ambient pop
Si les artistes de pop ambiante ont généralement une influence électronique, il existe très peu de règles strictes pour ce genre. La plupart des artistes qui entrent dans cette catégorie le font parce qu’ils créent une musique qui a une qualité éthérée. Ils peuvent utiliser des synthétiseurs, des boîtes à rythmes, des unités d’effets ou toute autre forme d’instrumentation électronique. Cependant, la pop ambiante n’est pas strictement définie par un seul élément.La seule véritable règle est que les chansons doivent avoir un caractère rêveur et éthéré. Les paroles ont tendance à être conventionnelles dans la musique pop, mais non conventionnelles dans la pop ambiante. Les paroles peuvent porter sur n’importe quoi. Elles peuvent porter sur l’amour, la nature, la science, la philosophie, etc. Fondamentalement, les paroles doivent refléter un sentiment d’espoir et d’émerveillement. Certains artistes mélangent l’ambient pop avec d’autres genres, comme le trip-hop, le chillout ou même le rock. Toutes ces influences se retrouvent dans ce genre musical.
Parmi les groupes qui entrent dans cette catégorie figurent The Human League, Orchestral Manoeuvres In The Dark (OMD), Soft Cell, Depeche Mode, Erasure, Duran Duran, Spandau Ballet, Pet Shop Boys, Thompson Twins, Phil Collins, George Michael et bien d’autres. Dans les années 1990, un sous-genre de la pop ambiante est apparu, appelé « Neo-Disco ». Il s’agit essentiellement de musique pop à laquelle on a ajouté des synthétiseurs et des boîtes à rythmes. C’est une musique qui peut être diffusée sur les stations de radio de fin de soirée.Dans la première partie du nouveau millénaire, une forme hybride de pop a commencé à émerger. Il s’agit du mariage du rock ‘n’ roll et des rythmes hip hop avec un son pop électronique à base de synthétiseurs. Des groupes comme S Club Juniors, Backstreet Boys, NSYNC, Britney Spears, *NSYNC, ‘N Sync et bien d’autres entrent dans cette catégorie. Ce nouveau genre de musique est très adapté à la radio et peut être entendu sur les stations de radio Top 40 du monde entier. La deuxième vague de pop ambiante bat actuellement son plein.
Zuckerzeit
Avec « Zuckerzeit », Cluster se rapproche d’un univers rock plus familier en opérant un virage vers une certaine pop électronique. Vingt ans et plus avant la musique électro, on ne peut qu’être frappé par l’incroyable précossité des musiciens berlinois. Incontestablement un album de référence dans la discographie du groupe, même s’il reste encore d’un accès assez difficile.
Another green world
La carrière solo de Brian Eno, l’ex monsieur synthé de Roxy Music, est des plus intéressantes ! Inventeur du style « ambient » qu’il n’aura de cesse de faire évoluer (cf. « Music for airports »), il enregistre également des albums chantés d’une très grande originalité, tel cet « Another green world » d’une qualité tout à fait exceptionnelle. A noter ici la complicité de son ami Robert Fripp (King Crimson) à la guitare.
…Well?
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Swell, ce sont des débuts modestes en Californie (San Francisco), où le groupe s’auto-produit et tourne.
La réponse a été extrêmement positive et ses premiers enregistrements sont redevenus très populaires. Son dernier album, ‘Well’ est le début d’une série de nouveaux enregistrements qui combinent de multiples influences et ont commencé à faire du groupe l’un des groupes les plus acclamés par la critique groupe l’un des acteurs majeurs de l’underground américain des années 90.
Agaetis Byrjun
Second album du groupe islandais, « Agaetis Byrjun » (qui peut être traduit comme bon début) voit l’accueil d’un nouveau membre, le pianiste Kjartan Sveinsson qui ne fait que tendre le collectif vers la perfection. Cet album est proche du chef-d’oeuvre dans son genre avec des sons de cordes profonds et lourds. Un « bon début » pour le groupe qui se confirmera par la suite… !
Rainbow in Curved Air
Né en 1935, Terry Riley va devenir l’une des éminences de la musique expérimentale contemporaine d’après-guerre. Spécialiste du minimalisme et des boucles électroniques, il influence les débuts de Soft Machine, les groupes allemands des années 70, et le rock bien au delà… Les Who lui rendent hommage, sous forme de clin d’oeil, en plagiant son travail pour l’intro du fameux « Baba O’Riley » de « Who’s Next ».
Cluster 71
La musique cosmique de Cluster fait partie du paysage sonore du début des années 70, de la tonalité particulière que lui confère les groupes allemands. Expérimental, atonal, arythmique, « Cluster 71 » est un précédent qui anticipe l’ambient de Brian Eno. Le groupe de Dieter Moebius et Hans-Joachim Roedelius se livre alors le plus souvent sur scène à de longues improvisations, pas seulement électroniques : il utilise aussi à l’occasion de véritables instruments… de cuisine !
No Pussyfooting
Brian Eno vient de quitter Roxy Music pour développer ses projets personnels. Il travaille sur son premier album solo. King Crimson va entrer en sommeil prolongé (jusqu’en 1981 !), Robert Fripp a donc aussi de la disponibilité… Les deux artistes, férus d’expérimentation, se retrouvent naturellement et matérialisent une première apparition de l’ambient, le style cher à Brian Eno.