Les albums rock de 1982

All the Best Cowboys Have Chinese Eyes

All the Best Cowboys Have Chinese Eyes

Pete Townshend, qui déclare que l’inspiration s’est envolée avec la disparition brutale de Keith Moon, n’en laisse d’abord rien voir. Bien au contraire, ses deux albums de l’époque sont d’une grande richesse. Si le premier (« Empty Glass ») aurait pu être un Who, « All the Best Cowboys Have Chinese Eyes » (titre étrange !) s’en démarque assez nettement pour épouser à certain moment une enveloppe « new wave ». Remarquablement bien produit, Pete y étonne même par la qualité de son chant !… Un grand disque (quoiqu’en dise l’intéressé !)

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American Fool

American Fool

C’est sous le nom de Cougar que John Mellencamp fait ses débuts dans la mouvance glam rock et sous la protection du manager de David Bowie… Il reprendra son véritable nom au début des années 80, en reprenant aussi résolument en main sa destinée artistique. il entame alors la réalisation d’une belle série d’albums : un rock solide et simple, comme l’authenticité rurale du centre des USA dont il est un ardent défenseur.

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Avalon

Avalon

Après une cessation d’activité de plus de trois ans, Roxy Music revient en 79 avec une série d’albums dont Avalon est le grand sommet. Neil Hubbard a remplacé Phil Manzanera à la guitare. « More Than This », « Avalon » et « Take a Chance With Me », bien loin des expérimentations des débuts, sont d’immenses tubes plutôt new wave. L’album est la plus grosse vente jamais réalisée par le groupe. Mais Roxy Music se séparera, définitivement cette fois, peu de temps après.

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Bad Brains

Bad Brains

Des black au look rasta qui font du punk rock en y mêlant leurs sources reggae, le cocktail a de quoi étonner ! Mais Bad Brains est un groupe culte de la scène américaine des années 80. On ne peut pas vraiment parler de fusion sur ce premier album, on saute plutôt d’un style à l’autre… peu importe : il y a d’un côté un punk des plus brûlants, de l’autre un très bon reggae !

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Bad to the Bone

Bad to the Bone

Pour ce cinquième album, peu de reprises mais un vrai style Thorogood. Le « Bad To The Bone » devient rapidement un hymne pour les amateurs de blues-rock bien gras, et « Back To Wentzville » qui oscille entre blues, rock et country rencontre un franc succès dans l’amérique profonde du middle-west. Un album vraiment marquant dans la carrière de George et ses Destroyers.

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Benefactor

Benefactor

Des rythmes dansants, une voix et un style proches de Blondie… Romeo Void, avec sa chanteuse Deborah Iyall, ne parviendra jamais à vraiment s’imposer, malgré la notoriété et la production de Ric Ocasek. « Never Say Never » est l’un de leurs titres marquants. Le groupe choque à l’époque avec des textes mal compris sur l’inceste, le meurtre et d’autres sujets obscurs. Il se sépare en 1984.

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Berlin - A Concert for the People

Berlin – A Concert for the People

Dans le parc du fameux Reichstag, point de cristalisation de l’histoire politique allemande, à deux pas du mur, Barclay James donne l’un de ses plus grands concerts devant environ 200 000 personnes. Point d’orgue d’une carrière. Mais on est déjà à l’époque dans la nostalgie, le folk rock progressif des hippies pacifistes d’Oldham n’est plus dans l’air du temps. L’album se termine avec les grandioses « Child of the Universe » et « Hymn ». Petit regret pour ce disque : une ambiance live trop discrète… il y avait pourtant le monde pour !

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Big Science

Big Science

Laurie Anderson est depuis les années 70 une égérie de la culture underground américaine. Adepte des configurations artistiques multi-médias, compagne de Lou Reed, elle va collaborer avec Peter Gabriel et Brian Eno. Malgré son originalité extrême, elle décroche en 81 un hit anglais avec le métronomique « O Superman »… Une carrière avant-gardiste qui fait incontestablement avancer le bouchon !

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Billy Idol

Billy Idol

Billy Idol ne garde de ses débuts punk (Generation X) que le look, il devient surtout, avec Duran Duran, l’une des premières rock stars de la new wave. Une musique infiniment accessible, des titres accrocheurs (aguicheurs ?!) : « Hot in the City », « Nobody’s buisness », « Come On, Come On »… en tous cas, c’est une réussite commerciale immédiate.

