Top Albums Rock
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Surrealistic Pillow
Groupe emblématique de San Francisco, leader et porte-parole, Jefferson Airplane pose ici une sorte de pierre angulaire du flower power californien. « Surrealistic Pillow » est un album essentiel de l’année (par ailleurs très riche) 1967… un incontournable monument des sixties, avec les premiers gros succès du groupe que sont « Somebody to Love », « Today », « White Rabbit ».
Evolution
Les Hollies enregistrent en 67 ce qui est considéré comme l’un des sommets de la musique psychédélique anglaise. Graham Nash va bientôt quitter le groupe pour émigrer vers les Etats-Unis et connaître le succès phénoménal qu’on sait avec « Crosby, Stills & Nash ».
There’s a Kind of Hush All Over the World
Au milieu des années 60, Herman’s Hermits est l’un des fleurons de la pop anglaise. Parmi leurs très nombreux succès, « No Milk Today » (écrit pour eux par Graham Gouldman, futur fondateur de Ten CC) est évidemment un titre de la décénie. Mais en cette année 1967, la sortie du Sgt. Peppers des Beatles donne au groupe un irrémédiable coup de vieux qui le relègue au rang des jolies choses du passé… des jolies choses dépassées !
Messe Pour Le Temps Présent
Pierre Henry n’appartient évidemment pas à la mouvance rock. Pourtant, au moment où sort le premier Pink Floyd, il marque fortement l’année avec cet album écrit pour un ballet de Béjart et l’énorme tube qu’est « Psyché Rock »… Sa musique « concrète », électronique et avant-gardiste, est pionnière et beaucoup le considèrent comme le véritable « père de la techno ».
Axis: Bold As Love
En décembre de l’année qui avait vu exploser la première bombe, Hendrix sort ce nouveau chef-d’oeuvre ! Poésie, sensibilité, finesse, intelligence, virtuosité, participent à la création d’un univers musical… Mais tout a déjà été dit là-dessus… c’est tout simplement un indispensable, de la première à la dernière seconde !
Are You Experienced
Le premier disque de Jimi Hendrix est évidemment un événement considérable, d’autant plus qu’il atteint déjà la perfection !… Puisant ses sources dans le blues essentiellement, avec une formation totalement basique (guitare, basse, batterie) Hendrix réinvente tout, donne une nouvelle dimension à la guitare. Plus rien ne sera désormais comme avant.
Mixed Bag
Richie Havens est un très attachant folk singer noir. Chanteur engagé, dans la tradition du protest song, il fait ses débuts à Greewich Village, La Mèque du folk nord américain. Une voix profonde et chaleureuse. Guitariste original, il créé l’attraction : ses fameux barrés avec le pouce et sa rythmique extraordinaire, il en fait un véritable instrument de percussion (cf. son « Freedom » à Woodstock) !
Tim Hardin 2
Le talent de Tim Hardin éclate sur chacun de ses albums. Chaque chanson est une nouvelle trouvaille… Malheureusement, miné par des problèmes d’alcool et de drogue, il ne connaîtra jamais vraiment la consécration. Il mettra un terme à sa carrière en 73 et disparaîtra des suites d’une overdose en 1980.
I Can Tell
Très proche du blues originel et génial interprète des grands maîtres du genre (Willie Dixon, Elmore James, Howlin’ Wolf, John Lee Hooker…), John Hammond va dérouler une très longue et belle carrière. Pour ce fameux « I Can Tell » il s’adjoint les services de deux éminences du rock, Bill Wyman le batteur des Stones et Robbie Robertson du Band.
Alice’s Restaurant
A l’instar de son père, Arlo Guthrie entamme très tôt une carrière de folk-singer engagé. « Alice’s Restaurant » deviendra en 69 un film (d’Arthur Peen) où Arlo tiendra son propre rôle : instantané et document cocasse sur les aléas et mésaventures de la vie hippie… Pour retrouver l’esprit de l’époque : à connaître impérativement !
« Alice’s Restaurant » est la chanson parfaite d’Arlo Guthrie pour se sortir de l’école de folk dans laquelle il était coincé. C’est une longue chanson, plus de 18 minutes, mais que cela ne vous rebute pas. Cette chanson est plus qu’une simple ballade de protestation ; c’est l’histoire fascinante d’un homme qui a eu beaucoup de mal à devenir un succès du jour au lendemain.
Grateful Dead
Le premier album du « Dead », qui va devenir un groupe majeur de la scène californienne, est essentiellement constitué de reprises. Il apparait aujourd’hui plus comme un collector… Pourtant tout le talent du groupe y est déjà visible, le feeling, l’incomparable touché de guitare de Jerry Garcia et la formidable bande de musiciens.
