Les albums rock de 1989
A New Flame
Album de la consécration planétaire pour Simply Red malgré un critique rock plutôt frileuse. Michael « Red » Hucknall collabore ici avec Lamont Dozier (du légendaire trio Holland-Dozier-Holland). S’il tente avec talent de faire revivre l’esprit soul dans ses propres compositions, il connaît ses plus remarquables succès avec des reprises et adaptations, comme le célèbre « If You Don’t Know Me by Now » !
Avalon Sunset
Marqué par la mystique chrétienne, et enregistré avec la complicité de Cliff Richard (« Whenever God Shines His Light »), « Avalon Sunset » est l’un des plus grandes réussites commerciales de Van Morrison. Un album apaisé, serein, très orchestré, entre soul tranquille et folk.
Bill Deraime
L’autre bluesman français (avec Paul Personne)… l’homme à l’énergie positive, chaleureux et tendrement humoristique. Après le succès de ses albums de 80 et 81 (« Plus la peine de Frimer » et « Babylone tu déconnes »), il connaît un sérieux passage à vide et une remise en question personnelle (« Quand y’a Le tube »)… Il revient au premier plan avec ce superbe album et sa fameuse version du « Sittin’ On The Dock Of The Bay » d’Otis Redding.
Bleach
Kurt Cobain a été présenté comme le dernier martyr du rock, il en est certainement la dernière star et figure héroïque avec son look d’étudiant fauché et blasé. Le groupe est originaire de Seattle, la ville de naissance de Jimi Hendrix : tout un symbole !… Bleach, le premier album, est enregistré en 6 jours pour 606 dollars !
Boomerang
The creatures est un développement parallèle de Siouxie and the Banshees. Le duo (et couple) Siouxie et Budgie, batteur des Banshees, apparaît dès 1981, enregistre un premier album en 83. « Boomerang » est une originalité réussie, soutenue par des percussions ethniques, latines ou africaines. Le voyage se fait aussi sous des climats blues-jazz… Une démarche expérimentale pour un album dépaysant.
Cocked & Loaded
Les Pistolets de Los Angeles se font plus convaincants. Ils trouvent leur équilibre entre les sombres perspectives urbaines des Guns N’Roses et le métal glam de Mötley Crüe. « Never Enough » fait un carton sur MTV, et « The Ballad of Jayne », hommage à l’actrice Jayne Mansfield, sex-symbol des années 60 au destin tragique, part à l’assaut des charts.
Cosmic Thing
10 ans après leur très original premier album, et malgré la disparition de leur guitariste (Ricky Wilson), les B-52’s reviennent à leur meilleur niveau. Le son s’est considérablement enrichi, mais les structures de base sont les mêmes. « Love Shack » est un hit mondial et l’album est la plus grosse vente du groupe.
Disintegration
Est-ce le fait d’un réel travail de groupe (tous les titres sont signés collectivement), Cure, renouant avec les climats oppressants de ses débuts, atteint plus que jamais sans doute le sommet de son art… Le groupe jouit alors d’une fantastique reconnaissance mondiale. « Disintegration », c’est 71 minutes et 42 secondes indispensables de la fin d’une décénie que le groupe aura largement marquée !
Doolittle
Originaires de Boston (USA), c’est en Europe surtout que les Pixies s’imposent. Après le brillant et très abrasif « Surfer Rosa », le groupe se fait un peu moins extrême, plus accessible, beaucoup moins noise que pop, avec un son parfois proche des années 50/60… « Doolittle » est un indispensable, tout autant que « Surfer Rosa ».
Dr. Feelgood
Tandis que la pop-métal du groupe fait déjà un immense carton sur scène (un show avec des danseuses !), Mötley Crüe sort son sommet discographique (et sa meilleure vente). C’est aussi le dernier grand album du groupe. Le départ du lead-chanteur Vince Neil va accélérer un déclin assez net dans la première moitié des années 90.