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Black Metal

Black Metal

Moins anarchique peut-être que son prédécesseur, avec quelques riffs hard rock plus lisibles, « Black Metal » applique à sa démesure musicale un remarquable traitement sonore… et c’est bien peu dire qu’il s’agit là d’une référence lorsqu’on voit cet album donner son nom à tout un genre musical ! De fait, si le groupe choque un certain public à l’époque, Venom va servir de modèle à une pléiade de ses successeurs dans le courant de cette décénie comme de la suivante.

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Business as Usual

Business as Usual

L’histoire d’une brêve sucess Story… Originaires de Melbourne les « Hommes Au Travail » sont, à juste titre, qualifiés de « Police australiens ». Avec ses deux tubes, « Down Under » et « Who Can It Be Now? », cet album reste n°1 aux USA pendant un an et se vend à plus de 15 millions d’exemples. Malgré le bon « Cargo » qui suivra, le groupe de Colin Hay ne confirmera pas cette réussite et se séparera après un troisième et dernier album en 1985.

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Coda

Coda

En 1980, la mort de John Bonham signe la disparition de l’un des groupes les plus énormes de toute l’histoire du rock. Coda est la première compilation à sortir : des raretés et des live enregistrés entre 1970 et 1978… L’album, intéressant en soi, est évidemment surtout conçu comme un hommage posthume à « Bonzo ».

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Combat Rock

Combat Rock

Après « London Calling », on savait que les punks londoniens ne voulaient pas s’enfermer dans leur genre originel. Dans « Combat Rock », les Clash creusent l’exploration débutée précédemment en ajoutant des sonorités émanants du funk ou encore du reggae à leur musique. Cet album est aussi celui de l’énorme tube dans la pure lignée de l’arena rock « Should I Stay or Should I Go ». Chroniqué par Jérôme

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Dure Limite

Dure Limite

Téléphone est très généralement cité comme le groupe de rock français numéro 1. Une immense popularité qui en fait effectivement l’un des plus gros vendeurs d’albums de l’Hexagone dans cette catégorie. Enregistré à Toronto et produit par Bob Erzin, « Dure limite » est un peu l’album de la maturité (si l’on peut dire cela d’éternels adolescents !)

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Eye in the Sky

Eye in the Sky

Toujours en compagnie de son fidèle collaborateur parolier Eric Woolfson (qui co-signe aussi les instrumentaux « Sirius » et « Mammagamma » !), Alan Parsons atteint le sommet de son audience auprès d’un très large publique. La bien connue chanson « Eye in the sky » est un énorme tube international !

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Eye of the Tiger

Eye of the Tiger

Formé autour de Jim Peterik, ex-Ides of March, et Frankie Sullivan, Survivor est, à la manière de Foreigner ou Journey, l’un des groupes des années 80 qui, sans réellement innover, s’assure un immense succès populaire en tirant habillement les grosses ficelles du bon vieux rock. Des guitares à la Led Zeppelin-AC/DC, une production impeccable… L’imparable hit « Eye of the Tiger » (B.O. du film Rocky III) occulte un album homogène et soigné.

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Imperial Bedroom

Imperial Bedroom

Après avoir enregistré à Nashville une excellent album country, Elvis Costello revient à pop. Il choisit Geoff Emerick l’ingénieur du son des grandes productions de Beatles et enregistre « son Sgt. Peppers » ! Un album fleuve, à la fois fluide et complexe, à la production infiniment soignée.

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Jah Glory !

Jah Glory !

Alpha Blondy, originaire de Côte d’Ivoire, étudie quelques années aux USA, où il tente en vain sa chance sur le plan musical. Déçu, il revient en Afrique au début des années 80 et enregistre ce premier album. « Jah Glory » n’est pas une oeuvre renversante, l’album souffre de limites techniques. Il est cependant révélateur d’une démarche qui se place au confluent de multiples influences et qui va faire, avec le temps, d’Alpha Blondy l’un des plus prestigieux représentants du reggae africain.

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Kissing to Be Clever

Kissing to Be Clever

Culture Club, révélé avec l’énorme succès de « Do You Really Want to Hurt Me », c’est avant tout la figure androgyne et emblématique de Boy George. C’est aussi un groupe magnifiquement produit, entre soul blanche et dance… un son limpide et platiné, bien caractéristique des années 80, qui fait alors les belles heures (nuits) des discothèques.

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Klaus Nomi

Klaus Nomi

Né en 1945 à Berlin, Klaus Nomi s’installe à New York au milieu des années 70. Il est l’un des grands originaux de la new wave, créant un style à mi-chemin du disco et de l’opéra classique. Ce fan de Bowie travaille au début des années 80 avec Man Parrish, producteur essentiel de musiques électroniques et de dance, précurseur de la techno. Nomi est, malheureusement, aussi l’une des premières personnalités en vue à mourir du sida (en 1983).

