Les albums rock de 1988

... And Justice for All - METALLICA - 1988

… And Justice for All

METALLICA l’album And Justice for All est le quatrième album studio du groupe de heavy metal américain METALLICA sorti en 1988.

L’album s’intitulait à l’origine »Escape from the Studio’88″et se voulait une sortie provisoire pour faire patienter les fans jusqu’au prochain album complet, mais avec la pression de leur maison de disques, ils ont été contraints de le sortir en tant que LP officiel.

La mort du brillant bassiste a malheureusement conduit à la pause de Metallica. Mais cela les a amenés à créer un album qui n’est pas un disque générique de heavy metal oubliable, mais plutôt complexe et inspiré. Il y a des riffs inattendus et des rythmes décalés qui séduisent à la fois les fans de métal et ceux qui découvrent ce genre.

Ce disque contient entre autres « One », la meilleure chanson jamais composée par le groupe jusqu’à ce jour.

C’est l’un des disques de heavy metal les plus vendus de tous les temps ! « And Justice For All » a été certifié 9x Multi-Platinum par la RIAA et s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde.

Il s’agit du premier album de Metallica sur lequel figure le chanteur/bassiste James Hetfield, qui deviendra par la suite le leader du groupe, ainsi que le célèbre morceau épique de quatre minutes « One ».

« And Justice For All » est l’un des albums les plus samplés de l’histoire du heavy metal. Des artistes aussi divers que Madonna, les Bangles, Counting Crows, Rage Against The Machine, Incubus et même Mariah Carey ont tous samplé des éléments du disque.

Ce disque a été écouté près de 400 fois par jour en moyenne, pendant plus de trois ans, dans le monde entier.

0
0
16 Lovers Lane The Go-Betweens,1988 un groupe australien de Brisbane, a été formé en 1977. Le groupe était composé de Robert Forster, Grant McLennan, Lindy Morrison et Amanda Brown

16 Lovers Lane

The Go-Betweens, un groupe australien de Brisbane, a été formé en 1977. Le groupe était composé de Robert Forster, Grant McLennan, Lindy Morrison et Amanda Brown.

L’album est sorti en 1986 et c’est le premier album après le départ de McLennan du groupe. »16 Lovers Lane »est une prémonition de ce qui est à venir : la mort de Grant McLennan (1987).

Clairement le meilleur album des Go-Betweens ! Le groupe a apparemment gardé le meilleur pour la fin, car ils se sépareront en 1999. Mais ils se sont reformés en 1999, donc il y a de l’espoir pour une réunion dans le futur.

0
0
A Blues for Buddha l'album des The SILENCERS produit en 1988

A Blues for Buddha

Formé autour du chanteur-producteur Jimmie O’Neal, les Silencers sont un groupe 100% écossais (Glasgow). Une sonorité parfois proche de U2… Ils installent un climat souvent original, celte ou dramatique, n’hésitant à faire (bon) usage de la cornemuse ou le violon folk dans un contexte musical qui reste résolument new wave.

0
0
American Dream

American Dream

Un album qui sort comme si le précédent datait de l’année d’avant… Bon, ça sonne un peu comme du « déjà vu » (whouaf whouaf !)… Ils n’évoluent pas ces gens, ou bien ils avaient, en 70, une telle avance sur leur temps ?! Le pire c’est qu’on ne peut même pas critiquer : c’est tout simplement très bon !

0
0
Birth, School, Work, Death

Birth, School, Work, Death

Formés en 1985 par les frères Coyne (Peter au chant et Chris à la basse), The Godfathers pérénisent une tradition rock britanique qui va des Rolling Stones, Who ou Small Faces au pub rock. Une musique carrée, musclée… efficace ! Mais le groupe arrive trop tardivement après l’explosion punk et trop tôt pour le retour en grâce des puissantes guitares. L’ère est à l’électronique et ce second album est certainement trop sous-estimé.