Kites are Fun
Bien sûr à l’époque le disque s’est planté. Malgré la douce éxubérance des couleurs de la pochette, malgré l’adéquation avec l’air ambiant les gens ont zappé « Kites are fun » des Free Design. Pourtant on avait affaire là à une sorte de produit idéal, à la foi délicat et étincelant, insouciant et profondément plombé. Les Free Design, une sorte de Mamas and Papas East Coast qui aurait troqué sa « Sunshine Pop » pour une option dark et surréaliste. Chroniqué par Fred Weber
Reach Out
L’un des meilleurs albums du groupe, avec les succès de « Reach Out » ou « Bernadette »… A cette époque, la reprise des chansons des Four Tops fait, en France, les belles heures du répertoire d’un certain Claude François ! (« It’s The Same Old Song », « Reach Out »…)
Equals Explosion – Unqualled Equals
Premier groupe multi-racial anglais, influencé par le ska, The Equals marque les années 60 avec une grosse série de singles et de hits dont le plus fameux demeure le très célèbre « Baby Come Back ». Cette ré-édition de 1996 rassemble leurs deux premiers albums aujourd’hui introuvables. Le leader chanteur guyanais Eddy Grant réapparaîtra en solo et dans les classements avec de très bons albums à fin des années 70 et dans les années 80.
I Had Too Much to Dream (Last Night)
Dans la production garage et psychédélique californienne, ce premier album des Electric Prunes reste mémorable. Il marque en tous cas la décénie suivante jusqu’aux punks qu’ils anticipaient assez largement. « I Had Too Much To Dream » est l’un hit de l’année aux USA, aussitôt suivi de « Get Me To The World On Time »… Erratique, le groupe disparaîtra en 1970 alors qu’il ne lui reste plus aucun de ses membres originaux.
Friday on My Mind
Considérés comme les Beatles australiens, les Easybeats concurencent ces derniers, ou les Hollies, avec un beau succès sur la terrain de la pop dès 1965. Friday on My Mind, leur sommet, est cependant très largement distancé techniquement par le Sgt. Peppers de la même époque. L’un des leaders du groupe, George Young, n’est autre que le frère aîné de Malcolm et Angus Young du futur AC/DC.
John Wesley Harding
Terrassé par un accident de moto, brisé physiquement comme moralement, Dylan est tenu à l’écart de toute activité musicale pendant plusieurs mois. Il se recueille, se retrouve, dans les allées de son ranch. Les albums, à la tonalité très folk, qui suivent le présentent apaisé. Ce ne sont plus en tous cas ceux d’un leader moral, un rôle qu’il refuse désormais d’assumer.
Open
Fan des Yardbirds, Julie Driscoll rencontre leur manager, Giorgio Gomelsky, qui l’encourage à se lancer dans une carrière de chanteuse. Elle fait des débuts en starlette pop, puis rejoint l’éphémère Steempacket. A la séparation du groupe, elle poursuit une collaboration avec Brian Auger, s’oriente vers le jazz et se fait plus expérimentale. Le tandem créé avec « Open » et son successeur, « Streetnoise », deux grands standards de la première époque du jazz rock.
Strange Days
Un album de la même veine que le précédent, c’est à dire tout à fait bon… rien à jeter ! Jim Morrison préside et installe le « strange » avec la plus grande maestria et le support absolument sans faille du reste du groupe.
The Doors
Dès ce premier album, les Doors imposent un style unique et inimitable avec la batterie de John Densmore , issu du jazz, le clavier de Ray Manzarek (qui tape aussi toutes les lignes de basse !), le jeu de guitare si particulier de Robbie Krieger, et bien entendu la voix et la personnalité magistrales de Jim Morrison !
A Gift from a Flower to a Garden
Donovan est très prolifique en cette année hautement psychédélique : pas moins de trois albums, dont ce double ! Un monument du « Flower Power »… avec le recul, presque jusqu’à la carricature, mais la sincérité de l’époque est indéniable, et toutes ces chansons courtes sont magnifiquement ficelées !
Mellow Yellow
« Mellow Yellow », est l’album qui impose définitivement Donovan comme l’un des grands songwriters anglais des années 60. L’ensemble des arrangements, souvent jazzy, est soigneusement écrit par un certain John Paul Jones (futur Led Zeppelin) sauf les parties de guitare basse… qu’il tient lui-même ! Paul McCartney prête également sa voix… « Mellow Yellow », le titre, est évidemment l’un des tubes historiques de la pop.
Ptooff!
Attraction du milieu underground londonien, les Deviants livrent avec ce premier album une étonnante et excellente curiosité avant-gardiste, une sorte de croisement entre les Mothers Of Invention et Syd Barrett. L’expérience n’est pas du tout anecdotique puisque plusieurs membres du groupe se retrouveront bientôt au sein des Pink Fairies.
We Are Paintermen
Un groupe aux potentialités énormes, mais qu’une existence trop brève (de 66 à 68) va relèguer au rang des grands oubliés de l’histoire. Ils représentent pourtant un parfait échantillon de ce qui se fait de mieux aux grandes heures de la pop anglaise. L’excellent Eddie Phillips (utilisant un archet avant Jimmy Page) aurait été contacté par Pete Townshend pour devenir le second guitariste des Who.