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Nebraska

Nebraska

Un splendide album que Springsteen enregistre seul en s’accompagnant à la guitare et l’harmonica. Cela pourrait passer pour une compilation de démos à orchestrer et enregistrer avec son fidèle E. Street Band, mais il choisit de les garder et les graver en l’état… résultat intimiste et superbe !

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Night and Day

Night and Day

Au début des années 80, Joe Jackson s’affirme plus que jamais comme l’un des grands songwriters anglais. La rivalité, ou l’émulation, avec Elvis Costello atteint une sorte de paroxisme avec la sortie de cet album en même temps qu' »Imperial Bedroom »… pour la petite histoire, les deux hommes sont de 1954, nés à deux petites semaines d’interval !

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Pornography

Pornography

Si le climat général flirte toujours avec l’étrange, si la batterie lourde et hypnotique est toujours dominante, le rythme s’accélère notablement. Pour beaucoup « Pornography » est le meilleur abum des Cure (sommet – pour le moins sans doute – de sa période cold wave). Le son est travaillé avec une minutie d’orphèvre… pour un contenu à l’image du contenant (la jaquette), à la fois désespéré, tourmenté et flamboyant.

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Presents the Rise & Fall

Presents the Rise & Fall

Depuis la parution de leur premier album, Madness aligne les hits, leurs chansons successives ne quittant pratiquement jamais les classements. « Presents the Rise & Fall » est une sorte d’aboutissement, l’album de la maturité. Il dresse un portrait satirique de l’esprit anglais, à la façon du très british « Village Green » des Kinks, et contient leur plus gros succès : « Our House ».

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Repercussion

Repercussion

« Repercussion » reconduit la formule du premier album des dB’s. Il le fait avec brio et un production plus limpide. Le travail de composition est à l’époque très équitablement partagé entre les deux leaders-chanteurs Chris Stamey et Peter Holsapple. Mais Stamey va quitter le groupe. Malgré les grandes qualités de Peter Holsapple, une part de la magie va disparaître et les dB’s ne retrouveront jamais vraiment l’exceptionnel niveau de leurs débuts.

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Rio

Rio

Au niveau du grand public, nul sans doute n’incarne mieux la new wave que Duran Duran. Les « pin-up boys » néo-romaniques vont tirer le meilleur parti du nouvel âge de la vidéo et du clip sans lequel ils n’auraient jamais probablement atteint leur niveau de notorité. Il ne faut cependant pas mésestimer leur hard-pop sophistiquée : « Rio », « Hungry Like the Wolf » ou « Save a Prayer » sont les hits très légitimes d’une époque !

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Roman Gods

Roman Gods

Malgré un hymne punk en 1978 (« American Beat »), les Fleshtones tardent à trouver une maison de disques et à se faire vraiment connaître. On pourrait même dire qu’ils sont tellement underground aux USA, leur pays d’origine, qu’ils y passent totalement inaperçus !… Leur style puise sa fraîcheur directement aux sources sixties, en ressucitant le son « garage » des ancêtres.

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Saints & Sinners

Saints & Sinners

Le chanteur David Coverdale, qui avait remplacé Ian Gillan au sein de Deep Purple, enregistre deux albums en solo, puis fonde Whitesnake en 1977 avec Jon Lord (claviers). Ian Paice (batterie) les rejoint plus tard. Le groupe se forge progressivement un grosse réputation pour atteindre ses sommets discographiques au millieu des années 80.

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Security

Security

Album novateur ou expérimental, ce numéro 4 est sans doute le meilleur Peter Gabriel. L’ex leader de Genesis flirte avec la world music, et réussi le mariage improbable des recherches sonores les plus pointues avec les percussions et rythmes ancestraux africains.

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T-Bird Rhythm

T-Bird Rhythm

Formés autour, Jimmie, frère aîné de Steve Ray Vaughan, les Thunderbirds sont, dans le courant des années 80, parmi les grands popularisateurs du blues électrique texan. Avec ses reprises ou ses originaux, le groupe se forge une solide réputation de scène. Il assurera des premières parties de concerts d’Eric Clapton et des Rolling Stones. Jimmie Vaughan entamera un parcours solo au début des années 90.

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The Concert In Central Park

The Concert In Central Park

Plus de dix ans après leur séparation, Simon and Garfunkel ressuscitent la légende le temps d’un concert devant 500 000 fans subjugués. Avec une malicieuse aisance, une simplicité et une modestie sidérantes, ils égrennent les tubes, léguant à l’histoire ce qui serait un « best of » de rêve !

