art rock
L’art rock est une forme musicale qui « a tenté de dépasser les limites du rock and roll », et qui opte pour une approche qui combine le « son rock » avec des éléments de musique classique.
Avec une utilisation intensive de synthétiseurs, de guitares électriques déformées et de productions de studio élaborées, l’art rock a culminé en popularité dans les années 1970 à 1990.
C’est une musique qui explore souvent les concepts d’aliénation et de désespoir. Elle a tendance à être bruyante et difficile à écouter.
Attention : Certaines personnes qui aiment ce genre de musique peuvent essayer de vous dire que vous êtes trop vieux si vous n’aimez pas ce genre de musique. Ces personnes ne connaissent pas votre âme.
New Age of Earth
L’Allemagne est, au début des années 70, le véritable berceau de la musique électronique. Aux côtés de Tangerine Dream, Ash Ra Tempel fait partie des premiers groupes à donner à la musique psychédélique de la fin des années 60 des allures de rock cosmique. Le groupe a accueilli brièvement Klaus Schulze, mais il est surtout conduit par son guitariste leader Manuel Göttsching.
Shine on Brightly
Avec cet album plus construit que le précédent, Procol Harum tente de dépasser le syndrome « A Whiter Shade of Pale », et y parvient plutôt bien !… Sans jeu de mot sur le titre, « Shine on Brightly » est un album brillant qui trouve sa force dans l’équilibre des styles contrastés des musiciens (Brooker/Fisher/Trower)… Une production originale qui tranche d’avec celle des tenants prog rock d’alors, Nice ou Moody Blues.
Death Walks Behind You
Malgré les changements de personnel, Atomic Rooster glisse aisément ce 2ème album entre Emerson Lake and Palmer et Deep Purple. Mais il manquera toujours au groupe ce petit rien, cette étincelle de vie, qui créé les légendes : est-ce l’exhubérence des premiers ? le tape à l’oeil des seconds ?… « Death Walks Behind You » est probablement le sommet d’une carrière qui montre déjà ses limites. Le groupe disparaîtra au début des années 80. Et malheureusement Vincent Crane se donnera la mort en 1989.
In The Land Of Grey And Pink
Humour, délicatesse et un charme très british, font de cet album un nouveau joyaux du rock progressif (dans un style évidemment très différent de l’agressivité déployée dans certains morceaux du concurent King Crimson)… Pour beaucoup c’est le meilleur album de Caravan, qui devient à cette époque un véritable groupe culte.
Larks’ Tongues in Aspic
Un tout nouveau King Crimson naît en cette année 1973. Robert Fripp y fait entrer quatre nouveaux musiciens, dont l’exeptionnel batteur Bill Bruford qui vient de quitter le groupe Yes. Ce nouveau groupe joue une musique beaucoup plus électrique et expérimentale, mais qui évoque tout de même par moment le sublime premier album par ses contrastes entre violence et romantisme…
L
Steve Hillage est issu de la scène de Canterbury. Il participe à diverses formations, puis rejoint Gong en France. Il entame sa carrière solo en 1975. « L » est enregistré à New York avec Todd Rundgren, le groupe Utopia et le jazzman Don Cherry. Fin guitariste, Hillage mêle adroitement sa strato et son phrasé à la Hendrix aux nappes synthétiques. Il passera plus tard à la production et sera, dans les années 90, un proche collaborateur de The Orb.
Volume One
Soft Machine est l’un des premiers tenants de ce qu’on appellera la scène de Canterbury, emplacement géographique (évidemment !) et courant progressiste où l’on retrouvera Caravan notamment. La formation originale comprend Mike Ratledge (Claviers), Kevin Ayers (guitares) et Robert Wyatt (batterie, chant). En déstructurant totalement les formes du rock, Soft Machine est, avec Syd Barrett et Pink Floyd, le grand innovateur du moment.
The Man Who Sold the World
L’idée communément admise est que David Bowie est une sorte de caméléon musical… caméléon de génie qui va, avec une rare intelligence, se glisser dans l’air du temps, accompagner les modes, pour finalement devenir un personnage central de la décénie. Après avoir été mod, puis songwriter hippie, il se ré-invente au début des années 70 en rock star androgyne et décadente.
Emerson Lake and Palmer
La solide formation musicale classique de Keith Ermerson y est bien sûr pour beaucoup, mais ELP est « le » groupe de classic-rock par excellence. Un trio d’instrumentistes virtuoses qui, dès ce premier album atteint les plus hauts sommets du genre.
Felona e Sorona
Lorsqu’on parle prog rock, on pense aux groupes anglais (ELP, Yes, Van der Graaf…), on pense évidemment aussi au kraut rock germanique, mais on oublie facilement que le mouvement touche au début des années 70 d’autres pays européens. L’Italie, par exemple, apporte une belle contribution avec des groupes comme PFM et… Le Orme ! Et ce superbe « Felona e Serona » vaut largement les meilleurs Genesis de l’époque !
Too Old to Rock ‘N’ Roll: Too Young to Die!
« Trop vieux pour le rock-n-roll, trop jeune pour mourir », peu de temps avant le grand questionnement punk la formule accrocheuse fait sourire et connaît une certaine fortune ! Mais, derrière la jolie petite phrase, cet album concept censé aborder sur le statut de la rock star représente certainement un effort mineur dans la belle discographie du groupe. A retenir pour quelques bons moments, quelques belles parties de guitares… et pour le titre !
We’re Only in It for the Money
Frank Zappa poursuit avec les Mothers son oeuvre satirique, cultivant l’art du sketch ou parodiant la comédie musicale. « We’re Only in It for the Money » est l’aboutissement et le grand sommet de cette démarche initiale. Il est ici le premier (avec Pete Towshend ?) à utiliser le mot « punk ». Les bruitages et séquences parlées sont encore nombreux, mais les orchestrations laissent augurer des futurs développements instrumentaux (Hot Rats, The Grand Wazzo…).