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Tim Hardin 1
Tim Hardin est un extraordinaire auteur-compositeur, doublé d’un interprète de génie… Un timbre de voix original (son chant servira sans doute de modèle à un James Taylor par exemple), des ballades folk, bluesy… Il va être repris par de très nombreux artistes. John Sebastian, l’un de ses admirateurs, participe à l’enregistrement de cet album en jouant de l’harmonica.

La génération perdue
Avec ce disque Johnny Hallyday opère un véritable tournant. Année charnière absolue, 1966 voit le chanteur traîner dans l’ombre de Dylan, réagir à la concurrence des protest singers en vogue en France à l’époque (Antoine) et adopter le style anglais implicitement dans une démarche vestimentaire (le look Carnaby Street) et musicalement : les reprises sur cette oeuvre, Troggs, Beatles… L’esprit de 66 est ici parfaitement encapsulé dans la chanson d’introduction et dans « Cheveux longs, idées courtes », réponse vindicative au chanteur Antoine, ce dernier l’ayant épinglé dans ses « Elucubrations ». Chroniqué par Fred Weber

Virgin Fugs
Formés en 1964 à New York, les Fugs sont probablement le premier groupe underground de l’histoire. Ils chantent faux, ont des capacités musicales succintes et font le choix (judicieux) du lo-fi absolu. L’essentiel est ailleurs, dans les textes. Amis d’Allen Ginsberg, héritiers directs de la Beat Generation, ils sont libertaires, anarchistes, satiriques et posent, avant les Mothers et Captain Beefheart, les bases de la comédie rock subversive.

Blonde On Blonde
Premier double album de l’histoire du rock (Dylan a beaucoup de choses à dire !), cet album est généralement considéré comme un essentiel dans la discographie de l’artiste, notamment en raison des textes. Musicalement, Dylan se tourne ici assez largement vers le blues. C’est la dernière manifestation du grand Dylan militant.

Sunshine Superman
On le présentait souvent comme le Dylan anglais, Donovan Leitch a surtout été un chanteur à tubes (mais il s’essaiera aussi avec une certaine réussite aux albums concept). Il va, en tous cas, très vite devenir le principal porte parole « Peace and love » britanique !

Fresh Cream
Premier groupe de l’histoire à afficher une virtuosité instrumentale absolue, le trio Jack Bruce (basse et chant) Ginger Baker (batterie) et Eric Clapton (guitare) est évidemment légendaire. A la fois blues et expérimental, Cream va aussi faire partie des principaux initiateurs de hard rock.

The Sonny Side of Cher
Liée par contrat, Cher doit sortir des albums solo. Cela ne change pas grand chose sur le fond, puisque les disques sont produits, et composés en grande partie, par Sonny Bono. Il écrit notamment l’énorme tube « Bang Bang »… Bien plus tard, au fil d’une interminable carrière, à grands coups de liftings musicaux (et autres !), Cher sera encore là pour concurencer les Madonna ou autres Britney Spears !

Fifth Dimension
Pour la première fois un album des Byrds ne contient aucune chanson de Bob Dylan ! On est en pleine période psychédélique (la 5ème dimension ?) et le disque s’en fait évidemment l’écho au niveau des textes comme celui des audaces sonores. On note ici l’influence grandissante de David Crosby (futur « Crosby » du « Crosby Stills and Nash » !)

Buffalo Springfield
La « West Coast » sera tout au long des années 60, 70 (et beaucoup plus !), une incroyable vivier de musiciens et de groupes ayant un impact considérable. Parmi ceux-ci, le « Buffalo » occupe une place de pionnier. Composé notamment de Stephen Stills et Neil Young, il bénéficie aussi de la voix incomparable de Richie Furay. Ce premier album (comme les suivants) ne contient que de jolies choses.

It’s a Man’s Man’s Man’s World
James Brown confirme son succès international avec un nouveau tube planétaire, « It’s A Man’s Man’s Man’s World », qui s’inscrit définitivement comme l’un des quelques slows inusables qui jalonnent l’histoire du rock.

Projections
Autour d’Al Kooper et Steve Katz, les futurs fondateurs de Blood Sweat & Tears, Blues Project est une solide formation qui défriche dès le milieu des années 60 les terres de la fusion (blues-folk-rock-jazz). Malgré ses qualités exceptionnelles le groupe ne parviendra jamais vraiment à s’imposer. Reste les albums et leurs grands moments… ici entre autres « Flute Thing ».

Psychedelic Lollipop
La West Coast n’avait pas le monopole du psychédélisme, et les new yorkais de Blues Magoos en font les premiers la démonstration avec ce bon album très caractéristique du genre. La carrière du groupe sera éphémère (dissolution en 70), mais « We Ain’t Got Nothin’ Yet », leur plus gros succès, reste un titre marquant de l’époque.