0
0
Artiste(s)
Brian Wilson

Brian Wilson

Remis en selle par son psychanalyste « gourou » Eugène Landy, affranchi de la drogue, Brian Wilson sort, à la surprise générale, un album parfait. On retrouve la Beach Boys touch, le sens des mélodies imparables et de la perfection des arrangements.

0
0
Artiste(s)
Bummed

Bummed

Le gang de Manchester, emmené par son chanteur-rappeur-prolo-hooligans-junkie Shaun Ryder, déboule à la fin des années 80 avec sa fusion rock alternatif, funk, dance… etc ! Des textes argotiques, figurés et surréalistes, porteurs de menaces pour « l’ordre établi », complètent le tableau. Le groupe se pose en concurent direct avec leur voisins les Stone Roses.

0
0
Artiste(s)
Conscience

Conscience

Dans la famille Womack… le frère. Cecil est en effet le frère (aîné de trois ans) de Bobby. Histoire de famille toujours : quand Bobby épouse la veuve de Sam Cooke, Cecil épouse Linda, sa fille !… « Conscience », qui n’égale sans doute pas la qualité du « Love Wars » publié par le couple en 1983, est un album plaisant et soigné. Il comprend la chanson « Teardrops », énorme tube européen.

0
0
Copperhead Road

Copperhead Road

Derrière une musique qui peut sonner parfois un peu convenu se cache un rebelle en perpétuel conflit avec les autorités. Steve Earle est une sorte de Rolling Stones (un « mauvais garçon » !) de la country. Ses amitiés, d’ailleurs, ne trompent pas, puisqu’il invite les « très peu fréquentables » Pogues à l’accompagner sur le splendide « Johnny Come Lately » !!

0
0
Artiste(s)
Daydream Nation

Daydream Nation

Le groupe (qui force l’admiration d’un Neil Young !) livre, à la suite de « Sister » une deuxième pièce maîtresse, double album indispensable de la première à la dernière seconde ! Hypnotique ou noisy, visionnaire… résolument un grand disque.

0
0
Artiste(s)
Diesel And Dust

Diesel And Dust

L’autre figure historique du rock australien (avec AC/DC… et INXS) ouvre avec cet album, et l’incontournable hit planétaire « Beds are Burning », une série de trois excellents disques. C’est la grande période du groupe, qui est au sommet de son art.

0
0
Artiste(s)
Dream Of Life

Dream Of Life

Retour à la vie publique avec un album que certains trouveront un peu conventionnel, mais qui ne manque pas de qualités. Patti Smith, apaisée, y est peut-être plus intimiste, mais la qualité émotionnelle, celle des textes et des mélodies portent toujours l’empreinte d’une personnalité artistique de premier plan.

0
0
Artiste(s)
Fisherman's Blues

Fisherman’s Blues

Mike Scott est écossais d’origine, né à Edimbourg. Si le virage était latent depuis l’origine, les Waterboys optent, après « This Is the Sea », pour une musique résolument celtique. « Fisherman’s Blues » – souvent cité parmi les meilleurs albums de l’année – est une petite merveille du genre. Steve Wickham et Anthony Thistlethwaite prennent une part importante dans le travail de composition, et le groupe propose ici une superbe version de « Sweet Thing » de Van Morrison.

0
0
Artiste(s)
From Langley Park to Memphis

From Langley Park to Memphis

Sensiblement plus musclé que « Steve McQueen », ce troisième album contient le seul véritable hit du groupe, « The King Of rock-n-roll ». Il témoigne toujours d’un goût pour le raffinement extrême. Le nombre de choristes et intervenants ressemble à un botin téléphonique. On y relève en passant les noms de Pete Townshend et de Stevie Wonder, ce qui en dit long sur l’estime portée alors sur le travail de McAloon.