Flowers In The Dirt
Après une carrière en dents de scie, Paul McCartney affirme (enfin!) ici son identité d’ex-Beatles et n’hésite plus à s’inspirer de son travail avec les Fab Four pour nous offrir des chansons sublimes; sa collaboration avec Elvis Costello (qui se poursuivra sur l’album suivant) n’y est certainement pas étrangère. Un de ses tout meilleurs albums. Chroniqué par Euhlain
G N’ R Lies
Le deuxième album de Guns ‘N Roses est en fait un double EP composé de quatre titres live publiés l’année précédente sur un label indépendant (sous le nom « Live ?!*@ Like a Suicide ») et de quatre superbes titres acoustiques. Il grimpe aussitôt jusque dans le top 5 américain où il rejoint « Appetite for Destruction » encore classé… un exploit qui ne s’était plus vu depuis les années 60 et les albums des Beatles !
Good Deeds and Dirty Rags
Rétrospectivement Goodbye Mr. Mackenzie est surtout repéré par la présence de Shirley Manson, la future chanteuse de Garbage, qui y assure à partir de 1984 des secondes voix féminines… Le groupe est pourtant plus que cela, et « Good Deeds and Dirty Rags », combinant des influences croisées de Bowie et Scott Walker, est un bon album (un peu daté 80’s) où les chansons au son caractéristique de l’époque cotoient quelques créations plus originales et envoûtantes.
Gretchen Goes to Nebraska
Après des débuts dans l’Illinois sous le nom de Petra, King’s X s’installe à Houston (Texas) et publie une belle série d’albums qui combinent adroitement les riffs de guitares heavy avec des harmonies vocales pop très élaborées. Malgré des critiques toujours élogieuses, le trio ne s’imposera jamais vraiment… Les quatres premiers albums du groupe sont produits par Steve Taylor, le producteur vidéo des clips de ZZ Top.
Heart Shaped World
Sauvé par le cinéma, Chris Isaak s’impose enfin dans son pays avec le succès de « Wicked Game », inclus dans la bande originale de Sailor et Luca de David Lynch en 90. Ce tube international booste après coup les ventes de « Heart Shaped World », qui est par ailleurs sans doute l’un de ses tout meilleur album.
Holding Back the River
Wet Wet Wet est un gros succès de fin de décénie, surtout en Angleterre, sur un registre pop soul hyper sophistiqué. « Holding Back the River » est l’un de leurs albums les plus aboutis… même si leur titre phare, un méga tube, est encore à venir : « Love Is All Around », utilisé dans la B.O. du film « Quatre mariages pour un enterrement » et inclus dans l’abum « Picture This » de 1995.
In Step
Avec « Texas Flood », « In Step » est certainement l’un des grands indispensables de Stevie Ray Vaughan. Le guitariste prodige, maître incontesté du blues-rock des années 80, fait – en plus – ici preuve d’un grand sens de l’écriture. Ce sera malheureusement son dernier album, Vaughan, qui venait de se refaire une santé avec un cure de désintoxication, trouve la mort une petite année après dans un accident d’hélicoptère.
Kutche
Le rai, parfois désigné comme « le blues du désert algérien », a ses grands noms : Rachid Taha, la chanteuse Chaba Fadela… Cheb Khaled (il gommera le « Cheb » plus tard) signe avec cet album l’un des premiers standards du genre. « Kutche » est le fruit d’une colaboration avec Safy Boutella qui gère la production en lui donnant force de programmation et synthétiseurs. Le rock arabisant est né !…
L’Eau Rouge
En 1987 le premier album des Young Gods avait été élu « album de année » par le magazine Melody Maker, ce qui est une grande première pour un groupe suisse. Sur ce second album le trio genevois du chanteur Franz Treichler mêle des ambiances de type cabaret (avec textes en français) ainsi que des références à la musique classique à de lourdes guitares échantillonnées et des percussions industrial… Une furieuse originalité à (re-)découvrir impérativement !
Let Love Rule
Dès la fin des années 80, Lenny Kravitz s’invente en grand recycleur de la musique des ancêtres (ici évidemment : Lennon et Hendrix). Mais il le fait avec talent, un sens aïgue des arrangements (et de la composition en fait), en y glissant une touche de soul. Le tout fait mouche dès la première écoute !
