folk rock
Electrification du style folk. Les Byrds donnent le ton au début des années 60 avec leurs reprises orchestrées des chansons de Dylan.
Le folk rock devient un courant majeur de la décénie avec des groupes comme Buffalo Springfield ou Simon And Garfunkel.
Sings Ballads and Blues
Odetta Gordon est l’une des grandes figures de la renaissance folk américaine des années 50… une influence essentielle sur le jeune Bob Dylan (qui cite particulièrement cet album). L’admiration est d’ailleurs très vite réciproque, puisqu’Odetta sera l’une des premières artistes à publier un album entier de (fantastiques) reprises de Dylan… dès le mois de janvier 1965 !
Ten years together (Compil. 1963 – 1970)
Groupe à succès (familial ?) aux Etats-Unis, « Peter Paul and Mary » est un incontournable du folk-rock. Cet album, excellent, rassemble les principaux hits des années 60. L’harmonie des voix est un modèle du genre et fait merveille, entre autres, sur les reprises de Dylan que le groupe contribue largement à populariser.
Goodbye and Hello
Personnage sensible, original, fort et lucide, remarquable chanteur, Tim Buckley n’a pas vraiment été reconnu par le public rock de son époque. Il deviendra pourtant un artiste culte après son décès prématuré en 75… Parti du folk, ses sources musicales iront ensuite vers le jazz (l’excellent « Happy Sad ») et la soul (« Greetings from L.A. »).
L’album s’ouvre sur « The Parade », une chanson sur la vie qui passe devant eux et qui s’en va comme la parade. Il continue à décrire de nombreux aspects différents de la vie au fur et à mesure qu’elle passe. La chanson se termine avec Tim parlant de ses souvenirs de son fils Jeff, qui sont réconfortants pour lui à certains égards mais aussi douloureux à d’autres.
Voice of Scott McKenzie
Au chapître des artistes archi-connus pour une seule chanson (ou moins connus que cette chanson), Scott McKenzie décroche certainement la timbale avec « San Francisco », ode au Flower Power californien, écrit pour lui par John Philips des Mama’s and Papa’s. Un premier album pourtant très bon avec des reprises intéressantes de Tim Hardin, Donovan et Lovin’ Spoonful.
Living with the Animals
Mother Earth, avec la chanteuse Tracy Nelson, fait partie des leaders de la contre-culture californienne de l’époque. C’est avant tout un groupe phare à ce niveau (un 2ème album au titre évocateur : « Revolution » !). Musicalement, on trouve ici une assez large palette de genres, du blues au folk, en passant par la soul (reprises des Neville ou Allan Toussaint).
Yer’ Album
Le premier album du James Gang est un grand fourre-tout… ça fourmille d’idées, ça part dans tous les sens et tous les styles : les titres hard rock cotoient les arrangements de cordes, les morceaux construits succèdent à de longues jam sessions. Mais au milieu de cette décontraction totale et de cette absence de cohérence, les parties de guitare de Joe Walsh son superbes, sa voix aussi, et c’est au final l’immense potentiel du groupe du ressort.
Rides Again
La formule trio, « testée et approuvée » par Cream ou Jimi Hendrix, a fait école. Pour qu’elle fonctionne il faut évidemment des instrumentistes de haut vol : ça tombe bien, le guitariste Joe Walsh est un virtuose, maître du riff qui déchire ! « Rides Again », second album du groupe, est tout-à-fait du calibre des meilleurs Led Zeppelin.
Sweet Baby James
James Taylor est le premier artiste à être « signé » chez Apple la maison de disques des Beatles. Il avait réalisé un excellent premier album dès 1968. Son style de douces chansons folk va faire école. Il connaît avec « Sweet Baby James » une sorte de couronnement international grâce à « Fire and Rain », un hit mondial.
Tupelo Honey
Un très bel album, représentatif de la remarquable production de Van Morrison à l’époque… Un style souvent très country, des hits et des morceaux qui vont devenir des standards de l’artiste (« Wild Night », « You My Woman » et la chanson titre), et la voix absolument parfaite de l’un des plus grands chanteurs de l’histoire du rock !
Burgers
Après un premier album traditionnel acoustique, un second électrique, Hot Tuna prend ici toute sa dimension personnelle, parfait échantillon de ce que la scène californienne pouvait produire de meilleur dans le registre d’une musique à dimension (pronfondément) humaine. Le violon folk du fameux Papa John Creach marque évidemment l’album.
The Smoker You Drink, the Player You Get
Sensiblement plus musclé que « Barnstorm », le second album solo de Joe Walsh est remarquablement étoffé. Le guitariste partage ici le travail avec son fidèle complice, le batteur Joe Vitale, qui signe quelques titres superbes. On retiendra notamment de ce disque « Rocky Mountain Way » et son solo de guitare doublé d’une « talking box », que Joe Walsh est l’un des premiers à populariser largement.
Too Old to Rock ‘N’ Roll: Too Young to Die!
« Trop vieux pour le rock-n-roll, trop jeune pour mourir », peu de temps avant le grand questionnement punk la formule accrocheuse fait sourire et connaît une certaine fortune ! Mais, derrière la jolie petite phrase, cet album concept censé aborder sur le statut de la rock star représente certainement un effort mineur dans la belle discographie du groupe. A retenir pour quelques bons moments, quelques belles parties de guitares… et pour le titre !