0
0
Artiste(s)
Hang Time

Hang Time

Chouchou des college radio américaines, le garage band Soul Asylum atteint une maturité certaine avec ce 4ème album. Dave Pirner, initialement batteur du groupe, tient désormais la rythmique et sa complcité avec Dan Murphy, l’autre guitariste, est redoutable d’efficacité. Il s’affirme, par ailleurs, comme un excellent compositeur.

0
0
Artiste(s)
How Will I Laugh Tomorrow When I Can't Even Smile Today

How Will I Laugh Tomorrow When I Can’t Even Smile Today

Malgré le succès de son premier album, Suicidal Tendencies peine à signer un contrat discographique. Il est de plus quasiment bannis de concerts à Los Angeles. Plusieurs années passent et tout le monde croit le groupe dissous. Après des changements de line up, le sortie de « Join the Army » en 87 est donc une surprise… « How Will I Laugh Tomorrow », qui suit un an après, confirme le passage (pas encore total) du hardcore vers le thrash metal.

0
0
I'm Real

I’m Real

Toujours funky, sans rien renier de lui-même, James Brown créé encore l’événement après plus de 30 années de carrière en accouchant ici littéralement du rap (que certains de ses titres avaient d’ailleurs anticipé dès les années 60 !)… Etonnant personnage qui aura décidément accompagné toute l’évolution de la musique noire !

0
0
Artiste(s)
I'm Your Man

I’m Your Man

Le dandy mélancolique, plus drôle qu’il n’y paraît au premier abord (en 70 il fait son entrée sur la scène du Festival de Wight monté sur un cheval blanc !), poursuit sa route nonchalante. Devenu artiste-culte, adulé par la new wave (Sisters of Mercy tire son nom de sa chanson), Léonard Cohen est également sensible à l’air du temps, et c’est avec une texture musicale sophistiquée et moderne qu’il marque un retour au premier plan avec cet album fort.

0
0
Artiste(s)
Idlewild

Idlewild

Album sans faute et sommet du genre, « Idlewild » atteint les hautes cîmes du raffinement. Un cocktail pop jazz cool intemporel (et donc indémodable !)… quoi dire de plus ?!… ça se savoure de la première à la dernière seconde, on peut même le mettre en boucle : ambiance sensuellement soft garantie !

0
0
If I Should Fall From Grace With God

If I Should Fall From Grace With God

L’album essentiel des Pogues, celui de la maturité, celui qu’il faut impérativement posséder !… Derrière l’édenté Shane McGowan le groupe enchaîne les couplets effrennés et glisse quelques ballades saisissantes de beauté (« Fairytale Of New York », Streets Of Sorrow »). L’album est produit par Steve Lillywhite (Rolling Stones, U2… quand même !)

0
0
Artiste(s)
Irish Heartbeat

Irish Heartbeat

Album à part dans le parcours de l’artiste : Van Morrison enregistre avec les Chieftains toute une série de chansons tradionnelles irlandaises (rappelant ainsi qu’il est originaire de Belfast)… Excellent moment de folk gaélique, pour tous les amateurs de musique celtique.

0
0
Isn't Anything

Isn’t Anything

Comme le Velvet (dont ils se réclament ouvertement), Sonic Youth ou Jesus And Mary Chain avant eux, les Irlandais de My Bloody Valentine vont redéfinir le sens du bruit et l’art de la dissonance dans un contexte pop-rock. Conduit par son guitariste Kevin Shields, le groupe est installé à Berlin. Grand espoir des années 80, il prend sa pleine dimension avec l’arrivée, en 88, de la chanteuse Belinda Butcher.

0
0
It Takes a Nation of Millions to Hold Us Back

It Takes a Nation of Millions to Hold Us Back

Vers la fin des années 80, Public Enemy redéfinit les règles du rap et devient pour beaucoup la référence ultime du genre. Mais le groupe de Long Island, dont l’influence est incontestable, est également l’un des plus controversés. Il n’évite en tous cas pas l’écueil sur lequel le rock s’est toujours échoué : y a-t-il vraiment persistance du message de révolte quand celui-ci devient source de profit et utilise les rouages commerciaux de la société qu’il conteste ?!