Like a Prayer
Firltant toujours avec les tabous américains, les ambiguités sexe/religion, Madonna se diversifie. Elle se fait occasionnellement comédienne et ses clips sont toujours sulfureux. Elle force pourtant l’admiration par un professionalisme sans faille et « Like a prayer » est sans doute son album le plus abouti. Elle collabore à cette occasion avec prince (l’excellent « Love Song »).
Live in the U.K.
Helloween est un groupe Allemand à qui on pourrait attribuer la quasi-paternité du speed-métal ; en 1989, le groupe est au sommet de sa carrière au moment où sort cet album live qui révèle une groupe de scène impressionnant par sa qualité technique et son énergie… Chroniqué par Euhlain
Mind Bomb
Après 10 ans de travail solitaire, Matt Johnson se décide à constituer un véritable groupe avec notamment Johnny Marr, le guitariste des Smiths. Les rythmes se font plus lents, envoûtants. Les textures musicales sont d’une richesse étonnante. On relèvera la voix de Sinnead O’Connor sur « Kingdom of Rain »… Johnson se donne avec beaucoup de réussite les moyens de sa pop originale et ambitieuse.
More Songs About Love & Hate
Les « Parrains », dans leurs costumes stricts ornés de cravates fines dont on ne sait s’ils font référence aux pionniers du rock ou à la mafia, gagnent un auditoire étudiant et « She Gives Me Love » est un succès des college radio aux USA. On ne peut pas parler de grosse réussite commerciale, mais pour les amateurs de belles guitares, de riffs saturés, « More Songs » est un bel album, simple, plaisant, hors mode et inusable.
Mother’s Milk
Avec ce 4ème album, les Red Hot sortent de l’univers « underground » du funk-rock et deviennent un groupe majeur de leur génération. Premier album avec le génie-guitariste John Frusciante qui apporte des influences diverses (King Crimson, Frank Zappa, Funkadelic), après la mort du co-fondateur du groupe Hillel Slovak. « Mother’s Milk » marque un tournant dans la carrière du groupe qui veut s’inscrire dans la lignée des plus grands (reprises de Stevie Wonder, « Higher Ground » et de Jimi Hendrix, « Fire »). Chroniqué par Jérôme
Mystery Girl
Après son fulgurant succès au début des années 60, Orbison se fait un peu oublier jusqu’en 77 (période difficile sur le plan personnel, il perd accidentellement sa femme, puis deux de ses enfants). Il connaît un retour en grâce vers le milieu des années 80. Ce splendide Mystery Girl, enregistré avec Jeff Lynne, Tom Petty et une participation de Bono (U2), est son dernier album. Il meurt d’une crise cardiaque quelques jours avant sa parution.
Naked City
Artiste totalement inclassable, mais issu du jazz d’avant-garde, saxophoniste et compositeur incroyablement prolifique, John Zorn est un spécialiste de la musique de film. Il pratique le collage musical, expérimente, passe d’une structure vieux jazz au thrash le plus brutal !… Sa créativité tous azimuts peut l’apparenter dans le milieu du rock à un Frank Zappa. « Naked City » est l’une de ses grandes réussites.
New York
Lou Reed, encaissant les royalties d’un Velvet devenu culte, et qui regarde passer les années 70 et 80 en produisant sagement l’excellent (« Coney Island Baby », « The Blue Mask ») et très fièrement le pire (« Metal Machine Music »), se réveille soudain pour infliger à New York un génial traitement à la berlinoise… pour beaucoup, son meilleur disque depuis le Loaded du Velvet !
Nick of Time
L’album qui fait basculer la carrière de Bonnie Raitt… Elle était jusque là artiste-culte pour un noyau d’initiés, « Nick of Time » décroche soudain un succès considérable, obtient 4 Grammy, se vend à plus de 5 millions d’exemplaires ! Le goût de la perfection de la chanteuse rencontre celui de Don Was qui fait un travail d’orfèvre à la production. Bonnie Raitt rappelle discrètement au passage qu’elle est une fameuse joueuse de guitare slide, un art qu’elle a appris notamment au contact de John Lee Hooker, dont elle est une amie de longue date.