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The Days of Wine & Roses

The Days of Wine & Roses

Très directement inspirés par les titres musclés de Lou Reed et du Velvet, Steve Wynn et son groupe sont, au début des années 80, l’un des fers de lance du courant underground américain. Ils cotoient alors R.E.M. dans les charts des radios étudiantes. Ce premier album est un sommet où l’on retrouve à la fois l’énergie punk et l’esprit littéraire de la Beat Generation. Il sera plus tard cité par Kurt Kobain comme l’une de ses références.

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The Lords of the New Church

The Lords of the New Church

Stiv Bators et Brian James avaient été respectivement les fondateurs de deux essentiels du punk rock, Les Dead Boys et Damned. Ils sont rejoints par Terry Chimes des Clash et Steve Jones des Sex Pistols… autant dire qu’il s’agit d’une rencontre au sommet !… Et toutes les promesses sont tenues avec ce premier album qui figure parmi les meilleurs du début des années 80.

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The Nightfly

The Nightfly

Après la mise en sommeil de Steely Dan en juin 1981, Walter Becker sombre dans l’heroine. Donald Fagen, lui, en depit de problèmes personnels tout aussi intenses, profite immédiatement de sa nouvelle liberté pour créer avec l’aide de Gary Katz l’un des disques phares de la décennie : The Nightfly. Alors que le single « I.G.Y » cartonne, et que l’album monte dans les Top 10 du monde entier, Fagen va sombrer à son tour dans un mutisme musical effrayant.

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The Number of the Beast

The Number of the Beast

Avec l’arrivée d’un nouveau chanteur, Bruce Dickinson, ce troisième album est pour Iron Maiden celui de la consécration. Le groupe s’impose, au début de la décénie, comme le chef de file de la nouvelle vague du heavy metal britanique.

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The Party's Over

The Party’s Over

La pop new wave et néo-romantique de Talk Talk l’apparente fortement à ses débuts à Duran Duran. Si ce premier album est l’une des oeuvres les plus caractéristiquement new wave, la formation va ensuite considérablement évoluer, avec des changements de musciens autour de son leader-chanteur Mark Hollis. « Talk Talk » et « Today » sont les deux tubes consécutifs qui font connaître le groupe.

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Thriller

Thriller

Le petit Michael, curiosité des Jackson Five, est devenu grand et « Thriller » va faire de lui la « méga-star » ultime ! Tous les chiffres et tous les records vont être pulvérisés (près de 100 millions d’albums : meilleure vente de tous les temps !). 7 hits seront extraits de cet album, dont « Thriller », « Beat It » ou « Billie Jean ». Au passage, l’ère du clip vidéo est née : Thriller et Billie Jean sont de véritables œuvres cinématographiques !

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Too-Rye-Ay

Too-Rye-Ay

Deux ans après l’excellent « Young Soul Rebels », le personnel a totalement changé : Kevin Rawland – qui n’est plus à une contorsion près ! – se souvient de ses racines irlandaises et engage des violonistes folk. « Come on Eileen » est n°1 des charts simultanément en Angleterre et aux USA. Le groupe, trop ingérable sans doute, se séparera en 86… mais, rétrospectivement, certains critiques n’hésiteront pas à comparer la place de Rawland en son temps à celle, plus tard, d’un Morrissey (the Smiths) ou d’un Jarvis Cocker (Pulp) !

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Tragic Figures

Tragic Figures

Savage Republic émerge au début des années 80 de la tumultueuse scène post punk californienne, berceau du hardcore. Mais le groupe est aussi influencé par l’Europe, réalisant une fusion entre Joy Division et l’industrial d’Einstürzende Neubauten. Les percussions tribales portent des mélodies incantatoires et dissonnantes. Le package est arabisant, la thématique est africaine et politiquement révolutionnaire.

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Tug of War

Tug of War

Paul McCartney est un immense artiste mais, il n’y a pas photo, il lui faut être bien accompagné. Ainsi lorsqu’il retrouve George Martin, comme ici, son travail se pare soudain vraiment de grande classe. « Tug of War », parfois funky, est aussi marqué par une collaboration avec Stevie Wonder (« What’s That You’re Doing? » et « Ebony and Ivory », la jolie métaphore du piano !) et un duo avec le pionnier du rockabilly Carl Perkins (« Get It »)

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Under the Big Black Sun

Under the Big Black Sun

Dans la mouvance punk, X se dinstingue depuis le début par ses harmonies vocales « justes » (John Doe et sa compagne Christine Cervenka). Avec ce 4ème album, le groupe ammorce un virage vers une fusion pop-country-folk-rock finalement très californienne… mais sans rien perdre de son mordant et ni de sa force.

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