0
0
Artiste(s)
L.A. Guns

L.A. Guns

L.A. Guns, formé en Californie en 1987 par l’ex-guitariste des Guns N’Roses Tracii Guns, compte aussi dans ses rangs le batteur Steven Riley ex-W.A.S.P. Le groupe est représentatif du courant hair metal fleurissant à la fin des années 80 : un hard rock glamour (avec maquillage), orienté pop. Ce premier album est un succès américain principalement.

0
0
Artiste(s)
Labyrinthe

Labyrinthe

Artiste pluridisciplinaire, passionnée par la danse et le théâtre, Guesch Patti entame sa carrière musicale dès le milieu des années 60. Mais c’est en 1987 qu’elle se fait vramiment connaître avec le tube « Etienne ». La belle réussite artistique de « Labyrinthe » se double d’un gros succès commercial. La chanteuse entame des séries de tournées en Europe et outre-Atlantique, mais les albums suivants, enregistrés sous la contrainte de la maison de disque, n’auront pas le même retentissement.

0
0
Artiste(s)
Lick

Lick

C’est avec une reprise électrique du « Luka » de Suzanne Vega que Lemonheads se fait vraiment connaître. Issu du milieu underground américain (Boston), le groupe va devenir essentiellement le véhicule du travail de son leader Evan Dando, fan absolu de Gram Parsons… Une formule country-punk qui va gagner une belle audience auprès des étudiants.

0
0
Artiste(s)
Life Time

Life Time

Henry Rollins, le furieux chanteur de Black Flag, entame une carrière solo aussitôt après l’implosion du groupe en 86. On ne donne pas cher alors de son avenir artistique, il va pourtant se montrer débordant d’idées et d’activités (acteur, écrivain et… chanteur !). Il enregistre en solo, puis avec son groupe, une bonne série d’albums sans compromis et plutôt bruyants ! (l’un de ses disques sera très finement intitulé « The End of Silence » ! 🙂

0
0
Artiste(s)
Life's Too Good

Life’s Too Good

The Sugarcubes est l’une des aventures musicales précosses de Björk (pas la première, puisqu’elle avait déjà enregistré un album de reprises pop à l’âge de 11 ans !). Ce n’est encore son style à venir, mais on reconnaît la voix, et la musique venue d’Islande apporte déjà un grand vent de fraîcheur. Cet excellent premier album connaît un beau succès parmi la jeunesse étudiante américaine notamment.

0
0
Artiste(s)
Mlah

Mlah

Les Négresses Vertes sont, avec Magma et la Mano Negra, l’un des rares groupes français vraiment connus à l’étranger, USA et Japon inclus. Héritiers des Clash, Sex Pistols et Pogues, ils proposent un cocktail détonnant et multiculturel où les rythmes à trois temps, l’accordéon et les réminiscences de la vieille chanson française se révèlent totalement compatibles avec un état d’esprit authentiquement rock.

0
0
New Jersey

New Jersey

L’autre essentiel (avec « Slippery When Wet ») des bons rockers chevelus et souriants du New Jersey… Si la rock critique persiffle bien souvent ce qu’elle qualifie (trop ?) facilement de « hard à bon marché », le groupe clean n’en est pas moins devenu une fameuse et incontournable attraction de stades.

0
0
Artiste(s)
Operation: Mindcrime

Operation: Mindcrime

Les albums concept sont plutôt rares dans l’univers du métal. Avec l’histoire d’un laissé pour compte de l’Amérique Reaganienne, qui se met en tête d’assassiner les dirigeants corrompus de son pays, Queensrÿche créé une ensemble aussi original que convainquant musicalement. Se prenant au sérieux juste ce qu’il faut, le groupe stigmatise la manipulation médiatique.