No Control
Formé en 1980, Bad Religion débute avec une histoire agitée et de nombreux changements de musiciens. Le groupe se stabilise avec le retour des principaux membres fondateurs en 87. « Suffer », qui sort l’année suivante, l’installe comme l’un des principaux représentants de la scène hardcore punk californienne. « No Control » confirme la place originale d’un groupe qui mêle au fond punk des influences hard rock et metal et des vocaux aux lignes mélodiques très claires.
Oranges & Lemons
A la fin de la décénie, 10 ans après Drums and Wires, XTC enregistre son « Sgt. Peppers » (ou son « Pet Sounds » si l’on se réfère aux Beach Boys), un double album concept néo-psychédélique (voir la pochette résolument rétro !) auquel le groupe accorde un soin tout particulier. Le disque sera un gros succès aux Etats Unis particulièrement.
Paul’s Boutique
Premier groupe de rap blanc, les Beastie Boys ont dû se défendre d’accusations de pillage en imposant leurs influences post-punk. Pionniers du genre avec Rage Against the Machine et les Red Hot, les new yorkais confirment l’importance de leur talent avec ce deuxième album, « Paul’s Boutique ». A noter le travail de production des Dust Brothers, qui ont permis au groupe de redéfinir le sample. Chroniqué par Jérôme
Pretty Hate Machine
Le Chanteur/multi-instrumentiste/producteur Trent Reznor va se faire connaître sous le nom de Nine Inch Nails, et devenir le grand popularisateur du rock industriel. Un arrière-plan synthé-pop, électronique à tous les étages (voix comme intruments)… Enregistré sur un label indépendant, ce premier album est une réussite certaine (ou certaine réussite ?!) de la scène rock alternative.
Pump
Après que Perry puis Whitford aient quitté le groupe, après sa dissolution puis sa reformation, le trio initial Tyler/Perry/Whitford se retrouve en 85. En 89, au sortir d’une bénéfique cure de désintoxication de Tyler et Perry, Aerosmith retrouve son meilleur niveau et signe avec « Pump » un beau retour au premier plan.
Puta’s Fever
Un monument du rock hexagonal !… Groupe franco-espagnol, la Mano Negra sillonne d’abord le circuit alternatif et publie un excellent premier album chez Boucherie Productions, le fameux label indé. « Puta’s Fever », chez Virgin, jouit d’une production excellente et le groupe perce avec des tubes comme « Pas assez de toi », « Sidi H’Bibi » et « King Kong Five ». Un fabuleux metissage latino-raï-hispano-funk et même vieille chanson française… Indispensable !
Raw Like Sushi
Née et élevée en Suède par son beau-père le trompettiste de jazz d’avant-garde Don Cherry, la demi-soeur de Eagle-Eye Cherry est l’une des révélations féminines du début des années 90. Installée en Angleterre, elle fonde d’abord en 1980 un groupe punk, puis s’intéresse au funk expérimental. Son premier album propose une éclatante fusion pop dance et hip-hop et trois titres marquants : « Buffalo Stance », « Manchild » et « Kisses On The WInd ».
Sittin’ Pretty
Sans rien perdre en fraîcheur, le son des Pastels s’étoffe ici assez considérablement. Une belle densité sonore et un enregistrement réussi… Mais le groupe ne va guère percer au delà du cercle indie. Changements de labels, changements de musiciens, ni l’ambition, ni le plan de carrière ne sont de rigueur : la vie universitaire passe avant et la musique est de l’ordre du hobbie. L’influence des Pastels va pourtant se révéler considérable… et « Sittin’ Pretty » pourrait tout à fait passer pour l’album d’un nouveau groupe des années 2000 !
Southside
Comme son nom ne l’indique pas, Texas est un groupe écossais, formé en 86 à Glasgow. Leur style country et rock bluesy est également très américain, proche de Ry Cooder. La voix limpide et forte de Sharleen Spiteri et la guitare slide de Ally McErlaine forment la marque de fabrique de ce premier album consistant et remarquable, porté par les tubes européens « I Don’t Want A Lover » et « Everyday Now ».