Revolver
Les Beatles sont une nouvelle fois en avance sur tout le monde avec cet album au son très homogène (l’album préféré de Georges Harrison), exploitant les possibilités d’une grande nouveauté du moment : la stéréophonie ! L’influence croissante de George Martin (le « 5ème Beatles ») n’est pas étrangère à cette belle réussite, il bouscule notamment tous les canons du pop-rock avec son fameux arrangement de cordes sur « Eleanor Rigby ».

Pet Sounds
« Pet Sounds » est généralement considéré comme LE chef-d’oeuvre des Beach Boys. C’est un essentiel des années 60. Plus de six mois de travail, un budget énorme, et au final un ensemble construit, une perfection musicale jamais atteinte jusque là.

And Then… Along Comes the Association
The Association compte d’abord parmi les premiers fleurons du folk rock américain, ils enregistrent en effet dès 1965 – à la même époque de les Byrds – une version électrique d’un titre de Dylan (« One Too Many Mornings »). Mais ce groupe de multi-instrumentistes chanteurs va surtout se distinguer par le raffinement extrême de ses productions, rivalisant sans problème avec les Beach Boys et les Beatles. « Along Comes Mary » et « Cherish » sont des hits aux USA.

Greatest Hits
Del Shannon, compositeur et chanteur talentueux, est l’une des principales vedettes pop américaines pré-Beatles. Il collectionne les hits, à commencer par « Runaway » en 1961. En 1963 il tourne en Europe avec les Beatles et, de retour, met un point d’honneur à faire la première reprise US d’une de leurs chansons (« From Me to You »). La popularité de Del Shannon se lamine progressivement au cours des années 60. Il fera un come back remarqué en 1981 avec « And the Music Plays On », produit par son admirateur Tom Petty, qui l’accompagne avec ses Heartbreakers.

Ten years together (Compil. 1963 – 1970)
Groupe à succès (familial ?) aux Etats-Unis, « Peter Paul and Mary » est un incontournable du folk-rock. Cet album, excellent, rassemble les principaux hits des années 60. L’harmonie des voix est un modèle du genre et fait merveille, entre autres, sur les reprises de Dylan que le groupe contribue largement à populariser.

Surf City
Le cliché des garçons bronzés et de la vie californienne facile prête à sourire, mais Jan & Dean, en popularisant la surf music avant les Beach Boys (en collaboration toutefois avec Brian Wilson), marque réellement, dès 1958, la transition du rock-n-roll vers la pop. On peut aussi relever qu’à une époque où le single est roi, le tour d’horizon des villes américaines proposé par cet album est une innovation… Premier ancêtre identifié de l’album concept ?!…

The Impressions
Formés autour de Curtis Mayfield, qui signe la plupart des titres et qui va devenir l’un des grands acteurs de la soul des années 60/70, The Impressions réalisent dès ce premier album une oeuvre majeure et un sommet du rhythm-n-blues de la décennie.

The Freewheelin´ Bob Dylan
Avec Dylan va naître le rock pensant !… jusque-là les chansons (rock-n-roll ou premiers Beatles) ne disaient que des « banalités ». Dylan s’inscrit dans la continuité du protest song nord américain (Pete Seeger, Woody Guthrie…). Cet album a été tout d’abord un peu raillé par les adeptes du genre qui y voyaient une récupération commerciale. La chanson « Blowin’ in the wind » va devenir une sorte d’hymne pour la jeunesse des années 60.

Walk Right In
Au printemps 1963, Gus Cannon, émérite vétéran du country blues, prend le chemin des studios avec son banjo pour enregistrer son premier album, il a alors 79 ans (né en 1883 !)… Mi-parlé, mi-chanté, l’album est une émission de radio à lui tout seul ! Au beau milieu d’un répertoire de tradionnels, Cannon hasarde l’une de ses compositions : « Walk Right In ». Reprise un nombre incalculable de fois, ce sera l’un des premiers grands tubes de l’ère pop-rock !

Live at the Apollo
James Brown débute sa carrière dès le milieu des années 50. Il va faire partie des rares artistes à avoir une influence universelle et durable sur le rock (des Stones aux rappeurs). En octobre 1962, « Mister Dynamite » fait exploser l’Apollo, comme en témoigne ce live historique.

With the Beatles
Au rythme de deux albums par année, les Beatles vont construire la légende. Chaque nouvel album va contenir deux ou trois tubes qui monteront à tour de rôle au sommets des hits. Le succès est phénoménal, dépassant de loin celui d’Elvis… du jamais vu ! Les millions de jeunes issus du baby-boom ont trouvé le modèle auquel s’identifier, ils ont soudain le sentiment d’exister socialement.

Please Please Me
Le premier album des Beatles… En combinant les influences du rock-n-roll et du rythm’n’blues, ils inaugurent la longue histoire du pop rock. L’album est composé à 50 % de reprises (imposées par la maison de disque) mais contient le premier tube signé Lennon et McCartney, celui qui fit brutalement connaître le groupe : « Love me do ».