0
0
Artiste(s)
Quel enfer !

Quel enfer !

Le duo Daniel Chenevez et Muriel Moreno se constitue à Rennes au début des années 80. Le premier album sous le nom de Niagara, en 86, est gros succès en France (les titres « L’amour à la plage » et « Je dois m’en aller »). « Quel enfer ! », plus rock, est généralement considéré comme le sommet d’un groupe qui marque la scène française à la charnière des deux décénies.

0
0
Artiste(s)
Running

Running

Au milieu des années 80, Chris Hillman fait figure de vétéran puisqu’il avait été l’un des membres fondateurs des Byrds plus de vingt années auparavant. A l’origine ensuite des Flying Burrito Brothers, l’une des premières grandes références du country rock, il s’entoure en 1985 de musiciens de studio et fonde Desert Rose Band. Le style – typiquement américain – est désormais parfaitement rôdé et le groupe décroche un hit avec « She Don’t Love Nobody », une reprise de John Hiatt.

0
0
See the Light

See the Light

A peine âgé d’un an, Jeff Healey perd la vue à la suite d’un cancer. Il se passionne très jeune pour la guitare qu’il commence à apprendre à 3 ans en la posant à plat sur ses genoux. Il conservera cette technique et se fait connaître plus tard comme le guitariste qui joue assis ! Il forme le Jeff Healey Trio en 1985, et ce premier album le fait aussitôt comparer à Stevie Ray Vaughan par le style (blues rock) et la virtuosité.

0
0
Artiste(s)
Short Sharp Shocked

Short Sharp Shocked

Avec Suzanne Vega, Ani DiFrance et Tracy Chapman, Michelle Shocked est l’une des grandes figures du renouveau folk américain de la fin du siècle. Après un premier album (enregistré au pied d’un arbre sur un walkman !), « Short Sharp Shocked » se distingue par une remarquable production folk aux accents jazzy.

0
0
South of Heaven

South of Heaven

Après avoir inventé le thrash-métal sur son album précédent, Slayer se renouvelle grâce à des parties de chant et de guitares plus élaborées ; de grands classiques du groupe voient le jour sur cet album, qui base son efficacité sur le mélange des ambiances et la technique imparable des musiciens. Chroniqué par Euhlain

0
0
Artiste(s)
Spirit of Eden

Spirit of Eden

Talk Talk abandonne résolument son aisance rythmique pour un virage expérimental à 180°, des textures sonores ambient et avant-gardistes. Les instruments acoustiques font leur grand retour. L’influence du co-producteur (avec Mark Hollis) et multi-instrumentiste Tim Friese-Green devient très importante. Album concept sur le thème biblique de la chute et de la rédemption, « Spirit of Eden » est une oeuvre de climat, à la beauté sensible, tout à fait singulière.

0
0
Artiste(s)
Starfish

Starfish

Avec son titre et tube le plus connu, « Under the Milky Way », « Starfish » est l’album de la consécration mondial pour le groupe de Sydney The Church, sa pop new wave, ses guitares et ses mélodies limpides inspirées par le meilleur des années 60 (les Byrds notamment).

0
0
Artiste(s)
Sunshine on Leith

Sunshine on Leith

Lorsque les Proclaimers, duo écossais des frères jumeaux Craig et Charlie Reid, se font connaître, ils font immanquablement penser aux Everly Brothers. Après des débuts folk, ils découvrent l’électricité et gravent ce qui reste leur sommet « Sunshine on Leith ». Les ventes de l’album vont s’envoler cinq ans plus tard lorsque la chanson « I’m Gonna Be (500 Miles) » sera choisie pour la B.O. du film Benny and Joan.