Technique
Album de la consécration et véritable succès commercial, « Technique » est généralement considéré comme un des sommets dans la carrière de New Order, le groupe du grand écart entre post-punk et techno !… S’il fallait n’en avoir qu’un, ce serait probablement celui-ci.
The Healer
Les puristes ne le placent généralement pas dans leurs favoris, mais « The Healer » est un album événement : quelques stars du rock (Carlos Santana, Bonnie Raitt, Canned Heat, Los Lobos, George Thorogood…) ramènent John Lee Hooker sous les feux de la rampe. C’est à la fois un come back pour le bluesman et l’occasion de le faire découvrir à une nouvelle génération. Dans les très bons moments de l’album : « I’m in the Mood », chanté en duo avec Bonnie Raitt, qui tient aussi la guitare slide.
The Mind Is a Terrible Thing to Taste
Pour beaucoup, c’est le meilleur de Ministry !… Dans la lignée du précédent « The Land of Rape and Honey », le groupe arrive ici au parfait dosage entre guitares thrash, synthés et constructions rythmiques dansantes. Il évite aussi remarquablement les effets faciles dans un genre où la tentation du cliché est omniprésente.
The Raw & the Cooked
A la fin de l’aventure des (English) Beat en 83, Andy Cox (guitare) et David Steele (basse) décident de faire cause commune et de poursuivre la route ensemble. Ils sont rejoints par le chanteur Roland Gift. Après un excellent premier album et les hits « Johnny Come Home » et « Suspicious Minds » (d’Elvis Presley), ils réalisent ici leur grand sommet (avec les succès « She Drives Me » et « Good Thing »).
The seeds of love
Groupe marquant des années quatre vingt, Tears for Fears propose avec cet album leur pièce maîtresse. La chanson titre est un énorme tube, mais l’ensemble du disque est extrêmement consistant. Peu de temps après le groupe (qui était un duo) se sépare et Roland Orzabal (guitare et clavier) continue seul.
The Stone Roses
Avec cet exceptionnel premier album, les Stone Roses de Manchester semblaient promis à un bel avenir. Un subtil mélange de guitares pop des années 60 avec une certaine compréhension du hard des années 70 et de la dance… Le groupe digère mal son succès, se désunit, mais il a des héritiers directs et immédiats : Oasis et Blur s’engouffrent dans la brêche avec la réussite que l’on sait !
Too Long in the Wasteland
Découvert par John Cougar Mellencamp, qui produit son premier album, James McMurtry s’inscrit dans une lignée très américaine qui va de Dylan avec le Band à Bruce Springsteen. Une superbe voix et un solide rock texan, sans aucune superficialité, pas spécialement original mais sincère, attachant et parfaitement réalisé… l’inusable et plaisante formule roots rock made in USA !
Traveling Wilburys Vol. 3
Poursuivant sur leur lancée originale – et malgré le décès de Roy Orbison – les Traveling Wilburys décident de donner une suite à l’aventure et enregistrent un second album qu’ils intitulent, très logiquement « Volume 3 » !!!… Vu les pointures en présence, c’est évidemment très bon !
Veuillez rendre L’âme (à qui elle appartient)
Avec le hit « Aux sombres héros de l’amer » et ce deuxième album parfaitement réussi, les punks bordelais de Noir Désir deviennent incontournables et s’installent comme le groupe rock français n°1 des années 90. Un style affirmé, entre poésie et colère, une véritable recette à succès (mérité !)…
Welcome to the Beautiful South
A la séparation des Housemartins, Paul Heaton (chant) et David Hemmingway (batterie) relèvent le flambeau avec le « Sud Magnifique » (allusion sarcastique à la triste banlieue londonienne). Un humour acide et fin, des arrangements jazzy, parfois mâtinés de soul, et un premier tube (« Song For Whoever ») assurent le nouveau départ d’un groupe qui va devenir l’un des plus populaires des années 90 au Royaume-Uni.