insaisissable et tourmenté… elle, limpide, unie et tansparente… Y a-t-il un sens caché dans le dessin de la jaquette, ces deux chanteurs en reflet ? Ce double album ne suffira de toute façon pas à tout expliquer ! Mais l’estime réciproque durera toujours.
Bread
Formé en 1968 à Los Angeles, Bread est au départ un trio… Aux accents locaux (Byrds, Buffalo Springfield), le groupe mêle une touche mélodique très Beatles façon McCartney. Son soft-rock ciselé et délicat va connaître un gros succès populaire au début des années 70.
Neil Young
Lorsqu’il enregistre son premier album solo, Neil Young n’est pas un inconnu, même si Buffalo Springfield n’avait pas eu le succès mérité. Lassé d’une situation stagnante, il avait quitté le groupe à plusieurs reprises. Fin 68, il part définitivement. Il jam avec quelques amis, the Rockets, qu’il renommera bientôt Crazy Horse… Cet album éponyme, sans être renversant, installe la majestueuse fragilité d’un style unique. Et son titre le plus remarquable, « The Loner » (le solitaire), deviendra l’un des surnoms du chanteur.
The Use Of Ashes
Extrêmement poétiques et hors du temps, ces vignettes de folk rock pastoral enregistrées à Nashville sont teintées de psychédélisme et illustrent à merveille le génie singulier de leur auteur, le méconnu Tom Rapp à la voix très proche de Bob Dylan… un artiste aussi culte aux USA qu’ignoré du reste du monde.
Woodstock Two
Moins diversifié que le triple album original, « Woodstock Two » se révèle tout aussi indispensable. Il permet de faire plus de place notamment aux prestations de Jimi Hendrix, Jefferson Airplane, C.S.& N. ou Canned Heat. Et d’autres artistes sont immortalisés dans le cadre du festival légendaire : Melanie et Mountain.
Every Picture Tells a Story
Rod Stewart en solo fait de remarquables choix artistiques, explorant à cette époque un univers musical situé en Bob Dylan et Elton John. « Every Picture Tells a Story », avec un tonalité résolument british folk, est une pièce maîtresse de sa discographie. « Maggie May » est alors simultanément n°1 en Angleterre et aux Etats Unis.
Never a Dull Moment
Denier grand album d’une période où Rod Stewart propose une subtile fusion en folk et hard rock… Son ami Ron Wood tient toujours la guitare. La référence à Dylan est toujours présente (« Mama, You Been on My Mind »), mais Jimi Hendrix (il fallait oser !) est également « cité » de très belle façon (« Angel »).
I Want to See the Bright Lights Tonight
Richard Thompson, ancien guitariste du Fairport Convention, et sa femme Linda, entament leur collaboration artistique avec cet album sombre en surface et puissamment éclairé de l’intérieur. Régulièrement sélectionné des deux cotés de l’Atlantique parmi les plus beaux disques de rock jamais enregistrés, « I want to See the Bright Light Tonight » fait rentrer dans la legende l’un des guitaristes les plus doués de tous les temps !
Warren Zevon
Depuis le milieu des années 60, Warren Zevon est une éminence de la musique de californie, où il est installé. Il compose pour les Turtles, collabore avec Phil Everly, ainsi qu’avec son copain Jackson Browne. L’orchestration country-folk-rock de cet album est assez formatée, mais elle porte des textes acides, ironiques et durs qui se démarquent nettement de la production des voisins avec lesquels on pourrait à priori le rapprocher, Eagles notamment.