0
0
Artiste(s)
Surfer Rosa

Surfer Rosa

Indispensable articulation entre le punk rock et le rock des années 90 (grunge et brit pop), les Pixies sont, à la fin des années 80 le fer de lance du rock alternatif. Avec quatre albums, dont ce mythique « Surfer Rosa » (plus un mini), ils marquent leur époque. Ils ne connaîtront pas, en leur temps, le succès mérité, mais entreront par la suite dans la légende.

0
0
Artiste(s)
Talk Is Cheap

Talk Is Cheap

En 1988 les Rolling Stones n’existent pratiquement plus en tant que groupe. Mick Jagger vient de publier son deuxième album solo. Keith Richards décide aussi de tenter l’aventure. Il le fait avec la complicité active de Steve Jordan (batteur des Blues Brothers)… Un album réussi, malgré une voix limitée, mais Keith Richards n’a strictement plus rien à prouver, il se fait juste plaisir avec ses amis et prolonge cela avec la tournée qui suit.

0
0
Artiste(s)
Temple of Low Men

Temple of Low Men

Véritable institution dans son pays d’origine, la Nouvelle Zélande, et en Australie, Crowded House va connaître un important succès dans le reste du monde, en passant totalement inaperçu en France ! Emmenés par son leader Neil Flint, le groupe va proposer une poignée albums d’une pop-folk limpide et fraîche qui ne révolutionera peut-être rien, mais reste d’excellente facture. Crowded House disparaîtra officiellement en 1996, pour faire un retour inattendu… en 2007 !

0
0
Artiste(s)
Tender Prey

Tender Prey

Nick Cave, désormais installé à Londres, se fait plus accessible (audible ?!) et « Tender Prey » va rester comme l’un de ses grands classiques. Le saisissant « Mercy Seat » (qui joue sur une ambivalence entre la chaise électrique d’un condamné à mort et le trône de Dieu) est un hit des charts indépendants, de même que « Deanna ». Cave commence à cette époque à rassembler des auditoires considérables à travers l’Europe entière.

0
0
Artiste(s)
The Headless Children

The Headless Children

Son image sulfureuse et morbide provoque d’innombrables controverses (maison de disques, distributeurs, médias) qui entravent la carrière du groupe. Mais WASP se donne finalement les moyens d’un grand album, comme les artistes « sérieux » (!). Un disque étonnant où Lowless s’affiche en militant anti-drogue, et avec une reprise du Quadrophenia des Who, « The Real Me » (et sur le CD Bonus « Locomotive Breath » de Jethro Tull !)

0
0
Artiste(s)
The Land of Rape and Honey

The Land of Rape and Honey

S’inspirant au départ de Depeche Mode, Ministry, de Chicago, va devenir l’un des grands tenants du rock industriel, partageant dans ce segment à partir de la fin des années 80 une place de leader avec Nine Inch Nails. Entre metal et dance alternative, le groupe s’impose vraiment avec un premier hit majeur, « Stigmata ».

0
0
Artiste(s)
The Trinity Session

The Trinity Session

Le retentissement de ce « Trinity Session » est sans commune mesure avec son budget de réalisation (250 dollars !). Enregistré en à peine plus de temps qu’il ne faut pour l’écouter, dans une église désaffectée et avec un seul micro, il est une référence en matière de hi-fi… Un country-blues-folk hyper soft, minimaliste et mélancolique, transcendé par la superbe voix de Margo Timmins… et une jolie reprise de « Sweet Jane » (Velvet Underground) !

0
0
Artiste(s)
This Note's For You

This Note’s For You

Une lourde rythmique, des guitares limpides et une section de cuivres omniprésente, donnent à cet album une coloration très particulière. On y trouve aussi des ballades émouvantes… Différent de celui qu’on connaît bien, c’est aussi un très grand Neil Young !

0
0
Artiste(s)
Tracy Chapman

Tracy Chapman

Totalement inattendue, Tracy Chapman ressuscite soudain la grande tradition protest song américaine : un tube mondial en 88 qui parle de… révolution ! On la retrouve naturellement à cette époque au concert de soutien à Nelson Mandella, ainsi que dans la tournée d’Amnesty International aux côtés de Sting, Bruce Springsteen et Peter Gabriel.

