kraut rock
AMON DUUL II
Amon Düül II était un groupe de rock allemand fondé en 1967 par Ulrich « Udo » Osterwald, et ils étaient considérés comme l’un des pionniers de la scène krautrock. Ils ont également contribué au développement du rock progressif et des musiques du monde.
Le groupe a sorti son premier album en 1968 intitulé « Psychedelic Underground ». Ils ont ensuite sorti de nombreux autres albums avec un succès variable. Le groupe est séparé en 1976 par Osterwald qui souhaite poursuivre d’autres projets
Phallus Dei
Amon Düül (puis Amon Düül II) est, avec les groupes Can ou Tangerine dream, l’un des plus fameux représentants du rock progressif allemand (Kraut Rock) de l’époque. Bien qu’il soit l’un des albums les plus connus, « Phallus dei » reste d’un accès assez difficile, il vaut mieux commencer par « Wolf city » pour découvrir le groupe.
Monster Movie
Can va devenir, avec Amon Düül II, l’un des plus impressionnants représentants du rock allemand des années 70. Influencé par le Velvet Underground, « Monster Movie » est une sorte de « White Light/White Heat » qui se voudrait – paradoxe – à la fois plus accessible et plus expérimental. Un son garage et des ambiances qui rappellent les Doors complètent le tableau. Ultime originalité, le groupe de Cologne accueille à ses débuts un chanteur noir américain (Malcom Mooney) !
Yeti
« Yeti », double album vinyl à l’origine, très expérimental, est une somme généralement considérée comme le monument fondateur du Kraut Rock. Au moment où l’on tombe ailleurs dans la sophistication surfaite ou la grandiloquence, le groupe allemand trace la voie pour un rock progressif qui reste, dans l’esprit et le fond, avant tout rock !… tout en ouvrant résolument de nouveaux horizons.
Tago Mago
« Tago Mago » fait certainement partie des monuments les plus unversels de l’histoire. Ce double album est évidemment un sommet dans l’itinéraire atypique de Can. Difficile à décrire, il culmine avec les presque 20 minutes de l’énorme et tribal « Halleluhwah » : une seule écoute de ce morceau et l’on est atteint par l’imparrable virus qui vous pousse à entrer toujours plus loin dans l’oeuvre foisonnante du groupe !… Un album à réserver donc exclusivement à ceux qui sont prêt réviser tous leurs jugements pour découvrir le sens du mot « créativité » associé à cet autre dont on a déjà vaguement entendu parler : « rock » !
Cluster 71
La musique cosmique de Cluster fait partie du paysage sonore du début des années 70, de la tonalité particulière que lui confère les groupes allemands. Expérimental, atonal, arythmique, « Cluster 71 » est un précédent qui anticipe l’ambient de Brian Eno. Le groupe de Dieter Moebius et Hans-Joachim Roedelius se livre alors le plus souvent sur scène à de longues improvisations, pas seulement électroniques : il utilise aussi à l’occasion de véritables instruments… de cuisine !
Faust
La combinaison de folk, de rock, de jazz, de musique contemporaine et de musique classique en utilisant uniquement des instruments électroniques est ce qui rend ce groupe unique. « Mothers of Invention » de la scène allemande, Faust est peut-être l’initiateur le plus légendaire du Kraut Rock. Déstructurant, expérimental, le groupe défriche des espaces musicaux inexplorés, repousse peut-être plus qu’aucun autre les limites du connu. Il le fait en puisant ses sources tous azimuts dans la musique d’avant-garde, le classique, le jazz, le rock (aussi !) et créé, au final, des climats toujours captivants.
Ege Bamyasi
L’influence de Can va être considérable, sur Depeche Mode, Sonic Youth, Massive Attack… Le groupe anticipe aussi souvent l’ambient et même la techno. Si une telle prouesse est possible c’est que le Can est capable de tout (jeu de mot à part !), même de décrocher un tube, comme ici avec « Spoon » !… Electronique, jazz, pop ou funky, la richesse de la palette est considérable ! Plus condensé et (peut-être) plus accessible que « Tago Mago », cet album est un nouveau chef-d’oeuvre hypnotique et intemporel.
Wolf City
Wolf city est une référence lorsqu’on parle du groupe allemand Amon düül II. Sans doute parce qu’il s’agit probablement de leur album le plus accessible. Cette galette a étonnament bien vieilli : certains titres pourraient, sans problème, être signés Radiohead !
Future Days
« Future Days », très homogène, renoue avec un univers atmosphérique et space rock relativement en vogue à l’époque. Comme toujours, les compositions du groupe sont magnifiquement soutenues par la batterie de Jaki Liebezeit (dont le bassiste Holger Czukay dira plus tard « C’est pour remplacer des gens comme lui qu’on a inventé la boîte à rythme » !). Plutôt discret ici, c’est aussi le dernier album avec le remarquable chanteur Damo Suzuki qui va quitter le groupe.
Zuckerzeit
Avec « Zuckerzeit », Cluster se rapproche d’un univers rock plus familier en opérant un virage vers une certaine pop électronique. Vingt ans et plus avant la musique électro, on ne peut qu’être frappé par l’incroyable précossité des musiciens berlinois. Incontestablement un album de référence dans la discographie du groupe, même s’il reste encore d’un accès assez difficile.
New Age of Earth
L’Allemagne est, au début des années 70, le véritable berceau de la musique électronique. Aux côtés de Tangerine Dream, Ash Ra Tempel fait partie des premiers groupes à donner à la musique psychédélique de la fin des années 60 des allures de rock cosmique. Le groupe a accueilli brièvement Klaus Schulze, mais il est surtout conduit par son guitariste leader Manuel Göttsching.