0
0
Artiste(s)
Traveling Wilburys

Traveling Wilburys

Jeff Lynne, Tom Petty, Roy Orbison, Georges Harrison, Bob Dylan… une poignée de super stars mal dissimulées sous des pseudos loufoques… Premier album d’un super groupe occasionnel. A l’origine, c’est Harrison qui avait besoin d’un titre pour une face B. Il réunit quelques amis qui se prennent au jeu et décident finalement de sortir ce fameux (et très bon) album de country rock.

0
0
Truth and Soul

Truth and Soul

Grande originalité dans le paysage musical californien, Fishbone déboule au milieu des années 80 avec son melting pot de ska, de punk et de funk, à l’accentuation souvent proche du hard rock. Le groupe ne manque par ailleurs pas d’humour et porte quelques commentaires sociaux incisifs. Une formule détonante qui arrive à sa pleine maturité notamment avec cet album.

0
0
Artiste(s)
Viva Hate

Viva Hate

Stephen Patrick Morrissey, touché par la désaffection de Johnny Marr et la dissolution des Smiths qui en découle, « à la haine » (cf. le titre de ce premier album solo !). Il veut prouver qu’il est capable de continuer seul… et il y réussit magnifiquement ! Ses nouveaux collaborateurs s’appellent Stephen Street (compos et production) et Vini Reilly (le fameux guitariste de The Durutti Column). Au final, si l’on oublie les quelques adjonctions du synthétiseur qu’ils ont toujours banni, c’est quasiment un très grand Smiths !

0
0
Artiste(s)
Vivid

Vivid

Si la musique noire est déterminante dans l’apparition et le développement du rock, les musiciens de couleur sont peu représentés dans les grands courants des années 80. Living Colour arrive à point nommé pour corriger cela, dans un secteur où les noirs se sont plutôt rarement distingués, le hard rock. Vernon Reid était déjà un guitariste respecté à New York, mais Vivid impose magistralement le groupe.

0
0
Artiste(s)
Watermark

Watermark

Enya, née « Eithne Ní Bhraonáin » dans une famille de musiciens irlandais, baigne depuis son enfance dans la tradition folklorique celte. Une influence qui va rester et qu’elle partage avec Sinéad O’Connor (avec qui elle travaillera). « Watermark » est l’album de la révélation avec un surprenant n°1 en Angleterre, « Orinoco Flow ». James Cameron lui demandera d’écrire la musique du film Titanic, mais comme elle refuse il demande au compositeur engagé (James Horner) de copier le style… ce qui est tout à fait évident à l’écoute de cet album !

0
0
Artiste(s)
What Up, Dog?

What Up, Dog?

« What Up, Dog? » fait partie des super-productions qui caractérisent une certaine musique des années 80. Don et David Was (en réalité, Don Fagerson et David Weiss) en sont les maîtres d’oeuvre avec un line up proche du botin téléphonique par sa longueur. « Spy in the House of Love » et « Walk the Dinosaur » sont des hits. L’ensemble est mâtiné de soul, parfois funk et jazzy. Don Was/Fagerson deviendra un producteur de renom en travaillant, entre autres pour Dylan, Iggy Pop, Bonnie Raitt ou les Stones…

0
0
Artiste(s)
World Without End

World Without End

Un groupe souvent comparé à Echo And the Bunnymen… Formé en 85 à Wolverhampton (Angleterre), séparé en 92, il distille une pop acide psychédélique et post-punk. Les Mighty Lemon Drops pointent directement sur la brit-pop de la fin du siècle, ouvrant la voix aux Blur et Oasis.

0
0
0
0

Leave a Comment

Start typing and press Enter to search

Plus de résultats...

Generic selectors
Exact matches only
Search in title
Search in content
Post Type Selectors